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EAN : 978B003WTT1D8
Perrin (30/11/-1)
5/5   1 notes
Résumé :
Enigmas et drames judiciaires d'autrefois
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Dansons la carmagnole
Vive le son vive le son!
Dansons la carmagnole
Vive le son du canon!"
.
C'est, je pense, un très bon bouquin !
Pourquoi ? Non seulement Jean-Marie Lucas de Peslouan ( J.Lucas-Dubreton, 1883-1972 ) retrace avec talent la vie et les motivations du "régicide" Louis Alibaud, mais, ayant également produit une oeuvre sur la Monarchie de Juillet, il connait bien le roi Louis-Philippe, et donne, dans ce livre historique passionnant, non seulement le point de vue de l'ex-fourrier Alibaud, mais aussi l'atmosphère stressante dans laquelle vit la famille royale entre 1830 et 1836, date de l'attentat, qui succède à d'autres tentatives.
.
Comme tous les bons livres, celui-ci me permet deux remarques.
1 ) Fallait-il couper la tête d'Alibaud, 26 ans, alors que contrairement à Fieschi, son action n'avait fait aucun mort, que sa beauté ténébreuse et que son discours révolutionnaire risquaient d'enflammer les foules ?
Un véritable culte à Alibaud a d'ailleurs eu lieu.
.
2 ) Ayant lu "Le siècle de Louis XIV" d'Hubert Méthivier, celui-ci retrace très bien l'ambiance de Cour, mais aussi l'attitude déférente du peuple de la deuxième partie du XVIIè siècle.
Quand je lis le livre de Jean Lucas-Dubreton, je sens une atmosphère "aristocratique" toute différente !

D'où je comprends vraiment pourquoi, dans les années 1980, en parlant de sa révolution avec El Che y los Barbudos, Fidel Castro déclamait :

"Antes de la Rrrrevolucionnn, ....."

Después de la Rrrrevolucionnn, ....."
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le coup de canon qui aux Tuileries faisait tressaillir le député Lafitte, retentit profondément dans le coeur d'Alibaud. Il ne connaissait pas les défenseurs du cloître Saint-Merry, ces hommes, ces enfants qui avaient résisté aux troupes royales, coulant des balles avec le plomb des gouttières, et bourrant leurs fusils avec les affiches arrachées des murs, il ne les connaissait pas, mais il se découvrit "leur frère, car il était du peuple, comme eux". Cette formule lui plut ; il se la répétait sans cesse à lui-même, il s'en grisa, et pour un peu il eût affirmé que le canon de Saint-Merry était dirigé contre sa propre personne
.
Alors, ces atomes d'hostilité qu'il croyait deviner dans l'air se cristallisèrent ; ces ennemis qu'il voulait châtier devinrent distincts, se résumèrent en un homme : le roi.
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