Lors d'une cérémonie organisée par son père à l'occasion de l'anniversaire de ses 10 ans, Kibandi rencontre son double : un porc-épic. Les deux êtres vont voir leur sort lié jusqu'à la fin de leurs jours.
Lorsque Kibandi meurt, le porc-épic est étonné de ne pas le suivre dans la tombe et d'être toujours en vie. Il va alors raconter son histoire au vieux baobab.
Une histoire des plus noires. le porc-épic dont on apprend le nom qu'à la toute fin du livre va devenir le bras armé de Kibandi. Dès que ce dernier est en conflit avec un autre habitant de son village, le porc-épic est chargé de s'en débarrasser. Les victimes vont se multiplier. le porc-épic assiste à une escalade macabre qu'il finit par ne plus cautionner. Il a de plus en plus de mal à obéir à son maître lorsqu'il s'agit de s'en prendre à des victimes "innocentes". Il se rend compte que son maître a de moins en moins de discernement et que cela va le perdre. Jusqu'à la victime de trop qui va causer la perte de Kibandi.
C'est un livre étrange que ces
mémoires de porc-épic. Étrange pour moi qui ne suit pas habituée à ce type de littérature qui mêle conte et philosophie. J'ai eu un peu de mal à me plonger dans cette histoire mais le style d'
Alain Mabanckou a finit par me happer. Un style fluide, aéré. Aucun point n'est utilisé dans ce roman mais cela n'est en aucun cas une gêne et donne un rythme particulier au livre.