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Ce que j'ai ressenti:

« Tout le monde a des secrets. Allez, dites-moi un des vôtres, et je vous dirai un des miens. Échange de bons procédés. »

Un secret, alors? Voyons voir…Qu'êtes-vous prêts, à révéler? Je ne parlerai pas tant que vous n'en ferez pas autant…

Mais, dans ces pages, c'est le duo Rebecca Smyth et Collins Braithwaite qu'on a le plaisir d'entendre…Et le moins que l'on puisse en dire, c'est que des secrets, ils en ont. Des tonnes. Mais, ils le cachent étonnamment bien, au regard de la société. Une patiente et son psychothérapeute, c'est habituellement, un lien fort, de confiance, d'une bonne volonté de part et d'autre…Sauf, que là, le trouble prend sa place. Les intentions, l'ambivalence de l'un comme de l'autre, nous emmène à garder notre vigilance, au plus haut degré…À moins que, ce ne soit l'auteur lui-même, Monsieur Graeme Macrae Burnet, qui se joue de nous dans ce thriller impeccablement mené?

« Pour préserver sa santé mentale, il faut s'évader. »

J'ai toujours été passionnée par la psychologie et l'étude des cas des troubles dissociatifs de l'identité, et ce que je préfère dans le genre Thriller, c'est justement, le thriller psychologique…La diversité des troubles de la personnalité est tellement grande, que l'imagination peut se glisser dans toutes les petites failles de ces esprits malades, et faire rejaillir de l'inattendu, voire, un double résistant…J'ai été bluffée par l'originalité, la forme singulière des carnets, le mystère omniprésent…En prenant le thème de l'alter-égo, l'auteur a matière pour nous faire ressentir des émotions très fortes, à mêler le vrai-faux des confidences, mais aussi, à créer un roman addictif et déroutant. Et c'est tout ce que j'attendais! Une très belle découverte!

« C'est de moi-même que j'ai essayé, en vain, de m'évader. »

Je ne tiens pas à en révéler plus sur cette lecture pour ne pas divulgâcher le suspense, mais il faut que je vous confie encore un petit secret: j'ai adoré! Parce que ce n'est pas seulement un thriller brillant, mais c'est une analyse pertinente sur la condition féminine dans les sixties. On sent une impossibilité d'agir, de s'exprimer, de prendre leurs envols chez toutes ces jeunes femmes qui se croisent dans ce cabinet, preuve du mal-être qui les habitent…Et si certaines, s'en sortent, d'autres ne trouvent pas d'alternatives à ce désespoir asphyxiant…Mon moi et mes autres inconnues, vous conseillent ardemment de faire cette lecture… « Maintenant que j'ai fini, je suppose qu'il est temps d'y aller. Je pense que ce seront là mes dernières notes. »
Lien : https://fairystelphique.word..
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Si vous avez l'impression que tous les polars se ressemblent, si vous en avez marre des schémas classiques avec une enquête et un flic, si quand vous voyez sur la quatrième de couverture qu'il s'agit ENCORE d'une histoire de disparition d'enfant, alors ouvrez sans tarder Une patiente de Graeme Macrae Burnet.
On a connu cet auteur écossais avec La disparition d'Adèle Budeau, l'Accusé du Ross Shire ou bien encore l'Accident de l'A 35, trois romans dont l'atmosphère semblaient très inspirés par Simenon ou même le cinéma de Claude Chabrol , deux références bien françaises pour un auteur écossais mais vivant en Alsace.
Cette fois l'auteur nous entraine à Londres dans les années 60 et joue avec virtuosité des frontières entre fiction et réalité.
Nous n'avons pas envie de dévoiler l'astuce que trouve Graeme Macrae Burnet pour nous plonger dans son histoire.
Véronica, pourtant promise à un brillant avenir, s'est suicidée et sa soeur, pour essayer de comprendre, va se retrouver dans le cabinet du célèbre psychanalyste qui la suivait, Collins Braithwaite.
Pour brouiller les pistes, elle endosse une fausse identité : Rebecca Smith, une personnalité qui va devenir de plus en plus envahissante alors qu'un véritable jeu pervers et dangereux s'engage entre elle et le psychanalyste.
C'est très intelligent, à la fois drôle (la jeune femme, élevée par une mère qui voit toute femme comme une Jézabel, a une vision de la vie et du sexe qui m'a beaucoup fait rire) et sinistre ( car que de solitude dans ces vies que nous montre l'auteur).
Un thriller totalement atypique et brillant qui piège son lecteur dans un maelstrom de faux semblants et de vertiges insensés!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce livre est à la fois une biographie fictive, un thriller, un roman psychologique.. Beaucoup de facettes donc pour ce livre original qui nous parle de la vie du psychothérapeute Collins Braithwaite, adepte des théories du psychiatre RD Laing, l'un des tenants de l'"anti-psychiatrie", qui condamanait la pratique de la psychiatrie sous des formes institutionnelles et médicales.

Le titre anglais est évocateur "Case study". Au départ de ce récit, le narrateur est contacté par un inconnu qui va lui remettre des mystérieux carnets écrits par sa cousine et qui relate les séances qu'elle a eues chez le psychothérapeute Braithwaite, qu'elle tenait pour responsable du suicide de sa soeur. Afin de mener son enquête, elle a consulté Braithwaite sous une autre identité, celle de Rebecca Smyth. En effet, dans son livre "Antithérapie", Braithwaite évoque le cas de différents patients, évoqués sous d'autres noms bien sûr, et l'un d'eux rappelle étrangement le cas de Veronica, la jeune femme qui s'est jetée du haut d'un pont.

Le thérapeute va-t-il deviner la supercherie? Les séances de thérapie vont parfois être tendues et mettre à mal la résistance de la pseudo Rebecca qui va entretenir son personnage de jeune femme pleine d'assurance mais qui a en elle-même des fêlures.

En tout cas cela sera l'occasion de voir l'étendue du cynisme de Braithwaite et on se pose beaucoup de questions sur ses qualités de thérapeute.

Le livre dégage une atmosphère intéressante, à la fois une tension psychologique et une évocation du Londres du début des années 60, juste avant le "swinging London". La famille Grey dont il est question est plutôt conservatrice. Veronica est la fille préférée du père car elle est brillante et fait des études de maths à Cambridge.

Je remercie Babelio de m'avoir fait découvrir cet écrivain écossais Graeme Macrae Burnet, qui a beaucoup de talent pour nous immerger dans un univers coloré où on a du mal à distinguer le vrai du faux. Par contre le psychiatre RD Laing a bien existé...
L'auteur va mélanger les carnets de "Rébecca" avec la vie du thérapeute.

La variation autour du thème de l'identité est intéressante aussi: la soeur de Veronica a parfois du mal à se retrouver dans le personnage de Rébecca qu'elle construit pas à pas. Rebeccca va être disruptive, va briser les codes, loin de l'originale quelque peu coincée..

Une belle construction pour ce roman.. J'ai regretté toutefois un rythme parfois un peu trop lent, et j'aurais aimé plus de détails de psychologie dans les séances avec le docteur Braithwaite...



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Lorsque Veronica se suicide, sa soeur est convaincue que ce sont les thérapies du docteur Braithwaite qui l'ont poussée à bout. Elle va alors décider de se faire passer pour Rebecca Smyth, et demander rendez-vous chez ce thérapeute, pour tenter de découvrir la vérité. Il va alors s'ensuivre une confrontation faite de faux-semblants entre la jeune femme et son thérapeute.

Il s'agit ici d'un roman psychologique du début à la fin. Il ne faut donc surtout pas s'attendre à de l'action, sous peine de se retrouver fortement déçus. Par contre, si vous aimez les romans dans lesquels la psychologie des protagonistes est décortiquée, je ne peux que vous conseiller cette lecture.

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette lecture, qui nous montre les méandres des pensées de Rebecca. L'analyse psychologique est fine, et tout nous est narré selon sont point de vue puisque les carnets sont rédigés par elle-même.

Ces carnets sont entrecoupés par des passages de la vie de Braithwaite, et l'on oscille donc entre le quotidien de Rebecca et celui de son thérapeute. J'ai assisté avec appréhension la manière dont Rebecca paraît perdre pied, en d'assimilant peu à peu a une nouvelle identité.

La plume est très fluide. Comme je l'ai dit précédemment, tout passe par la psychologie et il y a donc très peu d'action. Malgré tout, cela se lit très rapidement.

Un roman qui explore la psyché de la protagoniste et dans lequel l'action ne tient pas sa place, puisque tout réside dans la psychologie. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Une fois de plus Graeme Macrae Burnet invente une genèse à son nouveau roman, il semblerait que le procédé fasse partie intégrante de sa griffe littéraire.

Le roman se présente sous la forme de cinq cahiers prétendument rédigés par la narratrice. Cahiers dans lesquels elle cherche à faire progresser son enquête à charge contre Collins Braithwaite. Concrètement on la voit plutôt se débattre avec cette fausse identité qu'elle s'est construite, il faut dire que ce double lui permet d'outrepasser ses propres limites et faiblesses.

Chaque cahier est suivi par des éléments biographiques concernant Braithwaite, éléments regroupés par l'auteur au terme de ses soi-disant « longues recherches » sur le personnage, son parcours et son oeuvre.

La construction de l'ensemble est plutôt bien menée et ne saurait souffrir d'aucune critique quant à la qualité rédactionnelle, au contraire c'est même agréable à lire. Si la dimension psychologique est bel et bien présente dans l'intrigue, mais je m'attendais à un véritable bras-de-fer psychologique entre la narratrice et le psychothérapeute (c'est plus ou moins ce que nous promettait la quatrième de couv') alors que dans les faits, les échanges sont bien souvent à sens unique. C'est davantage la personnalité de la narratrice qui est décortiquée en profondeur.

Pour étayer son aspect vrai-faux documentaire, Graeme Macrae Burnet n'hésite pas à faire intervenir dans ses recherches de nombreuses personnalités – scientifiques ou artistiques – ayant bel et bien existées et à les faire interagir avec son fameux Collins Braithwaite. Là encore les éléments s'emboitent bien et viennent consolider la crédibilité au récit.

L'auteur ne fait rien pour nous rendre le personnage de Braithwaite sympathique, ce type est puant de vanité, imbu de lui-même, prétentieux et orgueilleux. Inutile de préciser que l'on attend avec impatience le moment où il tombera de son piédestal.

Pas grand-chose à dire de la narratrice sinon qu'on a une forte envie de lui gueuler de se sortir les doigts du cul plutôt que de se planquer derrière un double fictif qui va peu à peu la bouffer de l'intérieur.

Bref, aucune empathie pour les deux personnages qui portent le récit. Ajoutez à cela une pointe de déception quant au déroulé même de l'intrigue, et vous comprendrez que je referme ce bouquin avec un sentiment mitigé. Je ne peux toutefois pas ignorer l'incontestable talent de narrateur de Graeme Macrae Burnet, jusqu'à la dernière phrase de son roman, il veut nous faire croire à sa supercherie.

Je serai tenté de dire que c'est la quatrième de couverture qui saborde partiellement le roman, sans cette promesse – non tenue – d'un intense face à face psychologique, nul doute que j'aurai été nettement plus emballé par cette lecture.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Si le lecteur s'attend à un thriller haletant avec des twist à chaque seconde page, qu'il passe son chemin. Les éditions Sonatine publient souvent ce type de thrillers et c'est la raison pour laquelle je voulais prévenir les lecteurs que ce livre fait exception à la règle. En revanche, si vous êtes intéressé-e par tout ce qui touche à la psychanalyse et aux faux-semblants, vous serez conquis par cette histoire se déroulant à Londres au cours des swinging sixties, une époque marquant la fin de la vieille Albion et annonçant l'ère moderne et progressiste du Royaume Uni, avec l'avènement de la culture pop, l'émancipation de la femme, mais aussi la profusion de psychiatres et pseudo-psychiatres, à l'instar de ce que connaissaient les américains depuis quelques décennies déjà. C'est dans ce contexte que nous retrouvons Graeme Macrae Burnet, l'auteur écossais qui nous a enchanté avec ses polars à la Simenon, son style bien particulier et sortant des sentiers battus, qui nous dresse le portrait de deux personnages hauts en couleur, le psychiatre Braithwaite et sa patiente Rebecca. Je vous laisse le soin de découvrir ces deux personnages centraux et leur histoire. Comme d'habitude Burnet mélange avec brio réalité et fiction. A mon humble avis, il y parvient encore mieux que dans ses livres précédents, brouillant les pistes, faisant effacer la ligne entre le vrai et la faux. Une véritable réussite.
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Dans le Londres des années 60, Veronica, jeune femme à l'avenir radieux, se suicide en se jetant d'un pont. Pour ses proches, cette perte est aussi choquante, qu'incompréhensible ; aussi, lorsque sa soeur cadette fait le lien entre un cas d'étude dans le livre d'un psychothérapeute en vogue et Veronica, celle-ci se persuade que ce mystérieux Collins Braithwaite n'est pas innocent dans le décès de sa soeur. Prête à tout pour comprendre ce qui a poussé sa soeur à en finir, elle décide de prendre rendez-vous auprès du thérapeute sous une fausse identité : Rebecca Smyth est née.

On pourrait croire que l'histoire s'arrête là. Seulement voilà, les apparences sont trompeuses chez l'auteur écossais et un récit en cache souvent un autre. Ainsi, dès les premières pages, Graeme Macrae Burnet se joue de son lecteur et l'engage à démêler le vrai du faux… à moi que le faux ne soit que du vrai. Ou inversement. Parce que, finalement, une vérité n'existe-t-elle pas que si, et seulement si, une conscience la perçoit comme telle ?

Au fil des pages, ce sont différentes vies qui vont se croiser.

Celle de Rebecca Smyth, d'abord, dont le lecteur ne connaitra jamais que cette fausse identité. Comme si elle était invisible, irréelle… pourtant, sans identité réelle, existe-t-on vraiment ?

Celle de Veronica, pour qui la réalité était trop difficile à supporter et qui a préféré en finir.

Celle d'Arthur Collins Braithwaite, ensuite. Ce thérapeute au sommet de sa gloire dans les années 60 et tombé dans l'oubli le plus total depuis… Pourtant, s'il ne reste aucune trace de notre passage sur terre, aucune conscience ne nous perçoit. Et si tel est le cas, pouvons-nous réellement dire qu'il a existé ?

Et puis, l'histoire par laquelle tout est arrivé, celle de Graeme Macrae Burnett, qui s'est vu confier d'étranges carnets rédigés par la lointaine cousine d'un certain M. Grey. Une cousine qui, voulant comprendre le geste de sa soeur, s'est inventé une identité pour rencontrer le thérapeute de cette dernière.

Quatre vies pour un récit ou quatre histoires pour une fiction ? En ouvrant ce livre, ce sera à vous de choisir. Car, comme le dit si bien Jacques Lacan, contemporain de notre cher Braithwaite : « Je dis toujours la vérité : pas toute, parce que toute la dire, on n'y arrive pas… les mots y manquent… c'est même par cet impossible que la vérité tient au réel. »

Alors, fiction ou réalité ? Va savoir…
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Un livre que j'ai saisi par hasard, mais j'avoue qu'entre la photo de couverture (cet oeil ouvert et ces longs cils qui m'ont fait bizarrement penser à une certaine scène d'Orange Mécanique) et l'éditeur Sonatine, je me suis retrouvée comme le chien de chasse qui repère une proie. Je ne l'ai pas regretté.
4 histoires se mêlent ici :
- celle de l'écrivain, Graeme Macrae Burnet (rigolo non, il a un nom en trois parties comme le psychanalyste ...) auquel on va adresser des cahiers, car il s'est intéressé au très étrange, sulfureux et charismatique Arthur Collins Braithwaite, psychanalyste partisan d'une nouvelle thérapie, d'une nouvelle façon d'aborder celui qui s'interroge sur lui-même.
- celle d'une jeune femme pleine d'avenir (études prestigieuses à Cambridge, esprit vif, petit copain délicieux), Veronica, 23 ans, suicidée. Je l'ai tout de suite vue Veronica, comme l'actrice Veronica Lake, glamour, blonde, la mèche en zig-zag impossible à reproduire sans 3 heures de brushing.
- celle de sa soeur, la surprenante et complexe "Rebecca Smyth" (ce prénom Rebecca ne semble pas un hasard car dans le roman éponyme de du Maurier, elle occupe tout le livre par sa mort, sa beauté, son charme et sa dangerosité), dont je n'ai pas trouvé le prénom dans le roman. Elle est un puzzle dans un labyrinthe. Elle semble être inexistante, mais elle est là, elle observe. Elle voit mourir sa mère lors d'une promenade sur les falaises, elle dérobe des petites choses dans les grands magasins, elle exerce un métier de secrétaire auprès d'un agent de spectacle (M. Brownlee) totalement ringards, elle a une perception du monde et d'elle-même, déformé. Elle n'arrive pas à communiquer avec son père, qui s'entendait si bien avec Veronica.
- celle d'Arthur Collins Braithwaite, l'enfant, le jeune homme, son milieu social (entreprise familiale construite par papa, réussite sociale certes, mais pas intellectuelle), ses études à Oxford, son séjour en France. Collins Braithwaite était aussi écrivain et Veronica y apparaît dans un de ses écrits, sous le pseudonyme transparent de Dorothy et sa soeur est persuadée que le psychanalyste est responsable du suicide de cette dernière.
Ce drôle de roman, intriguant au possible, nous entraîne dans une spirale : celle du temps, celle de l'individu. Veronica n'est qu'un prétexte, la patiente est Rebecca Smyth, une patiente qui ne sait plus bien qui elle est ou même si elle a jamais été quelqu'un pour ses parents, sa soeur ou elle même. Gabriel Garcia Marquez disait : "Nous avons 3 vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète". Qu'est ce qui se passe quand deux imposteurs se rencontrent, même et surtout si ils sont intelligents ? Un roman à découvrir vraiment
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Je me suis intéressée à ce livre parce qu'il fait partie de la sélection pour recevoir le Prix The Booker Prize 2022 et je dois dire que le résumé m'a fait très envie.

La psychologie me fascine autant qu'elle me fait peur alors je n'ai pas hésité très longtemps pour me plonger dans ce livre.

Je ne saurais déterminer s'il s'agit d'une fiction ou de faits réels, j'ai essayé de faire des recherches, je n'ai pas trouvé de Arthur Collins Braithwaite, je suppose donc qu'il s'agit d'une fiction mais je dois dire que l'auteur a semé le doute dans mon esprit car le livre est écrit de la même manière qu'un récit ou une biographie.

Je me suis quand même laissée emportée par l'écriture mais je pense que ce livre ne plaira pas à tout le monde, moi-même, j'ai préféré certains passages à d'autres.

J'ai trouvé assez moyen l'histoire du psychothérapeute Collins Braithwaite par contre j'ai adoré quand sa fameuse patiente a prit le relais et a raconté son histoire. Les deux récits s'alternent, ce qui fait que le temps n'est pas trop long sauf sur la fin, vous savez ce fameux moment où on a hâte que ça se termine.

La fin est un poil décevante et finalement le plus intéressant (je veux parler de la relation du psychothérapeute et de sa patiente) à été bâclé et n'a finalement que très peu d'intérêt alors que c'est ce qui est mis le plus en avant dans le résumé. C'est dommage car à mon humble avis, il y avait du potentiel pour créer une histoire à couper le souffle et qui aurait pu me marquer pendant très longtemps !

Allez maintenant place à la lecture suivante… NEXT !
Lien : https://deslivresmonunivers...
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Parmi tous les genres de littérature, ma préférence va aux thrillers psychologiques. Quand j'ai une baisse de moral, par exemple, je me plonge dans un bon petit thriller pour me rebooster. Cela peut paraître bizarre, mais je ne suis pas la seule à faire ça. Quand j'ai vu La patiente de Graeme Macrae Burnet sur NetGalley, je me suis dit que cette lecture serait parfaite comme doudou et pour me faire oublier mes dernières lectures numériques qui ont été petites déceptions. Spoiler : bof.

L'histoire démarre de manière originale : l'auteur Graeme Macrae Burnet qui se documente sur le psychothérapeute Arthur Collins Braithwaite qui a exercé dans les années soixante en s'intéressant à une thérapie innovante, reçoit les journaux intimes d'une jeune femme écrits alors qu'elle consultait Braithwaite. le roman alterne entre le journal et la biographie de Braithwaite écrite par Graeme Macrae Burnet, qui finit par nous questionner : Braithwaite a-t-il existé ? Spoiler : nan, je ne vous dis pas !

La soeur de la jeune femme qui consulte le psychothérapeute, Veronica, s'est suicidée à vingt-trois ans alors qu'elle semblait avoir tout pour être heureuse. L'autrice des journaux intimes pense reconnaître sa soeur dans un portrait fait par Braithwaite. Elle décide donc de le consulter pour en savoir plus et tenter de comprendre le geste de sa soeur. Mais pas sous son nom pour ne pas être reconnue. Elle se crée donc le personnage de Rebecca Smyth, une femme complexe et décomplexée qui offre à notre jeune femme une liberté qu'elle ne s'autorise pas.

Tous les éléments sont réunis pour passer un moment un peu en apnée, un peu inconfortable, un peu malmené. En avançant dans l'histoire, on découvre l'alter ego de Rebecca Smyth s'effacer et vaciller. Un psychothérapeute que personnellement je fuirais comme la peste tant il semble fou et même malsain (là, c'est mon point de vue, je reste persuadée qu'un type comme lui finirait par me broyer).

Je n'ai absolument aucune idée de pourquoi je n'ai pas accroché. Peut-être l'atmosphère générale ? Quoi qu'il en soit, si j'ai bien aimé, le rendez-vous n'a pas eu lieu avec La patiente. Dommage. Mais il n'a surtout pas eu lieu avec le psychothérapeute et là franchement, ouf !
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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