Mémoires de porc-épic

Écrit sans point ni virgule (mais on s'y habitue très vite), ce conte donne la parole à un porc-épic.

Les animaux sont souvent utilisés dans les fables africaines. Ce porc-épic, tout droit sorti de l'imagination d'Alain Mabanckou a reçu le Prix Renaudot en 2006. Selon une légende africaine, on raconte que chaque être humain a un double. le jeune garçon nommé Kibandi a "hérité" d'un porc-épic, un double maléfique qui se charge des crimes que son maitre ne peut accomplir.

Lu une 1ère fois vers 2008, j'avais bien aimé cette histoire originale.
Aujourd'hui, je le trouve un peu maladroit, car Mabanckou m'a sorti de la magie du conte pour parler littérature et ouvrages fondamentaux.
Le charme s'est envolé ... dommage !

Alain Mabanckou nous plonge ici dans les histoires et les croyances de la tradition africaine.

Les êtres humains pourraient être accompagnés dans leur vie d'un double, un double animal, un double bénéfique ou maléfique. Et dans le second cas, les problèmes ne font que commencer... enfin surtout pour les autres.
Ainsi nous suivons la vie de Kibandi et de son double , un porc-épic à qui il demande de tuer encore et encore, de tuer tous ceux qui de près ou de loin peuvent lui avoir fait du tort. Mais cette folie vengeresse et meurtrière va bientôt s'emballer.

Toute cette histoire, écrite sans autre ponctuation que des virgules (ce qui est un peu perturbant) est le récit du porc-épic faisant le bilan de sa vie au pied d'un baobab.
Un livre un peu déroutant mais assez sympa à lire.

J'avais déjà lu Verre cassé du même auteur et la lecture de Mémoires de porc-épic m'a procuré un aussi grand plaisir. Ça se lit tout d'une traite, presque le souffle retenu. Peu de ponctuation dans ce cri du coeur d'un porc-épic philosophant sur les êtres humains et leurs superstitions.

Un porc épic,double nuisible d'un "cousin germain"des singes raconte sa vie de
meutrier à un vieux baobab...telle est le conte épique écrit parl'auteur africain
francophone qui revisite avec humour la légende locale.Trés original si l'on se
laisse emporter par l'écriture onirique.

Je n'ai pas accroché. Au bout de la page 54, j'ai jeté l'histoire et son double malfaisant !
Le narrateur évoque des périodes de la vie d'un enfant, ni drôles, ni utiles, ni profondes. On ne sent pas de fil conducteur et le style n'a rien de transcendant. Pourquoi continuer à s'investir dans cette lecture ?

Une fable savoureuse qui par le biais d'un porc épic montre les travers des humains. Un vocabulaire très riche qui nous donne la sensation d'être en Afrique.


A peine terminé, j'ai relu ce livre pour savourer cette "ambiance" africaine créée par la richesse du langage.

Ce petit roman procure des instants de lecture jubilatoire. Au premier abord très critique, assez prétentieux, voire dédaigneux vis-à-vis de l'espèce humaine, Porc-Epic m'est au fur et à mesure apparu comme un petit animal très attachant, et pas si sauvage que ça... Il est très bavard et se confie longuement au Baobab. (...)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Un roman onirique qui permet d'aborder sous un angle original la question de l'identité . Un livre écrit sans point à la fin des chapitres, comme un long récit qui ne s'arrête pas. Il se dégage de cet écrit une énergie hors du commun pour un européen.

Le narrateur est ici un porc-épic, double nuisible du jeune homme Kibandi. Il sera chargé par son maître de "manger" de nombreuses personnes dans le village, c'est-à-dire de les tuer, la nuit, à l'aide de ses piquants. Telle une fable, ce porc-épic narre ses aventures au pied d'un baobab.
Dépaysement garantit et livre très bien écrit.

Roman d'Alain Mabanckou. Prix Renaudot en 2006.

Une légende populaire africaine veut que chaque homme ait un double animal maléfique. Dans le village de Séképembé, Kibandi charge son double, un porc-épic, d'accomplir une série de meurtres pour son propre compte. le porc-épic relate la vie de son double humain, et les crimes qu'il doit accomplir.

Pas de ponctuation, ou si peu. Un livre écrit dans un seul souffle. Mais quel souffle! de l'ironie à chaque paragraphe, et une réflexion fine qui se cache entre les ligne, sur le pouvoir de l'homme, le mal dont il est capable et la puissance des croyances. A lire sans aucun doute!