L'assassin qu'elle mérite, tome 1 : Art nouveau

1900. Victor jeune garçon de la classe ouvrière tente de gagner quoi se payer le repas du jour, mais le marché de la vente de fleurs est sous la coupe des tsiganes, ce qui provoque souvent quelques bagarres parfois assez violentes. Ce jour-là la bagarre va trop loin, une mauvaise chute et Victor fini à l'hôpital, afin d'éviter une correction de son père il s'enfuit et passe devant un bordel de luxe où il croise une jeune dame y entrant. Ce genre d'endroit n'est pas à sa portée, Victor poursuit son chemin mais est alpagué par deux hommes de la haute société.
Ils ont fait un pari et Victor semble être le cobaye idéal, ils veulent changer un nécessiteux en un ennemi public numéro un. Ils ouvrent à Victor toutes le portes de la haute société jusqu'à ce qu'il s'habitue à ces privilèges pour lui retirer d'un coup et observer son comportement.
Pour ces deux bourgeois cette transformation basée sur la manipulation de personnalité, serait une sorte d'oeuvre d'art. Idée intéressante et récit rythmé qui amène à un dénouement trop rapide. Premier tome d'une série basée sur l'art, il offre un dessin réaliste aux décors magnifiques.

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Avec un titre pareil et une telle couverture, on croit que c'est un personnage féminin qui mérite d'être tuée et on se pose des questions sur ce qu'elle a pu bien faire. Cependant, ce titre intrigant est une vraie fausse piste. de toute façon, les dés seront vite jetés dès le début par une théorie qui sera mise en pratique. Il est vrai que la série « Quintett » avait déjà exploité ce filon intéressant. Bref, on connaîtra très vite la signification du titre.

La série est agréable à lire. On est vite happé par ce récit qui se déroule à Vienne en 1900. On sent presque l'empreinte de Sigmund Freud. Cependant, je regrette que le personnage principal, jeune et naïf à la fois, bascule aussi vite du côté obscur puisque c'est de cela dont il s'agit. On aurait aimé voir une progression dans le changement de comportement. Cela apparaît trop artificiel pour être crédible.

Néanmoins, comme dit, il s'agit du genre d'histoire un peu sordide que j'aime bien lire même avec ce côté un peu hollywoodien. On suivra celle-ci avec plaisir en espérant que cela gagne en intensité maintenant qu'on a fait connaissance avec les différents protagonistes. Mention spéciale pour Alec, ce riche perverti par le cynisme. On évolue dans une société injuste car dominé par le pouvoir de l'argent.

Le second tome semble être celui de la transition. On avait déjà compris dans le tome précédent que c'était bien la fin de l'innocence. La descente aux enfers se poursuit pour Victor. Je n'arrive pas à comprendre qui s'en prend à son ami et à sa famille ainsi que les raisons. Il y a comme un flou quant à l'apparition de cette nouvelle menace. Il est question également de racisme avec la haine du juif. Bref, on sombre totalement dans une Vienne, capitale d'un empire en pleine effervescence. Pourtant, il semble y avoir les prémices d'une future rédemption concernant Victor.

Lupano est au sommet de son art. Corboz se débrouille très bien au dessin. Bref, c'est une très bonne série. Je maintiens le 4 étoiles et j'attends la suite avec impatience. le final aura lieu dans le 4ème tome qui sera bien entendu à la hauteur de nos espérances. C'est un beau drame romantique dans une époque trouble où l'anarchie se dispute avec le capitalisme le plus outrancier. L'auteur a réussi à bien entendu réussi son pari dans l'art de la manipulation. La direction prise sera d'ailleurs très surprenante. Il faudra certes passer sur une petite touche d'amoralité. La mode est pourtant au retour des valeurs traditionnelles...

Vienne, tout début du 20ème siècle. Victor jeune mais pauvre va se retrouver malgré lui dans un piège tendu pour lui par un riche héritier et son ami. Leur but : donner au nouveau siècle et sa société ... l'assassin qu'elle mérite...

Faire miroiter la richesse et ses atouts à un jeune homme, lui faire croire qu'il en sera toujours ainsi et le délaisser ensuite... voilà le piège tendu par de jeunes riches en mal d'activité.

Belle idée de scénario, Belle ambiance, que l'action se déroule à Vienne me plait bien aussi car c'est assez rare de voir cette ville mise en scène en BD. Je me demande d'ailleurs à quoi est dû ce choix... l'ambiance art nouveau sans doute mais cela aurait pu se dérouler à Bruxelles ou d'autres capitales Européennes... bref peut-être que les prochains tomes nous en dirons plus sur ce choix.

Ça m'a rappelé ma visite d'un musée situé à Vienne d'ailleurs, un musée fort original puisqu'il s'agissait du musée du crime.
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Vienne 1900. Victor est un jeune homme pauvre, naïf et influençable. Lorsque sa route croise celle de Klement et Alec, deux jeunes bourgeois tellement riches qu'ils ne savent plus quoi faire de leur vie, il a l'illusion qu'il pourrait s'élever au-dessus de sa condition.
Malheureusement pour lui, Victor va être victime d'un expérience artistique initiée par Alec : comment transformer un jeune homme sans le sous et ambitieux en assassin que la société mérite.

Un premier volume assez frappant.
Un dessin expressif, détaillé mais pas trop et une colorisation agréable.
Le postulat de départ est intéressant mais parfois un peu difficile à accepter si on a un minimum de sensibilité. le pauvre Victor est maltraité, manipulé et sa vie est mise en pièce par deux personnages tellement favorisés dans la vie qu'ils ne savent plus quoi faire pour se divertir.

Le découpage des vignettes est judicieux, agréable et laisse l'intrigue claire.
L'action va vite, le rythme est soutenu et tout cela donne envie d'y revenir.
Une bonne lecture qui donne à réfléchir.

J'ai apprécié l'histoire originale, d'un jeune gars (pauvre) , mainpulé par un autre jeune oisif (riche).....et qui va se mettre à plonger en enfer, sans tout maitriser !
Les dessins et les couleurs sont agréables, et tout particulièrement la couverture !

En 1900, à Vienne. Deux riches bourgeois, fêtards, cyniques et blasés par leur vie de privilégiés, font le pari fou de faire d'un innocent l'ennemi public numéro un du pays. Leur choix tombe sur le jeune Victor, un garçon maltraité par son père en quête de reconnaissance... Après lui avoir fait goûter les délices d'une vie faite de luxe et de luxure, les deux hommes abandonnent Victor à son triste sort. C'est une véritable descente aux enfers qui commence alors pour Victor...
Un premier tome des plus réussis. le contexte historique est très bien retranscris. Les dessins sont plaisants et s'accordent parfaitement à l'histoire. Avec W. Lupano au scénario, on a peu de chance d'être déçu ! C'est encore un excellent travail de la part de cet auteur, intelligent, plein d'humour, d'émotions et de cynisme.

Vienne, année 1900. Victor est un jeune garçon pauvre, souvent maltraité par son père et ayant une vie difficile mais honnête et travailleur. Alec et Klement, quant à eux sont deux jeunes oisifs richissime. Leurs vies se résument entre provocation et comment dépenser leurs fortunes.

Alec a idée d'une provocation ultime : faire d'un honnête garçon, une oeuvre d'art vivante. Ce jeune garçon, ce sera Victor. Et pour faire de Victor une oeuvre d'art, il faudra le transformer en criminel, en danger pour la société...

Chronique complète à lire ici :
http://librairieglenat.over-blog.com/article-l-assassin-qu-elle-merite-de-lupano-et-corboz-59215871.html
Lien : http://librairieglenat.over-..

Un passage à la médiathèque nous a permis de refaire le plain de BD ... 

L'Homme m'a conseillé cette série de quatre albums qui nous entraîne dans l'Europe du tout début du XXème siècle.

En plein mouvement de Sécession des artistes viennois, deux jeunes (et malheureusement) riches noceurs décident eux aussi de faire un coup : Créer un assassin en choisissant, au hasard, un jeune défavorisé.

Victor qui passait par là va se voir offrir tout ce qu'il pourrait désirer - ou pas : des femmes - des cocottes à volonté (même si seule Mathilde l'intéresse), des repas dans les meilleurs restaurants - dont il se fait parfois jeter ...

Une vie tellement moins dure que celle de tailleur de pierre que lui promettait son père ... 

Victor se laisse griser ... mais jusqu'où ? 

Un scénario remarquablement servi par le dessin qui restitue à merveille la transformation viennoise du tournant du XXème siècle ...

A suivre pour le 2ème tome  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Voilà quelques temps que je rattrape mes lectures sur Lupano. Aimant particulièrement son style, je distille par ci par là ses titres pour en profiter et ne pas tomber dans la saturation.
L'assassin qu'elle mérite nous plonge dans Vienne en 1900 dans ce premier tome. On va suivre Victor, jeune "pauvre" qui doit vendre des roses dans la rue pour s'en sortir.
Son chemin va l'amener à croiser deux jeunes "riches" dont l'envie est de démontrer que l'accès à la richesse, même de manière momentanée, peut suffire à amener n'importe qui à un comportement déraisonné lorsque celle-ci est enlevée.

Comme beaucoup de titres de Lupano, ce dernier tire sur les classes sociales et ses divergences. On retrouve son écriture efficace et pleine de subtilité que l'on partage sa vision ou non.
J'aime sa façon de nous donner des personnages loin d'être manichéens et ce premier est une bonne mise en place pour aller plus loin pour Lupano.

Niveau dessins, Corboz nous livre de superbes planches et il excelle comme souvent dans les dessins des femmes dans la période 19e/20e siècle, un style qui l'a fait connaitre et dont on reconnait ici son goût particulier.

Ce premier tome est une bonne mise en bouche et appelle à lire la suite

Nous sommes à Vienne, en 1900. La ville est alors pleine effervescence. Alec est riche, provocateur, cynique et totalement désabusé par les relations humaines, l'Art (il achète les toiles des peintres à la mode juste pour y foutre le feu) et la vie en général. Un énième soir de beuverie, il expose un hypothétique projet à son ami : créer une oeuvre d'art vivante. En somme : transformer un petit gars innocent en créature immonde et sans moralités. le jeune Victor, pauvre et en conflit avec son père passait justement par là… Etonné puis comblé par tous les cadeaux d'Alec, il ne sait pas encore que sa descente aux enfers vient juste d'être entamée.

Voici donc une nouvelle version du mythe de Pygmalion.

L'assassin qu'elle mérite est une BD sombre et qui va aller en s'assombrissant. Il n'y a rien de drôle là-dedans, on le comprend rapidement. Ce n'est pas une nouveauté : j'aime les histoires historiques (qu'il s'agisse de livres, de BD ou de films). Donc le fait que cette histoire prenne place au tout début du 20ème, à Vienne, alors que les thèses antisémites commencent à s'imposer sur le devant de la scène… J'adhère !

J'aime les personnages sans moralité et j'ai craqué sur Alec, ce dandy méprisable et magnifique. J'ai beaucoup moins accroché sur Victor, le jeune innocent voué à être perverti. Trop candide à mes yeux. J'espère qu'il prendra plus d'épaisseur par la suite. le personnage féminin principale, soit Mathilde, qui travaille dans une maison close est peut-être un brin cliché mais le mystère qui l'entoure lui donne un charme particulier. Les boudoirs, les tenues des prostituées… tout est d'ailleurs magnifiquement mis en valeur.

Côté histoire, ce premier volume s'avère être riche en rebondissements. Pas le temps de souffler, on suit Victor dans les bas-fonds de Vienne, dans la maison close puis on s'accroche lors de son premier coup d'éclat, son premier acte de violence… qui va le précipiter encore plus bas. Bien entendu, la BD s'arrête juste à un moment stratégique et il me tarde de savoir la suite (le volume 2 est déjà sorti à ce jour).

En somme, et même si je n'ai pas eu de coup de coeur concernant le style du dessinateur, j'ai aimé cette BD particulièrement captivante. On plonge dans l'histoire avec une grande facilité et on se laisse piéger par un scénario particulièrement palpitant.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..