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4,16

sur 500 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En ce 1er mai, à Montcoeur, se tient le pique-nique de l'amitié et du vivre-ensemble. Une initiative de Mr le Maire, dont le vivre-ensemble est l'un des thèmes de sa campagne. Ce que ne manque pas d'ironiser le compagnon de Sophie qui s'étonne de ne pas voir, parmi les invités, les nombreux ouvriers agricoles, la plupart étrangers, des exploitations fruitières de la commune. C'est là qu'arrivent en grande pompe Berthe et Mimile. Cette dernière, un brin énervée contre les belles paroles du maire, ira jusqu'à lui planter une pique à brochette dans les fesses pour lui fermer un peu son clapet...
Pendant ce temps, à Paris, Pierrot, en tête de cortège, et Antoine remplissent les rangs des manifestations. D'ailleurs, ce dernier, voulant arrêter un casseur cagoulé frappant à coups de marteau la vitrine d'une banque, va subir les assauts de la police et se retrouver à l'hôpital...

Le « vivre ensemble », incluant l'entraide et la bienveillance, est au coeur de ce 7ième opus de nos papys qui ne s'entendent pas toujours mais qui, vaille que vaille, restent soudés et qui sont toujours aussi remontés contre... presque tout en fait ! Wilfrid Lupano y aborde également, pêle-mêle, les travailleurs étrangers, le racisme, la délocalisation, le chômage, les migrants, le réchauffement climatique, la violence... Autant (trop) de sujets qui donnent du rythme, certes, et pointent du doigt les travers, les contradictions de notre société, mais surtout donnent la sensation de trop en faire et de partir un peu dans tous les sens. Et si nos papys sont toujours aussi survoltés et attachants, cet album n'a toujours pas la saveur des premiers.
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Quel plaisir de retrouver nos vieux grincheux, même si je les ai trouvés un peu moins combattifs dans cet album. Il faut dire que « vieillir tue » lentement et qu'il est difficile d'être toujours à la hauteur. Ou plutôt à la bonne hauteur de ce que l'on souhaite. Comme Antoine qui court toujours les manifs mais qui souhaite une manif propre sans casse...

Et puis des occasions de râler dans ce septième opus, il y en a pas mal : le climat, la police, l'hôpital, les conditions de travail, l'argent, les ouvriers clandestins, le racisme ambiant, la jeunesse, les assurances, sans oublier les piques à brochettes... bref, nos papis n'ont pas fini de régler leurs comptes avec la société. Et ils sont prêts à accepter dans leur équipe des petits jeunes pour transmettre leur savoir et leurs revendications. Partager c'est important et le vivre-ensemble essentiel !

Notre trio de séniors, à la conscience politique toujours bien vive, continue de manifester joyeusement son mécontentement par des actions symboliques et des jeux de mots ironiques.
Qui n'en veut encore ? Moi moi moi...
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Le précédent « Vieux fourneaux » m'avait déçue, mais heureusement celui-ci m'a de nouveau bien déridé les zygomatiques !
Ce n'est pas tant par l'histoire elle-même, qui est un peu tarabiscotée en essayant de caser les travailleurs saisonniers migrants, la délocalisation des usines, le "vivre ensemble" faussement fédérateur, et les luttes syndicales.
Mais la tête de ces deux vieux anarchistes qui continuent à militer envers et contre tout, même au risque de leur vie en essayant d'arrêter un casseur qui défonce une banque, puis en se faisant charger par les CRS, est désopilante !
Comme un vieux couple, ils se disputent et s'assènent des « c'est pas en faisant griller des saucisses à l'arrière comme tes collègues de la CGT qu'on va changer le rapport de force » ou « maintenant que tu défends les banques en manif », avant de se réconcilier dans leur village natal où l'usine locale est ravagée par un incendie criminel...
On attend la suite, peut-être avec ce casseur de banque qui fait des confitures... (oui, pour comprendre il faut lire la BD...):-)
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C'est dans les vieux fourneaux qu'on fait les meilleures recettes !
Recettes garanties pour se dilater la rate.
Et même si il y a comme un petit goût de réchauffé dans cet énième album, c'est tellement savoureux qu'on en redemande !

On les adore nos vieux ronchons qui n'en loupent pas une pour revendiquer haut et fort leur engagement politique et social. Et dans cet album, il y a encore de quoi se mettre la rate au court bouillon : le réchauffement climatique, l'exploitation de travailleurs clandestins, les propos racistes, les Black blocs pendant les manifs, les policiers qui frappent dans le tas et envoie Antoine à l'hosto, la vieille Berthe qui s'attaque aux fesses du maire de Montcoeur...
Autant de sujets qui fâchent et qui font râler nos p'tits vieux.
Pour notre plus grand plaisir !
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Super chouette, mes vieux préférés sont de retour pour mon anniversaire ! J'en ai donc profité pour me faire offrir leur dernier album et me marrer intelligemment.

Les Vieux Fourneaux sont des râleurs, des vieux ronchons, des anarchistes, des manifestants, des vieux qui mettent les pieds dans les plats (surtout Pierrot), qui se mêlent de tout et qui n'hésitent dénoncer des choses à voix haute, là où les autres se taisent (ou ne savent rien).

Dans ce nouvel album, avec humour, le scénariste nous parle de ces sociétés qui font du chiffre à donf, sans avoir fait des investissements, sans avoir créé de l'emploi,… Mais pas que ça !

Le récit, comme toujours, secoue les consciences, nous réveille en piquant là où il faut, nous parle de notre société de consommation, de la montée du racisme, de l'intolérance, de l'esclavage, avec les migrants qui bossent pour pas cher, afin que nous puissions acheter des choses bon marché, que les petits producteurs puissent récolter leurs fruits ou légumes sans se ruiner en salaires, ou que d'autres puissent faire de grosses marges bénéficiaires.

Non, les problèmes de nos sociétés ne viennent pas des étrangers, non, ils ne sont pas coupables de tout, responsable de n'importe quoi (on aurait vu un barbu sur le toit de Notre-Dame le jour de l'incendie ! Porte nawak)…

Mais l'auteur ne se contente pas de tout balancer sans argumenter, sans dialoguer avec le coupable des exactions. Critiquer, balancer sur nos sociétés, c'est une chose, mais il faut aussi expliquer pourquoi des personnes basculent du côté obscur.

Bref, ce nouvel album est excellent et il fait du bien au moral. Nos petits vieux ont encore des choses à dénoncer, avec une virulence mâtinée de tendresse, qui nous fait rire et sourire.

Que ça fait du bien aux zygomatiques et au cerveau.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'ai été heureuse de retrouver mes vieux compères dans leurs nouvelles aventures.
Pour moi cette bd est excellente, des personnages attachants et beaucoup d'humour. Dans ce tome nos trois compères vont se battre suite à une attaque contre des travailleurs clandestins.
Je suis toujours aussi fan du graphisme et de la mise en couleur.
Le plus compliquer maintenant va être d'attendre le tome 8.
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Ils sont de retour et c'est déjà le tome 7 ! J'en suis étonné car, pour être honnête, je n'ai pas été un lecteur très assidu de la série... Mais j'avais envie de voir ce qu'il en était.

Montcoeur fête le vivre ensemble autour de son maire et autant vous dire que la fête ne va pas durer longtemps. L'album débute comme finissent les Astérix et on est vite embarqué dans un récit dynamique ... de manifs en incendies louches, de travailleurs sans papiers en dérive identitaire, ce tome 7 aborde de nombreux thèmes qui résonnent bien avec les problématiques actuelles.

Si l'aspect politique est toujours aussi présent et assumé, l'humour n'est pas en reste. Lupano propose un récit bien mené, les personnages sont toujours aussi forts et les dialogues très réussis, On se régale à suivre les échanges des vieux compères.

Le dessin est lui aussi à la hauteur. le trait vif et semi-réaliste de Cauuet apporte beaucoup de vie et d'entrain bien aidé par les couleurs de Jérôme Maffre.

Je dois dire que j'ai passé un vrai bon moment avec ce récit plutôt vénère et ces vieux qu'on a beaucoup de plaisir à retrouver. Comme quoi on peut concilier divertissement et engagement.
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Une fois de plus, nos trois lascars sont de toutes les manifs, de toutes les contestations, même si ils ne sont pas toujours d'accord.

Sens de la vie, définition du militantisme, confrontation entre générations, racisme, exploitation des ouvriers agricoles, immigration, violences : ce septième tome arrive à aborder pas mal de thèmes sans que ce soit lourd où superficiel. Petit coup de coeur pour le personnage de Berthe qui, une fois encore, est magistrale.
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Un bon cru d'après les critiques que j'avais déjà pu lire ! Je dirai même plus : un très bon cru. Je ne peux que reprendre les mots qui annonce le nouvel opus des « Vieux fourneaux » : « Lupano et Cauuet signent un nouvel épisode jubilatoire des Vieux Fourneaux, une série qui concilie engagement social affirmé et conscience politique éclairée, le tout servi par un humour joyeux et un humanisme contagieux ».

J'y ai retrouvé la verve et l'humour de Lupano, plus «réaliste » - enfin si on veut – que dans le précédent. J'ai adoré la scène où les forces de police (le PSIG) viennent chercher Berthe sur la plainte du Maire à qui elle a « perforé » le cul d'une brochette lors du « Pique-nique de l'amitié et du vivre ensemble » ! Si, si vous avez bien lu.

Sans compter les manif. à Paris, dans lesquelles Pierrot et Antoine sont toujours aussi solidaires. Mais là aussi, ça ne se passera pas comme d'habitude et ce sera au détriment d'Antoine qui aura bien du mal à s'en remettre.

Sans compter sur…

et puis sur…

Ca bouillonne, ça chauffe, ça explose ! Enfin bref, je ne vais pas tout dévoiler.

A découvrir de toute urgence !

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Chauds comme le climat, nos p'tits vieux ! Pourtant, du climat, il n'en est guère question finalement dans ce nouveau tome... on cause plus des difficultés à vivre ensemble, de respect, de tolérance. Et de rejet de l'autre... car même dans la petite bourgade rurale de Montcoeur, la peste brune prend racine.

Ce septième tome nous apporte son quota de punchlines et répliques bien senties (et il y a du bon !). Côté scénario en revanche, ça ronronne sérieusement, ça navigue presque à vue. Il y a un côté recyclage, exploitation du filon qui commence un peu à se voir. Paradoxal quand on connait les convictions politiques des principaux protagonistes...

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