Les vieux fourneaux, tome 7 : Chauds comme le climat

Cette bande dessinée m'a fait sourire, mais malgré quelques répliques et jeux de mots assez drôles, j'ai trouvé que cet album avait un goût de réchauffé.
La recette est toujours la même, on en est déjà au septième volume, nos vieux fourneaux sont des irréductibles qui détestent la société de consommation, qui luttent pour les droits des plus faibles et ils ont de sacrés caractères, mais l'ensemble m'a semblé un peu poussif et répétitif.

On reprend les mêmes et on recommence.
Où on retrouve nos trois flamboyants vieillards chauds comme la braise, toujours en recherche d'une partie de rigolade et d'un moyen d'exprimer leurs colères.
Je n'ai mis que 2 étoiles et demie à cause du scénario qui est un peu mou du genoux avec une Berthe que je me demande encore ce qu'elle fait dans l'histoire ????
En revanche je donne 20 étoiles au dessinateur Paul Cauuet qui est toujours aussi exceptionnel dans chaque vignette avec un montage tendu comme un string qui donne une énergie visuelle digne d'un film de cinéma.
Les détails et la complexité de chaque case m'enchante, je passe beaucoup de temps à les disséquer pour ne rien perdre de l'exceptionnelle acuité du dessinateur. Un très grand bravo à lui et au coloriste Jérôme Maffre.

Je trouvais que la série s'étiolait avec les volumes 5 et 6. le 7ème revient aux fondamentaux des aventures anarcho gériatriques des trois pépés. Un peu moins consensuel, un poil moins convenu, un peu plus con tout court. Sympathique, mais sans surprise.