AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 284 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vernon Subutex, bientôt la cinquantaine est viré de son appartement. Depuis deux ans sans ressources, il vivait grâce à la générosité d'Alex, un ami de jeunesse, devenu chanteur à succès. Alex vient d'avoir la très mauvaise idée de mourir d'une overdose dans la salle de bain d'une chambre d'hôtel. Plus personne pour payer le loyer, Vernon se retrouve dehors avec son carnet d'adresse et une clé USB qui contient les confessions du chanteur, confessions qui vont attirer bien des convoitises mais en attendant Vernon doit trouver un toit ce soir.

Ouf c'est du lourd, Virginie Despentes revient et ça va faire mal. La romancière passe notre époque à la moulinette : que sont nos amis de vingt ans devenus ? Galerie de portraits d'une incroyable justesse, Despentes embrasse Paris et étreint ses personnages avec empathie. de l'extrême droite à l'extrême gauche, bobos du Marais, SDF, motards de banlieue, Skins, Gays, Lesbiennes, Trans, bourgeoise de Passy, femmes battues, microcosme des Média, Facebook : Virginie Despentes affronte avec courage la France de ce début de XXI è siècle.

Phrases courtes et lapidaires, en peu de mots l'écrivaine croque un personnage, un univers, une situation, c'est un feu d'artifice d'images fortes et le lecteur est saisi par ce formidable savoir-faire. Mais bon sang ! Que le monde selon Virginie est sombre, glauque et sans espoir et qu'est-ce qu'on se met dans le pif et dans le gosier.

Les enfants du rock ont bien mal vieillis, les rapports humains sont-ils devenus si inhumains ? Vernon Subutex est un sacré connard, mais il a encore deux tomes à venir pour se racheter.

Contrairement au mois de mars et contrairement aux autres arts, le monde de l'édition ne s'est pas arrété de tourner en ce confinement phase 2 avec les clicks & collect mis en places dans les librairies et les sorties éditoriales qui sont pour la plupart maintenues en l'état.

C'est le cas notamment de l'évenement littéraire de cette semaine, l'adaptation par le dessinateur Luz, ancien de Charlie Hebdo de Vernon Subutex, la trilogie culte de Virginie Despentes.

Publiée aux éditions Albin Michel, qui crée cette année un département dédié au 9e art, ce "Vernon Subutex", qu'on a eu la chance de découvrir en avant première, ne déçoit absolument pas !Vernon Subutex, bientôt la cinquantaine est viré de son appartement. Depuis deux ans sans ressources, il vivait grâce à la générosité d'Alex, un ami de jeunesse, devenu chanteur à succès.

Alex vient d'avoir la très mauvaise idée de mourir d'une overdose dans la salle de bain d'une chambre d'hôtel. Plus personne pour payer le loyer, Vernon se retrouve dehors avec son carnet d'adresse et une clé USB qui contient les confessions du chanteur, confessions qui vont attirer bien des convoitises mais en attendant Vernon doit trouver un toit ce soir.
Commenter  J’apprécie          352
— Rock'n Roll Attitude —


Cartes sur tables, je n'ai pas lu la trilogie romanesque de Virginie Despentes, pas encouragé non plus par la très fade série télé que Canal+ avait commise – quand bien même Romain Duris ne déméritait pas dans le rôle éponyme…

Je ne me prononcerai donc pas sur la fidélité du premier des deux tomes (ne me racontez pas la suite) de cette adaptation cosignée par Despentes avec le dessinateur Luz, à moins que l'ordre inverse des protagonistes ne soit plus juste… L'investissement de Luz est en tout cas total : il ne se contente pas d'illustrer une oeuvre, il fait oeuvre lui-même.

La lecture récente de Testoterror du même Luz ne m'avait qu'à moitié emballé. La réussite est cette fois magistrale. Les dessins de Luz sont non seulement superbes, mais ils sont habités par le texte, ils l'épousent, ils l'exaltent. Avec cette histoire en particulier, le rock en général, Luz n'est pas en visite, il est chez lui (je me souviens qu'il collaborait autrefois avec les Inrockuptibles).

300 pages et un bon kilo sur la balance !

Je ne ferai pas l'article des retrouvailles et des rencontres, de l'errance et du glissement de Vernon, disquaire à la rue. Cette histoire subsume celle du rock'n roll au temps de la marchandisation, du rock comme musique, mais aussi comme mode ou art de vivre, énergie et colère, jeunesse et rébellion. Elle est aussi l'histoire du temps qui passe et des espoirs déçus.

« Et ce rêve qui était sacré a été transformé en usine à pisse », se morfond Alex Bleach dans le testament convoité par un inquiétant (meurtrier ?) producteur.

« Nous devenons tous des clients. le rock convenait à la langue officielle du capitalisme, celle de la publicité : slogan, plaisir, individualisme, un son qui t'impacte sans ton consentement. Aucun d'entre nous n'avait de plan de carrière. On a tout perdu. Mais nous ne parlerons jamais à égalité avec ceux qui n'ont jamais fait l'expérience d'une vie en tout point conforme à leurs rêves. »

Quelque chose me dit (la petite souris déglinguée ?) qu'avec la candeur et la droiture, avec l'intégrité d'un Vernon Subutex, il reste encore à espérer. Rendez-vous au prochain tome !
Commenter  J’apprécie          280
Le rabat de quatrième de couverture de cette géniale BD annonce la suite et la fin de cette histoire dans un deuxième et dernier volume. Je l'attends avec impatience ! Je n'avais lu aucun des trois tomes du roman de Virginie Despentes et je suis finalement très contente d'avoir découvert la descente aux enfers de Veron Subutex par l'intermédiaire d'une BD qui m'a fait l'effet d'un coup de poing. « Au moins disquaire, c'est un métier d'avenir » dit Jeannot à Vernon, musicien famélique, quand il l'engage comme vendeur dans son magasin de disques où se bousculent tous les fondus de rock. Et bien non, finalement. Devenu patron, Vernon devra fermer la boutique en 2006, et sa lente dégringolade se transformera assez rapidement en chute libre sans parachute.
***
Le milieu que fréquente Vernon se compose d'anciens potes ou clients, de musiciens, de fans, de parasites, de bobos, d'un odieux producteur et d'une enquêtrice pugnace, entre autres… La drogue sous différentes formes y joue un rôle central, comme le laisse entendre dès le titre le patronyme de Vernon et le nom de son ancien groupe : Chevaucher le dragon. Ainsi, certains personnages portent des noms, des pseudos ou des surnoms qui laissent entrevoir un univers : Subutex, bien sûr, mais aussi Alex Bleach (qui est un chanteur noir), Lydia Bazooka, Vodka Santana ou encore Pamela Kant. le texte occupe beaucoup de place et impose une lecture assez lente pour le savourer. Les dessins de Luz et les couleurs varient beaucoup selon les émotions ressenties par les personnages ou ce qui est raconté. Par exemple, les pages 30-31 : une partie de la tête de Vernon est représentée au milieu et en bas de la double page. de sa tête, sortent ses souvenirs qui remplissent des « cases » disposées en éventail. Elles retracent l'évolution d'Axel Bleach et ses relations avec Vernon. La mise en page m'apparaît innovante, originale et particulièrement variée. Certains dessins m'ont semblé plus que magnifiques : vers la fin, quelques traits sur un camaïeu de vert excellent à rendre le désespoir du personnage, Alex, en l'occurrence. Cette BD m'a plongée dans un milieu stupéfiant 😉 que je ne connaissais pas : un état des lieux plutôt qu'une critique sociale. À lire et relire, je pense.
Commenter  J’apprécie          253
Gros gros kif !

Malgré quelques craintes, le monde subutexien (ou vernionesque) est bien là.
Je ne vous ferais pas l'affront d'un enieme résumé. Retenez juste que Luz ne trahi rien, il met en image tout ce que Virginie Despentes a si brillamment écrit.
Les dessins enrichissent, apportent encore quelque chose à cette grande oeuvre littéraire française (oui, je sais, ce sont des grands mots mais c'est ce que je pense de cette trilogie).
Explosion de couleurs, explosion des traditionnelles cases de la bd. Libre, débridé, vif, bouillonnant, le trait de Luz capte tout l'esprit de Vernon Subutex.

Franchement bravo parce que c'était un peu casse gueule mais c'est un sans faute. C'est un exemple d'adaptation graphique. L'esprit et le sens du roman sont là, presque transcendés par le dessin. Vivement le tome 2.
Commenter  J’apprécie          210
J'ai découvert la trilogie Vernon Subutex de Virginie Despentes, il y a un peu plus de deux ans, dévorant les trois opus pratiquement à la suite : une triple claque littéraire ressentie comme une sorte de comédie humaine contemporaine, un roman fleuve, une étude de moeurs, une épopée moderne, une peinture réaliste et détaillée de la société française vue à travers le prisme du parcours de son fameux héros.
Peu de temps après sa sortie, j'avais eu l'occasion de feuilleter ce roman graphique à quatre main, mis en couleurs par le dessinateur Luz mais, me relevant à peine d'une opération de la vue, j'avoue que le graphisme et la police de caractère m'avaient alors un peu piqué les yeux…
Aujourd'hui à nouveau en pleine possession de mes facultés visuelles, je termine la lecture de cet album.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Vernon Subutes, je rappelle que l'intrigue en elle-même est assez simple…
Vernon Subutex, disquaire au chômage en fin de droits, se fait expulser de son appartement. Il sollicite tour à tour pour l'héberger ses ex-copines, ses amis ou encore des clients fidèles de son ancien magasin de disques.
Quand, à la mort d'Alex Bleach, une rock star, il se retrouve dépositaire de mystérieuses cassettes-vidéo, il disparaît dans Paris tandis que beaucoup de monde le cherche… Ce roman graphique est le récit détaillé de son errance urbaine et de ses rencontres.

Virginie Despentes au scénario et à l'écriture, une garantie de fidélité à l'oeuvre originale…
En effet, je retrouve les personnages qui m'ont déjà marquée lors de ma première immersion dans cet univers, une imposante galerie de portraits incisifs, taillés sur le vif, travaillés en finesse et en profondeur, , des hommes et des femmes qui nous ressemblent ou nous rappellent des gens que nous connaissons même s'ils évoluent dans un milieu de bobos très parisien…
Virginie Despentes décrit par le menu les pratiques sociales, les usages particuliers et les comportements d'un groupe de gens plus ou moins liés par la musique, le showbiz, les relations humaines… Elle décortique les codes, les règles et les dérives des réseaux sociaux… Elle nous place face à nos contradictions et nos préjugés…Elle évoque aussi des sujets d'actualité, économiques et politiques ou sociétaux comme la prise en charge des sans-abris, le port du voile ou la violence domestique… Virginie Despentes dresse des portraits particulièrement justes et ciselés de toutes les couches sociales, elle nous promène de l'extrême droite à l'extrême gauche, met sur le même plan les hétéros, les gays, les lesbiennes, les transsexuels, traite avec la même objectivité les SDF et les bourgeois. Il y a une belle neutralité dans son schéma narratif : c'est toujours très factuel, sans jugement.
Je reconnais le style à la fois oral, direct, sans tabou, se muant parfois en véritable logorrhée d'insultes, de grossièretés ou d'obscénités, originalement contrebalancé par des passages où, au contraire, le langage devient plus soutenu et recherché.

Naturellement, quand je lisais les romans, mon esprit échafaudait des représentations imaginaires très personnelles que les dessins de Luz ne corroborent pas forcément… Les physiques de certains personnages m'ont un peu surprise. J'ai préféré, du moins au début de ma lecture, m'imprégner des décors, des plans larges, revenant un peu plus tard sur les physionomies.
Dans Vernon Subutex, Virginie Despentes parle aussi beaucoup de sexualité et de pornographie ; ce ne sont pas les passages face auxquels je suis le plus à l'aise, loin de là. Dans le roman, c'est brut, posé, objectif et le lecteur en fait ce qu'il veut ; dans la BD, c'est représenté, dessiné et très « visuel »… Je ne m'y suis pas trop attardée, je l'avoue.
J'ai eu besoin d'un temps d'adaptation pour me réapproprier Vernon, tel que dessiné par Luz… Et puis, tout est redevenu plus évident, comme si j'étais happée par les planches détaillées, les ambiances colorées. Je sais déjà que je relirai cette BD, que je n'y ai pas tout vu, que certaines subtilités m'ont échappé. Quel énorme travail, quelle finesse dans les tracés, quelle recherche dans les atmosphères ! C'est foisonnant.

Après la claque littéraire, la claque graphique…
Un bel objet, à lire, relire, feuilleter…



Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          91
J'avais adoré la trilogie Vernon Subutex, plus particulièrement le tome 1. En revanche j'avais trouvé la série TV assez médiocre. Alors quelle belle idée de transposer l'univers de Virginie Despentes en BD, qui plus est, avec la collaboration de Luz.

Tout d'abord cette BD est une adaptation très fidèle des romans de Despentes. L'histoire, les personnages, l'ambiance. Tout ce que j'avais apprécié dans les livres, je l'ai retrouvé dans cette BD. Avec ce petit plus qu'est le style graphique de Luz. Il est sombre, écorché, très travaillé sur certaines planches. Limite psychédélique.

Cette histoire est une fresque vivante. Elle dépeint les paradoxes de notre société et permet de se faire croiser des mondes qui, dans la vie de tous les jours, se côtoient mais ne se touchent pas.

Le fait de transposer en BD une saga si riche en personnages permet d'identifier bien plus facilement les différents protagonistes et de visualiser beaucoup plus clairement l'histoire.

Certes, des passages sont effacés ou raccourcis, mais le plaisir reste le même.

J'avais moins accroché sur la suite de l'histoire dans la version livre, j'espère que le tome 2 de la BD me réconciliera, un peu, avec la fin de cette épopée.
Commenter  J’apprécie          80
Malgré un succès indéniable, des critiques partagées mais toujours passionnées, c'est ma première rencontre avec l'écrivaine que tout monde s'accorde à décrire comme la plus rockn'roll de l'époque.
Une sorte De Balzac des temps 2.0 qui brosse toute une génération bercée par les rifs, qui se réveille avec une sacrée gueule de bois aux prémices d'une nouvelle ère qu'ils n'ont pas vu venir.
Je ne peux m'empêcher de retrouver @Lestat (le vampire envoûtant d'Anne Rice) en Vernon, avec une furieuse envie de le retrouver dans la suite.
Quant à la collaboration auteure-dessinateur, elle porte le récit bien au-delà des mots en incarnant les personnages au plus juste.
Commenter  J’apprécie          70
Oooooh Vernon !
Je l'ai aimé dans un roman, et même deux romans. Je l'ai aimé dans un Romain aussi, enfin dans la série quoi, où il était interprété par Duris. Et puis maintenant dans cette adaptation graphique acide de Luz si contrastée avec la nature dépressive et nonchalante de ce looser magnifique ♡

Alors certes j'étais déjà complètement fan, déjà mordue, complètement accro et j'avoue ne pas être capable de savoir comment peut être digéré ce rail pour qui absorbe cette version où foisonnent les couleurs autant que les personnages, les idées et les situations.

Dans ces planches j'ai retrouvé tout l'univers que Virginie Despentes a créé autour de ce personnage atypique, ce pauvre type, disquaire au chômage qui n'a pas su trouver sa place dans le XXIè siècle. Vernon n'évolue pas et remarque à peine que le monde le fait autour de lui. Il se marginalise et on le regarde avec pitié. Pitié mais affection… affection de la même nature que celle que l'on éprouvait à l'égard d'un chat sauvage borgne mais mignon trouvé dans la rue.

L'histoire de Vernon Subutex, s'il en est encore qui ne la connaissent pas, est bien plus que celle d'un raté. C'est aussi celle de toute une époque, d'une révolte. C'est une cure de pessimisme glorieux. C'est une histoire d'amitiés, au pluriel. C'est une galerie de personnalités où chacune trouve sa place.

Et tout ça se retrouve ici, dans cet imposant roman graphique qui se lit pourtant en quelques heures. Qui nous consume, nous fait frissonner. On passe des couleurs chatoyantes aux pastels voire au noir et blanc. Perte de repères. On sombre avec Vernon. On espère qu'il ne passera pas à côté de la lumière de la vignette suivante. Encore raté. Décidément, mon pote.

Le texte n'est pas en reste. Il y en a beaucoup pour une oeuvre du genre. Et tant mieux. C'est toujours du Despentes. le verbe est franc, sec, n'épargne rien ni personne. Il faut prendre son temps pour lire et relire. Regarder et lire encore.

Bref, conquise. J'attends le deuxième et dernier volume avec impatience. Ça me laisse juste le temps de lire, enfin, le tome 3.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          60
Cette bande dessinée, adaptation des événements du premier tome et d'une partie du deuxième tome des romans "Vernon Subutex" de Virginie Despentes, est une superbe réussite !

J'ai retrouvé avec énormément de plaisir Vernon, ancien disquaire à la dérive, et la galerie de personnages qui gravitent autour de lui, tous aussi déjantés les uns que les autres.

L'univers graphique est parfait, nerveux, vif, coloré, parfois brouillon mais totalement maîtrisé. L'atmosphère qui se dégage de l'album correspond tout à fait à l'ambiance des romans.

J'ai maintenant hâte de découvrir la suite...
Commenter  J’apprécie          60
Le pitch est simple : un ancien disquaire à court d'argent se retrouve expulsé de chez lui. Il n'a pas le temps d'emmener beaucoup plus que quelques cassettes et une clé USB : le testament d'Alex Bleach, ami et vedette tourmentée du rock français.

Mais c'est surtout le prétexte à un traitement à la “comédie humaine” de l'entourage d'Alex et Vernon. Dans sa tourbillonnante descente aux enfers, Vernon cherche un canapé où dormir. Cela va l'obliger à renouer contact avec des connaissances, pour le meilleur et pour le pire. On explore quelques méandres de la société française des années 2010, sur fond de nostalgie et flashbacks répétés des années rocks 1990. Virginie Despentes enchaîne les thématiques : LGBT, femmes battues, industrie porno, relations parent-enfant, pauvreté, et bien sûr la drogue omniprésente.

Virginie Despentes est participante active du scénario, et l'interprétation graphique de Luz est remarquable. Il faut le dire : c'est dense. Une écriture en pattes de mouche, un trait énervé, des dessins psychédéliques, des scènes érotiques ou musicales particulièrement travaillées, des représentations mélangeant pensées, réminiscences et présent. On en prend plein la face ! Luz traite ses personnages sans fard, et certains gros plans et détails parviennent à nous faire partager les tourments et la détresse des personnages.

Un pavé graphique et musical de 300 pages qui ne laisse pas indifférent !
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (624) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5244 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}