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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De la Commune, j'avais surtout retenu le nom de Louise MicheL de cette aristocrate russe, Elisabeth Dmitrieff, qui fut une des actrices de cet évènement de Paris, je n'avais jamais entendu parler.
Il faut dire aussi que j'ai des lacunes en la matière ; je ne connais pas très bien cette période. Et ce n'est pas forcément cette BD qui va m'aider à y voir plus clair ! Tant pis... Un jour peut-être me plongerai-je dans une biographie de Louise Michel.
Toujours est-il qu'il me fut bien difficile de comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire. Je me suis raccrochée tant bien que mal à ce personnage de rebelle russe, Liza, qui envoyée par Karl Marx, devint une des principales actives de L'Union des femmes pour la défense de Paris et l'aide aux blessés. Femme de tête, courageuse, vêtue à la dernière mode des années 1870, les pistolets à la ceinture, Liza ne peut pas laisser indifférent. Jalousée et méprisée par les femmes, attirant mais inquiétant les hommes, son combat sera loin d'être gagné !

Donc, un bilan en demi-teinte pour cet opus des Communardes, d'autant plus que je n'y ai pas retrouvé l'esprit espiègle de Lupano. Sans doute, l'apprécierai-je davantage après m'être penchée sur cette période historique .
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En pleine Commune de Paris en 1871, une aristocrate russe, ralliée au socialisme, cherche à agréger les femmes pour soutenir l'effort révolutionnaire et obtenir une égalité de droits homme – femme.
Cette BD se sert d'une période où effectivement les femmes de Paris ont pesé dans le déroulement des évènements pour magnifier leur action. le personnage d'Elisabeth Dmitreff ne manque pas de culot et de dynamisme.
Le scénario est très romancé, mais reste dans l'esprit de la période. Les dessins sont plaisants. Ils se font même impressionnants dans les dernières pages consacrées à la chute de la Commune.
Sympathique à défaut d'être pleinement convainquant.
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Paris en 1871. La commune, cette idée révolutionnaire, va mal. Les hommes manquent de tout. Uniformes, armes, argent,... Les femmes aimerait participer à l'effort. Se battre avec les hommes plutôt que de faire la cuisine. Et parmi elle, une jeune et belle aristocrate russe va se battre à l'excès pour obtenir se droit aux femmes. C'est Elisabeth Dmitrieff, envoyé par Karl Marx lui même...

En lisant il y a peu une autre BD, La banque, dont un des tomes se situe également à l'époque de la commune de Paris que je m'étais fait la réflexion que je connaissais assez peu cette époque de notre histoire de France. Déjà au cours de cette lecture j'avais relevé le manque d'explications sur le contexte historique pour y voir plus clair. Ici même combat, du coup nous avons par moment bien du mal à comprendre les enjeux politiques, les mouvements d'argent, les différents protagonistes de cette guerre qui enferme Paris.
Bien plus que le premier tome de communardes, celui-ci est beaucoup plus basé sur la politique. On nous évoque des noms comme Marx ou Bakounine sans vraiment nous expliquer leur lien avec la commune de Paris, on a du mal à situer les deux camps versaillais/prussiens/communards/aristocrates... et des problèmes de banque de France et de financement de l'un et l'autre. Bon bref la dessus c'est un peu flou. Il va falloir que je creuse le sujet si je ne veux pas passer pour une inculte!

Par contre nous avons toujours un beau combat féministe avec une héroïne plutot complexe bien qu'on aimerait plus, là aussi, d'explications. D'ou vient d'elle? Pourquoi est-elle la? C'est quoi ses rapports avec les différents hommes qui gravitent autour d'elle?
La BD est surement trop courte pour contenir toutes les réponses et c'est bien dommage. Car il y avait matière à plus développer et cela aurait permis à plus s'attacher à cette femme qui n'a certes pas toujours les bonnes methodes mais dont le combat est louable. Elle évolue au fil de l'album et c'est appréciable.

Les dessins sont d'une manière d'ensemble plutot pas trop mal, avec une colorisation un peu sépia qui donne un ton un peu rétro. Néanmoins j'ai eu beaucoup de mal avec certaines approximations dans les proportions anatomiques qui on tendance à tasser les personnages de manière disgracieuse. Ainsi que certains visages ou expressions pas toujours bien faites. Enfin il faut noter une magnifique couverture qui donne franchement envie de se plonger dans l'ouvrage!
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Paris 1871, la capitale en plein état d'insurrection, grouille de révolutionnaires de tous bords. Féministes, socialistes et autres espions s'y croisent et fomentent moultes complots.
La belle Elisabeth Dmitrieff, émissaire de Karl Marx lui-même, met non seulement sa fortune au service des Communardes, mais s'engage aussi physiquement à leurs côtés pour plus d'égalité entre les hommes et les femmes.
Anthony Jean et Wilfrid Lupano redonnent vie et rendent hommage à cette figure totalement méconnue de la Commune. Les traits vifs des visages et un découpage nerveux rythment les scènes de lutte. Les pinceaux de Jean s'assombrissent pour mieux traduire la fin dramatique d'une utopie alors que les dessins s'échappent de leurs cases.
Entre espoir et anéantissement, cet album nous bouscule d'émotions fortes.
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Une jeune femme russe, Elisabeth Dmitrieff, arrive à Paris en 1871 et décide de s'impliquer dans la lutte pendant la Commune. Elle séduit les hommes pour avoir leur soutien et mène les femmes dans un combat pour l'égalité. Son envie et son caractère l'emmène sur tous les fronts.

Dans la collection Communardes!, Wilfrid Lupano, à la plume, a travaillé avec Anthony Jean pour nous raconter un moment particulier et véridique de la Commune. Elisabeth Dmitrieff vient d'arriver dans la capitale à la demande de Karl Marx, réfugié à Londres. Elle devient présidente de ce qui est le premier mouvement officiel féministe d'Europe qui se nomme l'Union des femmes. En utilisant ces charmes, elle va permettre aux femmes d'avoir le droit de se battre, de pouvoir devenir l'égale des hommes...

Son charme est un atout important comme son réseau qui l'a protégé. Elle se trouve sur tous les champs et essaie de mettre son nez dans toutes les entourloupes qu'elle découvre. Des armes cachées par les Versaillais? L'information de la cachette va être dénichée grâce aux talents des femmes. Des financiers viennent dans la Capitale pour arroser tous les camps. Elle va s'opposer avec des consoeurs à leur passage pour dénoncer les manigances. Pour une cause juste, il faut se donner à 200% quitte à avoir un peu de sang sur les mains.

J'avais tellement apprécié le tome 2, Les éléphants rouges, que je me suis précipitée sur L'aristocrate fantôme. La déception est arrivée très vite lorsque je me suis aperçue que le dessinateur avait changé et que l'histoire n'était pas la suite. Passez du dessin tout en finesse et en délicatesse de Lucie Mazel à celui d'Anthony Jean, a été très difficile. Et puis, l'histoire est très différente. Cette fois-ci, l'histoire est inspirée d'un personnage réel : Elisabeth Dmitrieff. Les pages se tournent avec intérêt surtout que la structure passe de quelque chose de très classique à quelque chose de plus dynamique dans les moments d'action. Je ne sais pas si je vais lire avec envie le tome 3 de la collection. le fait de garder un auteur mais de changer le dessinateur m'a déstabilisé. J'aurais peut-être du m'informer plus avant de lire.

Malgré une magnifique couverture, je n'ai pas été totalement séduite pas le récit surtout à cause du dessin. Il est intéressant d'être immergé en pleine Commune et de mieux comprendre le pourquoi de la rébellion. Un voyage dans le temps et l'histoire qui devrait plaire à beaucoup.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Après m'être attaquée au troisième tome puis au premier, j'ai lu le deuxième. On retrouve par quelques touches les personnages des autre tomes, c'est très sympathique. J'adore l'esprit de cette BD, la place de la femme avec un bel hommage sans en faire trop, une touche féministe sans qu'elles aient le dernier mot, détails historiques obligent. Et les dessins sont toujours exquis et colorés qui contrebalancent toujours une histoire pas très drôle. Ici la pénurie.
Si ça reste une bonne BD avec une lecture fluide et agréable, je l'ai un peu moins apprécié que les deux autres tomes. L'histoire est un peu dans l'action et un peu plus politique, elle a un peu moins de rythme. Bien sur nous avons toujours une femme charismatique, parfois très attachante et parfois moins, mais toujours très complexe.
J'embarquerai bien immédiatement pour un nouvel opus, indépendant mais qui prit dans l'ordre raconte l'histoire de la Commune de Paris.
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Ce n'est pas un secret. le rôle des femmes dans L Histoire, à quelques exceptions près, est souvent peu connu, minimisé voire complètement occulté. La série Communardes dont « L'aristocrate fantôme » est le premier tome vient rectifier cette injustice. Chaque tome retrace ainsi le combat d'une femme durant la Commune de Paris en 1871. Ce premier volet est consacré à Élisabeth Dmitrieff, jeune noble russe qui milita pour le droit des femmes à combattre aux côté des hommes.


Ce concept présente l'intérêt de nous faire découvrir cette femme de caractère et les à-côtés de la Commune dont on ne connaît pas toujours l'existence comme l'Union des femmes pour la défense de Paris. le format de cette BD en un seul épisode reste trop court pour développer et aborder pleinement ce sujet. le traitement se fait en surface mais réussit à éveiller notre curiosité. de plus, les dessins retranscrivent très bien l'ambiance parisienne de ce passage sombre de notre histoire.


Encore une fois, le format court de ce one-shot nous fait rester sur notre faim. Un petit dossier historique en fin de volume n'aurait pas été de trop non plus.
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Très belle reconstitution de la Commune sous l'angle de l'action des femmes.
Un scénario bien construit qui aurait pu supporter un développement plus important .
Un bémol un dessin inégal qui sur certains personnages est vraiment désagréable. Dommage et bizarre !
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