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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après le Divan de Staline, pourquoi pas La baignoire de Staline? (J'aime beaucoup ces titres faisant référence à l'Histoire et aux objets triviaux du quotidien). Mais à la différence du premier où Joseph Staline trônait en personnage principal, le second nous entraîne dans l'actuelle Géorgie, patrie du petit Père du Peuple. Un thésard français, percepteur des enfants d'un oligarque, est retrouvé assassiné dans sa chambre d'hôtel à Tbilissi. Une série de meurtres semblables s'enchaînent dans la capitale, mettant en émoi l'ambassade de France, la police locale et les hauts dirigeants géorgiens. Les pistes d'enquête sont limitées et chacune d'elles aboutissent à un cul-de-sac. Jusqu'à ce qu'on réveille d'anciennes histoires d'espionnage datant de l'ère soviétique.
Renaud S. Lyautey a orchestré une intrigue policière très intéressante, d'autant plus qu'on n'entend peu parler de la Géorgie, un pays menacé à tout moment par l'ingérence russe.
Le roman se lit d'une traite et j'en ai tellement apprécié le style que je vais récidiver avec Les saisons inversées du même auteur.
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Qui mieux placé qu'un ambassadeur - Renaud S.Lyautey est ambassadeur de France au Sultanat d'Oman- peut nous proposer ce récit mi roman policier mi roman d'espionnage , où l'un des héros est un diplomate ? Un ambassadeur doué sans aucun doute pour l'écriture à la lecture de cette histoire passionnante fort bien ficelée.
On y fait connaissance avec l'inspecteur géorgien Nougo Shenguelia , qui a fait ses classes d'officier de police en France et parle donc parfaitement la langue de Molière. C'est par la découverte d'un meurtre à l'hôtel Marriott de Tbilissi que va démarrer son enquête au long cours . le meurtre d'un citoyen français, précisément employé comme professeur auprès de la progéniture d'un riche milliardaire géorgien. La nationalité de la victime va mettre en branle l'ambassade de France sur place qui va dépêcher sur place René Turpin afin de seconder la police géorgienne et d'organiser les formalités administratives pour le retour de la dépouille dans l'Hexagone.
Shenguelia et Turpin vont alors travailler de concert pour dénouer cette ténébreuse affaire aux multiples ramifications qui va nous ramener au temps de la guerre froide où les services secrets de l'URSS comme ceux de l'Ouest se livraient une véritable bataille afin de percer les secrets du camp adverse. Et dans ce jeu de billard à plusieurs bandes, les agents doubles avaient un rôle essentiel dans la transmission de fausses informations pour déjouer les stratégies de l'ennemi. Kim Philby était l'un de ceux-là et l'un des éléments essentiels sur lequel repose cette intrigue ( la couverture du livre est d'ailleurs un timbre russe à son effigie).
Le choix du terrain de jeu de la Géorgie sur lequel vont enquêter nos deux personnages principaux n'est d'ailleurs pas anodin : c'est ici qu'est né Joseph Staline comme son bras droit Beria. Un pays, occupé pour partie aujourd'hui par l'armée russe de Poutine qui ne souhaite en aucun cas que la Géorgie se rapproche encore plus de l'Union Européenne.
« La baignoire de Staline » est malheureusement une oeuvre posthume, l'auteur nous ayant quitté au printemps dernier. Fin connaisseur de la Géorgie , où il fut en poste pendant quatre ans , l'auteur ne se contente pas de nous guider à travers le pays et à travers ses spécialités culinaires, il nous offre un roman policier digne de ce nom où les meurtres s'enchaînent , crimes qui représentent les prémices d'une nouvelle intrigue digne de John le Carré. Une histoire d'espions et de jeu de pouvoir entre les blocs Est-Ouest. Une histoire où chaque service secret jouait sa propre partition et où l'Ours communiste représentait le pays et les idées à abattre par tous les moyens. L'auteur parvient à mêler ces deux intrigues, menées tambour battant par nos deux principaux personnages. Une fiction qui intègre habilement l'histoire bien vraie celle-là de la Géorgie et de ses relations mouvementées avec l'ogre russe.Un pays que l'auteur donne envie de mieux connaître et dont on verra sans doute l'équipe de Rugby venir fouler le gazon des stades français l'année prochaine à l'occasion de la Coupe du Monde de Rugby.


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Quel plaisir de lecture ce livre ! Entre roman policier et roman d'espionnage, le regretté Renaud S. Lyautey nous donne à voir la Géorgie d'aujourd'hui et l'emprise de la Russie sur ce pays.
"Vous voyez, jamais les Russes ne nous laisseront tranquilles. Nous sommes condamnés à vivre dans l'ombre de Moscou. (...) le message est clair, on ne quitte pas l'Union soviétique. Elle est toujours là. Impalpable. Menaçante. Omniprésente. Prête à frapper n'importe où."
Tout commence par un jeune étudiant français retrouvé mort dans une chambre d'hôtel. René Turpin, en poste à l'ambassade de France est désigné pour participer à l'enquête locale. Loin d'être passif, il va tout faire pour comprendre la raison de ce meurtre, qui, inlassablement le ramène au passé et aux affres de l'ex-URSS.
"En Géorgie, le passé vous sautait à la figure à chaque pas".
On avance avec lui dans les méandres du présent et de l'Histoire, tellement imbriqués l'un à l'autre, qu'ils éclairent et donnent une autre dimension à ce récit. L'histoire de Kim Philby, agent double, voir triple dont on ne sait pas à la solde de quel pays, il fut réellement, est tout simplement fascinante.
Merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour l'envoi de ce livre.
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Le meurtre d'un étudiant français dans un hôtel à Tbilissi, suivi de deux autres assassinats, un trafic de reliques staliniennes, une ville d'eau abandonnée, des espions double voire triple, un projet de musée sur la guerre froide à Washington, un oligarque féru d'animaux exotiques, les délices de la gastronomie géorgienne.

Voici quelques-uns des ingrédients réunis par l'ancien ambassadeur Renaud S.Lyautey pour concocter un thriller mâtiné de roman d'espionnage. Cela commence comme un thriller, avec trois meurtres par strangulation, et cela se termine comme un roman d'espionnage autour de la figure énigmatique de Kim Philby, fameux espion anglais ayant fait le choix de passer à l'Est.

L'enquête, confiée à un jeune policier géorgien, rapidement accompagné de René Turpin Conseiller de l'ambassade de France, nous mènera aux quatre coins de l'ancienne République soviétique, à l'Ouest près de la mer noire, là où la nomenklatura venait prendre les eaux, et à l'Est, à la frontière avec l'Azerbaïdjan.

Au-delà de l'intrigue assez plaisante qui connait bien des péripéties et des rebondissements, la toile de fond du livre, historique et géopolitique, relative aux relations de ce petit pays, terre d'origine de Staline, avec l'URSS, puis la Russie, est passionnante.
Actuellement candidate à l'Union Européenne, la Géorgie, en devenant indépendante en 1991, a perdu l'Ossétie du sud et l'Abkhazie qui représentent 20% de son territoire. Cette histoire nous fait diablement penser à celle de l'Ukraine.

L'auteur nous invite à nous pencher sur le sort de ses habitants, autrefois communistes, victimes des purges staliniennes quand Staline s'entouraient de géorgiens pour diriger l'empire, soucieux aujourd'hui de sortir de cette emprise et terrorisés par les risques d'infiltration.

Grâce à la connaissance et à l'amour qu'il a développés pour ce pays, sa culture et ses coutumes, Renaud S.Lyautey nous offre un livre attachant, instructif et agréable à lire.
Nous apprenons avec tristesse son récent décès.
Je remercie vivement Babelio et le Seuil pour m'avoir permis de découvrir ce roman.













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René Turpin, diplomate en poste à l'ambassade de Géorgie à Tbilissi, est appelé en urgence pour collaborer avec la police locale suite au meurtre d'un jeune ressortissant français. Quand un second cadavre est retrouvé avec un mode opératoire semblable et qu'il s'agit de l'ancien directeur du KGB en Géorgie, l'enquête va s'avérer plus corsée que prévue. Surtout quand elle prend la direction de Tsakltoubo, ancienne ville thermale fondée de toute pièce par Staline pour les communistes méritants...

Moi qui connais très peu l'histoire soviétique et encore moins celle de la Géorgie (je serais plutôt comme cet ami américain du héros contacté par téléphone et à qui il dit qu'il est en Géorgie : "oh tu es à Atlanta ?", "Non, la Géorgie, l'ex état soviétique !"), je craignais un peu en lisant ce roman d'être perdue dans des références et des faits qui ne me seraient pas familiers. Gros point fort de la baignoire de Staline, l'auteur réussit à nous immerger dans un pays et dans son histoire complexe, sans que ce soit jamais rébarbatif, lassant ou difficile à suivre. On glisse très vite nos pas dans ceux de René Turpin, ce diplomate bon vivant, fan de gastronomie géorgienne (et l'auteur nous fait saliver en nous décrivant toutes les spécialités locales), faux naïf qui compte sur ses amis pour expliciter certaines facettes de l'histoire ou de la culture locale qui lui seraient étrangères... ce qui permet au lecteur de profiter également de petites explications de ci de là. Ce roman est une vraie mine d'informations sur ce petit état du Caucase, terre natale de Staline, riche de cultures mêlées à la frontière des ex empires perse et ottoman avant de devenir une république soviétique et dont l'histoire moderne avec l'annexion par la Russie de certaines de ses provinces est malheureusement précurseuse de ce qui arrive aujourd'hui à l'Ukraine.

En plus de cette immersion dans un pays étranger et son histoire, l'auteur maîtrise la construction de son intrigue, sur une trame policière classique de meurtres en série entre lesquels les policiers essaient de tisser des liens. La tension monte petit à petit, les révélations et rebondissements sont bien dosés et la trame se complexifie peu à peu pour le plus grand plaisir du lecteur. Et quand en plus de l'histoire récente, le roman vient se heurter aux sombres heures de l'empire soviétique et à celles de la guerre froide avec son lot d'agents doubles voir triples et de paranoïa ambiante, me voici complètement happée par l'histoire et incapable de lâcher ce roman avant de connaître son dénouement.

J'ai appris avec tristesse qu'il s'agissait d'une publication posthume, l'auteur étant décédé juste après avoir écrit ce livre. Dommage car on sent qu'il a mis beaucoup de ses connaissances et de son expérience personnelle dans ce récit, je me réjouissais de lire son précédent titre (dans lequel René Turpin est également présent) et pourquoi pas les suivants. Je remercie Babelio et l'éditeur Seuil pour cette Masse Critique privilégiée qui m'a permis de découvrir ce roman, assez loin de mes lectures habituelles et vers lequel je ne serais sans doute pas allé naturellement. Je le recommande à tous les curieux, aux amateurs de polar bien ficelé et/ou de roman d'espionnage à l'ancienne : une belle découverte.
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Fin 2003, en Géorgie, tous les policiers du pays ont été licenciés pour mettre fin à des années de corruption. Des milliers de personnes ont été recrutées et ont été mieux payées. Nougo Shenguelia a été formé en France, puis a intégré la police.


En 2009, à Tbilissi, il est chargé d'enquêter sur la mort suspecte d'un étudiant, retrouvé dans une chambre d'hôtel de Tbilissi, la capitale de la Géorgie. La victime étant française, l'ambassade de France demande à René Turpin, un de ses collaborateurs, de participer aux investigations. le jeune homme était inscrit au registre des Français qui résident en Géorgie. L'adresse enregistrée était celle d'un milliardaire.


Des documents appartenant au défunt conduisent René Turpin et Nougo Shenguelia à Tskaltubo. Autrefois, ce lieu était appelé « la capitale du thermalisme ». « Vers 1926, Staline a décidé de faire du lieu un grand centre de cure » (p. 63). Il a fait construire une vingtaine de sanatoriums et il y possédait une datcha. Les mois qui précédaient sa mort, Sébastien Rouvre s'y était rendu de nombreuses fois, ce qui interpelle le policier. Il confie au diplomate, que comme de nombreux réfugiés d'Abkhazie, il connaît les lieux et sait qu'ils sont en ruine. Alors qu'ils explorent le site, ils sont informés d'un nouveau crime : un ancien cadre du KGB. Cette série se poursuit avec un troisième meurtre.


La baignoire de Staline explore le passé de la Géorgie, pays de naissance du dictateur. le roman s'attarde sur les actes de Kim Philby (1912 – 1988), un espion d'origine britannique, qui a embrassé la cause du communisme. C'est son image qui est représentée sur la couverture. Je ne connaissais pas l'histoire de cet agent double et j'ai aimé la manière dont elle s'intègre dans l'intrigue. Un mystère entoure sa vie. Où s'arrête la réalité ? Où commence la légende ?


Renaud S. Lyautey était diplomate. Pendant trois ans, il a exercé les fonctions d'ambassadeur en Géorgie. Aussi, il maîtrisait les enjeux géostratégiques. Il est décédé en 2022, d'un cancer foudroyant. Ses remerciements, rédigés en 2021, rappelaient que « A l'heure où ces lignes sont mises sous presse, environ 20 % du territoire géorgien sont toujours occupés par la Russie. » (p. 214)


J'ai beaucoup aimé ce roman d'espionnage, qui mêle le passé de l'Union soviétique et le présent de la Géorgie.


Je remercie sincèrement les Éditions Seuil et Babelio pour cette masse critique.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Dans ce roman d'espionnage géorgien, écrit par un ancien ambassadeur français à Tbilissi prématurément décédé avant même la parution de l'ouvrage, un enquêteur géorgien et un diplomate français vont s'allier pour tenter de faire la lumière sur la mort suspecte d'un jeune enseignant, français lui aussi.
Une enquête prenante, des références historiques pointues relatives à l'URSS stalinienne et à un célèbre agent double (voire triple), Kim Philby, une découverte de la Géorgie moderne toujours sous l'emprise de Moscou...
Tous les ingrédients sont donc réunis pour obtenir un excellent roman d'espionnage ethno-historique original. Seul (léger) bémol : la conclusion de l'enquête, assez décevante même si finalement totalement logique. Une belle découverte, en ce qui me concerne.
A noter, en fin de livre, l'émouvant hommage des parents de l'auteur, sous forme de poème en mémoire de leur fils.
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J'ai bien aimé me baigner dans cette baignoire là, prendre un bon bain de Géorgie.
Car sous couvert d'une histoire policière (un français est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel de Tbilissi) qui tourne en affaire d'espionnage, Renaud S. Lyautey rend hommage à la Géorgie, pays qu'il connait bien pour y avoir été ambassadeur. ll nous convie à une sympathique promenade dans ce territoire qui fut une espèce d'Eldorado russe (comme l'Algérie pour les français). Si le lecteur reste à l'abri, il se rend vite compte combien l'ombre de son puissant voisin est ancien maître reste omniprésente.
Une lecture plaisante.
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Cela ressemble à un polar, cela se lit comme un polar. Cela est un polar. Mais pas que.

Encore une fois, je dois cette lecture à Babelio qui me l'a proposé dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Car, il est certain que je n'aurais jamais lu ce roman sinon. Je l'aurais peut-être pris en main, attirée par la couverture mystérieuse, mais l'aurais reposé une fois la quatrième de couv' parcourue. Parce qu'un roman se déroulant en Géorgie, oui, désolée, ça ne me fait pas rêver de prime abord. Et j'aurais eu tort.

Déjà, Renaud S. Lyautey sait (ou plutôt savait) de quoi il parle. Ancien diplomate, ambassadeur de ce pays de l'ex-URSS (que les moins de vingt ans...), il a bien fait, je trouve, de placer son intrigue dans ce pays que l'on connaît peu (que je connais peu en tout cas), la Russie, l'Ukraine, pour ne citer que ces deux pays, faisant davantage parler d'eux, et pas que ces derniers temps. Alors, passées les premières pages où j'ai dû m'habituer aux sonorités géorgiennes (que quelqu'un se nomme Papouna, franchement), je dois bien admettre que j'ai très rapidement plongé dans l'intrigue, je me suis d'ailleurs laissé faire bien volontiers.

Alors, en soi, la partie polar, la traque, le côté enquête policière n'est pas des plus palpitant ou intéressant. Les propres protagonistes du roman finissent eux-mêmes par l'admettre. L'écriture en soi n'est pas non plus des plus incroyable. Elle est simple, sans fioriture (ce qui est très bien aussi), arborant également quelques écueils pour rendre le roman plus ancré, plus réaliste en quelque sorte (en appuyant sur la cuisine locale, en donnant des références un peu trop appuyées ou téléphonées).
Non, ce qui est vraiment génial dans ce roman est la partie consacrée à l'espionnage durant la guerre froide, par l'intermédiaire de Kim Philby, agent double ayant réellement existé. J'adore d'ailleurs quand j'apprends des choses dans un roman, et je me suis beaucoup documenté sur cet espion après ma lecture. Et, en prime, la guerre froide est une période de l'histoire qui m'a toujours beaucoup intriguée et plu. Oui, la vraie force de ce roman est d'ajouter du mystère au mystère... En un peu plus de 200 pages, Renaud S. Lyautey parvient le tour de force d'intriguer et de mener une histoire de bout en bout tout en créant des personnages attachants, notamment le jeune policier francophile.

En bref, j'ai passé un excellent moment de lecture et c'est un roman que je conseille, notamment aux lecteurs qui n'ont pas l'habitude des polars ou qui n'aiment pas les enquêtes où il y a beaucoup de sang ou de passages gores.

Un grand merci à Babelio, et particulièrement à Nathan, ainsi qu'aux éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre.
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Oseriez-vous fouiller dans des affaires sensibles soviétiques (qui plus est, sur place) pour vos recherches d'études ?

C'est ce que va faire un jeune ressortissant Français à Tbilissi, capitale de la Géorgie. Cette Terre-Natale de Staline sera le tombeau de Sébastien Rouvre, retrouvé mort dans un hôtel en 2009.

René Turpin, de l'ambassade, va assister les inspecteurs étant sur l'affaire. L'enquête va les mener sur les traces du dictateur et d'une grande ville balnéaire abandonnée à plus de 4 h de route du corps de Sébastien Rouvre...

Nous allons être bercés entre deux moments distincts : l'instant même de l'enquête et l'époque soviétique. Plusieurs hypothèses verront le jour, comme celle mettant en avant un possible trafic d'objets anciens vers d'autres pays : comme la baignoire de Staline.

Mais d'autres meurtres vont être réalisés, dès lors les traces mènent vers un célèbre espion Kim Philby. Quel est le lien entre un jeune Français et un espion du KGB ?

Je ne suis pas tellement polar, mais là c'est très bien écrit et le contexte historique est super intéressant. J'ai beaucoup apprécié et j'ai été très surpris. Cela me donne envie de découvrir la Géorgie, autre que par les médias.

" Renaud S. Lyautey est diplomate, et fut ambassadeur en Géorgie, ex-république de l'Union soviétique."
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