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3,29

sur 108 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Michel Lafon pour m'avoir permise de lire, de découvrir et de pouvoir critiquer ce livre.

Alice est une jeune fille vivant Ferenwood, une ville aux milles couleurs.
Le père de celle-ci a disparu, il y a de cela trois ans et la famille de la jeune fille ne s'en ai jamais remis. Alice a également une particularité qui la distingue par rapport aux autres habitants: elle est physiquement incolore. A Ferenwood, chaque enfant atteignant l'âge de douze ans, sont prié de se présenter devant un Jury afin de montrer leur différente capacité magique. Alice n'a pourtant qu'une seule idée en tête, celle de pouvoir retrouver son père. Et la seule personne qui va l'aider, n'est autre que le garçon qu'elle déteste le plus au monde: Oliver.

Personnellement, cette histoire a une petit côté Alice aux pays des Merveilles ( pas complétement bien-sûr, pleins de choses sont différentes), c'est surtout cet autre monde de l'Ailleurs qui est très particulier et fascinant.
Je n'ai jamais lu les autres ouvrages de Tahereh Mafi, Au pays de l'Ailleurs est donc le premier roman que je lis de cette personne et je n'ai aucune connaissance de sa précédente saga.
Ceci dit, j'ai moyennement aimé le roman par les côtés un peu long de certaines parties de l'histoire mais honnêtement, la fin mérite d'être découverte !
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Alice est une jeune fille qui habite un monde magique. Délaissée par sa mère depuis que son père a disparu, elle attend impatiemment de pouvoir présenter son talent pour ses 12 ans et ainsi vivre de folles aventures.

Un livre dans un monde complètement déluré où toutes les conventions tombent. Un style unique.
Une jolie histoire
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Il s'agit d'un de mes premiers pas en fantasy... Alors je ne suis peut-être pas encore assez habituée ou perméable au genre!
J'ai trouvé le début très long avant d'obtenir suffisamment d'éléments clairs sur l'univers. J'ai eu la sensation que l'autrice met le suspense sur le fonctionnement de l'Univers et du don d'Alice, l'héroïne. Et pour ce faire, il y a, je trouve, beaucoup de maladresses, de répétitions et un peu de confusion...
Les péripéties se ressemblent trop à mon goût et la fin arrive trop vite et me paraît bâclée...
Néanmoins, j'ai trouvé l'idée de l'univers très intéressante et le duo Alice-Oliver très riche, mais j'aurais souhaité que ce soit plus approfondi...
Peut-être que ce titre fonctionne mieux auprès du public cible, qui doit être adolescent je suppose puisque les héros ont 12 et 13 ans.
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Ce roman est comme un rêve loufoque par 39°C de fièvre...



Voilà, et c'est le moins qu'on puisse dire, un roman surprenant et qui sort vraiment de l'ordinaire. Est-ce une bonne chose ? C'est pour répondre à cette question que je vais tacher de vous donner mon avis sur cette nouveauté Michel Lafon.

Tout d'abord, rien, et surtout pas la couverture ou le résumé, ne vous prépare à la lecture que vous vous apprêtez à découvrir. Et quand je dis rien, c'est rien du tout. Dès les premières lignes, la surprise est de taille.

Franchement, et surtout après avoir découvert la plume (et le genre) de l'auteure avec la saga Insaisissable, j'étais à des années lumières de m'attendre à ce que j'ai découvert dès l'ouverture de ce roman très particulier.

Pour tout vous dire, j'ai d'abord pensé que je n'aimais pas du tout, d'ailleurs. Je sortais juste d'une lecture qui m'avait enthousiasmée au plus haut point, et la cassure de style fut très, très brutale !

Pendant toute la première moitié de Au pays de l'ailleurs, je me suis demandé si j'allais savoir le finir, avec l'impression que je n'adhérais pas du tout à ce style vraiment bizarre, ni à cette histoire vraiment loufoque.

Et puis... La magie a fini par opérer tout de même, alors même que je n'y croyais plus. (alors bon, passer toute la première moitié d'un livre à se demander si on va savoir arriver au bout, je n'allais tout de même pas finir sur un coup de coeur, c'est certain, mais je reste sur une note positive car au final ma lecture m'a tout de même procuré du plaisir :) )

Ce livre est un doux mélange entre le surréalisme sans queue ni tête d'Alice au pays des Merveilles, et la poésie ingénue de le petit prince. Et je suis absolument certaine que ce sont ces deux romans qui ont servi de base d'inspiration à Tahereh Mafi pour nous raconter cette histoire pour le moins tordue et spéciale.

En effet, l'héroïne, qui s'appelle Alice, (COMME DE PAR HASARD !) est une jeune fille un peu butée et têtue, mais pas méchante pour un sou, qui aime divaguer et se laisser bercer par la beauté, la couleur, la magie. Elle vit dans un pays, d'ailleurs, qui en est entièrement constitué. (de magie). Et ce qui se remarque le plus, au pays magique de Ferenwood, c'est la couleur. C'est le pays le plus coloré qu'on puisse imaginer. A ferenwood, plus on a de pouvoir, plus on est coloré ! Les gens, comme les paysages, ne sont qu'un arc-en-ciel des plus joyeux. Mais Alice se sent à part, et pour cause, elle est totalement dénuée de couleur. Aussi, les gens semblent se méfier d'elle, ne pas l'apprécier, et, le jour de sa présentation (A 12 ans, les enfants viennent présenter leur talent magique principal au cours d'une démonstration) Alice rate totalement sa prestation, ainsi que tout le monde s'y attendait, semble-t-il. C'est le moment où tout va basculer pour elle, quand elle cherchera à fuir la honte et l'humiliation qu'elle ressent, et qu'elle décidera, sur un coup de tête, d'accompagner un jeune garçon qu'elle ne supporte pas, pour l'aider à remplir la mission qu'on lui a confiée à l'issue de sa propre présentation. Tout plutôt que rester chez elle et subir l'humiliation de son échec. Alice va donc partir dans une contrée dont elle ignorait l'existence, le pays de l'Ailleurs, avec Oliver, et vivre une grande aventure. Car si elle pensait savoir ce qu'était la magie en vivant à Ferenwod, elle va comprendre que sans les règles imposées par son pays, la magie peut prendre bien des formes et recéler bien des dangers.

Le premier choc vient du style de narration. L'histoire semble racontée de façon niaisement poétique, ou poétiquement niaise, au choix. A la façon du petit prince, Alice va découvrir des mondes surprenants et totalement improbables, tel le monde en deux dimensions où un renard en origami viendra lui arracher le bras, le monde "derrière" le tableau totalement en noir et blanc, ou le monde de gauche, oublié et jamais visité, où les habitants vont leur servir le thé en leur donnant du "Votre honorablitude" avec moultes courbettes (vous les voyez, les similitudes avec Alice au pays des merveilles ?) Toutes ces loufoqueries avec un ton un peu beaucoup ingénu. Quand on s'attend à lire un livre young adult fantastique, croyez-moi, il faut quelques chapitres pour se mettre dans le bain !

Tahereh Mafi dit (dans le livre) qu'elle n'est pas très douée pour les têtes de chapitres, ils m'ont personnellement bien fait rire (je vous laisse la surprise de découvrir comment elle s'est illustrée à ce niveau ^^)

Au pays de l'Ailleurs est donc clairement un conte délirant pour enfants, - on pourrait presque imaginer Alice discuter tout du long avec la chenille Absolem (souvenez-vous, tout ce qu'il dit n'a aucun sens !) - que nos yeux d'adultes vont pourtant pouvoir interprêter différemment.

Après la moitié du livre, comme je vous le disais, alors même que je commençais à desespérer, la magie a réussi à investir mon coeur. J'ai fini par me laisser envahir, et à me prendre au jeu. Et au final, la seconde moitié fut vite lue, et appréciée. Il m'aura fallu cela pour m'habituer à tout ça, à cette univers, à ce style de narration, à ce pur délire totalement inattendu.

Et je termine donc ce livre positivement, même si ma note peut paraître un peu sévère, je ne peux décemment pas mettre plus à un livre qui m'aura fait douter pendant 200 pages d'en arriver au bout ! Mais franchement, rien que par curiosité pour ce roman surprenant et déroutant, il faut le lire, ouvrir son esprit, mettre ses "yeux d'enfant" et découvrir :)

Cali
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Merci aux éditions Michel Lafon pour ce SP si… particulier. Car si la couverture et le résumé sont attirants, je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai pu lire…

Alice, notre héroïne est une jeune fille de 12 ans, vivant à Ferenwood. Là bas les couleurs sont reines et annonciatrices de magie. Mais Alice est incolore. Blanche. Et n'a apparemment aucun talent particulier. du moins en apparence. Elle est donc mise de coté par la société bien que ça ne soit pas flagrant. Pour moi elle est simplement invisible aux yeux des autres. Alice rêve de retrouver son père qui a disparu quelques années plus tôt. Il est parti dans le pays de l'Ailleurs… pour ne jamais en revenir. C'est donc la quête que va se confier cette jeune dame, même si pour cela elle doit pactiser avec un ancien ennemi et franchir des obstacles incroyables.

Dit comme ça, tout paraît très simple. Et pourtant… l'intrigue se dévoile réellement lorsque Alice et Oliver partent pour le pays de l'Ailleurs. Cet endroit m'a fait penser au livre « le petit prince« . En effet, l'Ailleurs est composé de… villages ou ville, bref d'espaces très particuliers. Par exemple : Des portes sont posées au milieu de nul part, il faut une règle remplie de temps pour se balader en Ailleurs, on ne peut entrer et rester que de nuit dans un certain village,… et encore je vous passe les choses les plus ahurissantes. En fait, il faut se préparer à oublier toute loi de la physique, tout ce que nous prenons pour acquis. C'est assez sympathique de découvrir un pays aussi étrange, bien que parfois un peu tiré par les cheveux. La visite est par contre animée puisque le danger est partout. Un seul faux pas et vous risquez la prison, la perte d'un membre, ou plus simplement, votre mort. Et c'est dans ce véritable bazar qu'Oliver et Alice doivent trouver le père de cette dernière…

Justement, évoquons quelque peu les personnages. Il y en a très peu que vous retiendrez à long terme. Et finalement les héros sont peu entourés. Alice possède un caractère bien trempé, ne dit pas forcément tout mais n'en pense pas moins. Elle veut vivre à sa façon et être acceptée de tous. Trouver son père c'est ramener celui qui l'aimait le plus et la joie dans sa maison où sa mère dépérit. Elle est têtue et mériterai quelques leçons de sympathie de temps à autre. du coté d'Oliver on a donc un jeune garçon assez mystérieux qui jadis, s'est moqué d'Alice. Pourtant à présent, il à l'air inoffensif quoiqu'un peu pédant. Il ne parle pas beaucoup et il est difficile de lui faire confiance car il confie des informations au compte goutte…

Voici donc pour le principal. le reste, il vaut mieux l'apprendre dans le roman, c'est tout de même plus sympathique. de mon coté j'ai vraiment apprécié ma lecture, mais sans en être folle non plus. J'ai aimé les différents espaces, la lecture fut fluide et tranquille. Presque trop je pense. Il m'a manqué davantage de suspens, car celui ci n'est pas vraiment entretenu. Je pense que certaines longueurs sont également la source de ma lecture appréciable mais pas au delà. Et surement le fait que je ne m'attendais pas du tout à une aventure de ce genre.

En résumé ce fut une lecture qui ne m'a pas déplu, mais qui ne me marquera pas dans le temps. le rythme est trop lent pour cela. Mais le fond est beau et emprunt de magie. J'aurais tout de même raté quelque chose de ne pas l'avoir lu !
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Quel roman ! Furthermore est une duologie des plus originales, et j'avais très envie de la découvrir en version originale. C'est chose faite avec ce tome 1.

Cette histoire tourne autour du rêve, de la couleur, et de l'imagination puisque les villes sont construites à partir de rêves.

Je vais tout de suite justifier le 3/5 : c'est une lecture très jeunesse, et j'en ai été surprise. Globalement, j'ai pris la moitié du roman à creuser pour retrouver ma vision d'enfant... une fois trouvée : la lecture a complètement changé !

Alice est une fille de 12 ans, et n'a pas de couleur. Elle n'a pas de couleur littéralement, alors que tout le monde est coloré, sa peau n'a aucun pigment, de même que ces cheveux... La couverte VO le représente bien ! Notre protagoniste va se lancer dans une aventure incroyable à la recherche de son père, accompagné par la personne qu'elle aurait cru la moins susceptible de l'aider.

L'autrice nous fait découvrir lieux après lieux, à chaque fois on pense qu'on a tout vu de cet univers : mais non, il en reste encore. Alice se met dans des situations incroyablement folles, et cela ajoute encore plus à l'aspect un peu fou de cette histoire jeunesse. L'imagination de Tahereh Mafi est juste impressionnante.

Les personnages, Alice et Oliver, sont attachants comme jamais, je pense que le fait que ce soit des enfants n'a pas aidé...


En bref, une lecture adorable, où on mange des couleurs, on imagine avec positivité où on se plaît ! Je lirai le tome 2 sans faute, toujours en anglais.
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N'ayant lu que la saga "Insaisissable" de Tahereh Mafi, j'ai finalement décidé de lire un de ses autres livres. Il s'agit du livre "Le pays de l'Ailleurs" qui a été un peu démoli par les critiques, ou parfois salué fortement. Mais fidèle à moi même, j'ai préféré me faire un avis dessus, et je constate maintenant que je rejoins les critiques négatives.
  L'univers de ce livre est très coloré, donc Tahereh Mafi utilise un champs lexical des couleurs très varié. On peut presque voir les paysages en lisant, elle nous fait passer les émotions par les couleurs. C'est un univers étrange, toujours régit par les couleurs comme je disais, différent du notre, et très absurde. Toutefois, je pense que Tahereh Mafi  essaie, par les échanges des deux enfants (Alice et Oliver) de pointer du doigt certains problèmes de la vie courante.
  Je n'ai pas bien accroché à ce livre. Je l'ai trouvé long, on attend l'action pendant la moitié du livre, et lorsque qu'on peut considérer être dans l'action, c'est plat. Les actions sont courtes, peu décrites et peu intéressantes. le suspens n'est pas entretenu,  le rythme est lent. Oui, vraiment, l'histoire est longue à démarrer. Je pense aussi que l'âge des héros (12 et 13 ans) constituent une barrière dans la qualité du livre. Si Oliver a réussi à trouver grâce à mes yeux, quoi qu'il soit énervant de part sa non-confiance, Alice est insupportable, colérique et égocentrique. de plus, son manque de maturité m'a énervé. Je m'attendais à un roman moins jeunesse. Et je trouve ça très dommage car cet univers coloré aurait pu être plus exploité, plus décrit (ou mieux) et si les personnages étaient moins... moins eux (!), j'aurais certainement adoré! Malheureusement l'ensemble est trop brouillon!
  Et à la fin, lorsque Alice semble enfin réellement apprécier Oliver, que tout le monde pense qu'ils vont sortir ensemble, s'embrasser... et bha NON! Je termine donc ce livre sur un sentiment de pure frustration! Alors que ce détail aurait pu adoucir ma critique!


Ⓟositif: l'univers coloré (même si il n'était pas assez développé et mis en valeur).

Ⓝégatif: les actions trop lentes et trop courtes, le rythme lent.
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J'ai découvert Tahereh Mafi en lisant le premier tome de la saga Insaisissable et j'avais été très agréablement surprise par la profondeur et la souplesse de sa plume. Je suis contente de l'avoir retrouvée ici, améliorée d'un véritable travail de la langue et des couleurs. Les jeux de mots, la construction du récit, la forte présence du narrateur, le rythme changeant des phrases, la fraîcheur que dégage un personnage tel qu'Alice. Dans la forme, tout m'a plu: Mafi a fait preuve d'une véritable créativité et de beaucoup de poésie dans ce texte.

ostentatoire. Bien sûr, j'ai aussi beaucoup aimé que cette histoire s'inspire d'Alice au Pays des Merveilles et ne s'en cache pas. Mafi a su donner au Pays de l'Ailleurs sa propre identité tout en assumant ses origines, c'est très bien joué.

Je dois tout de même admettre que toute l'aventure ne m'a pas totalement convaincue. En effet, l'Ailleurs est un endroit flou comportant à la fois trop de règles et de chaos; il n'est pas attirant ou fascinant comme on aurait pu s'y attendre. Les épreuves rencontrées sur le chemin se veulent pleines de tension mais en manquent, à mon avis, parce que tout ce qui les entoure, l'Ailleurs lui-même, manque de consistance. On a du mal a vraiment ressentir les dangers qui pèsent sur Alice. Pour finir, les personnages sont un peu inconstants, changeants dans leur réactions, leurs émotions et cela rend certains passages difficiles à comprendre, je trouve.

Malgré cela, Au Pays de l'Ailleurs est une belle lecture et j'en garde un très bon souvenir plein de couleurs, de poésie et d'humour.
Lien : https://thebmuffin.wordpress..
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Un livre étrange, poétique mais déroutant !
La pâle Alice fait tâche à Ferenwood , où la couleur est reine, où la couleur fait partie intégrante de la magie qui est la source de tout en ce pays. Alice a douze ans et se prépare à sa présentation comme tout enfant de cet âge. Elle veut profiter de ce moment pour montrer à tous qu'elle aussi peut faire quelque chose d'incroyable, prouver à sa mère qu'elle peut l'aimer et ne pas ressentir que honte et dégoût à son approche.
Mais surtout ce qu'elle voudrait c'est que son père soit là auprès d'eux. Il a disparut près de trois ans auparavant sans laisser de trace mais il était la seule personne qui l'aimait et dont elle était proche. Aussi lorsqu' Oliver lui demande de l'aider dans sa mission, qui consiste justement à retrouver père elle décide après bien des hésitations à le suivre. En effet Oliver a le don de manipuler les personnes et ne s'en prive pas, de plus il n'a pas hésité quelques année plus tôt à ridiculiser Alice ce qui a entrainer une plus grande mise à l'écart pour la jeune fille.
Les enfants se retrouvent donc embarqués dans une aventure qui les conduit au pays de l'Ailleurs. Un monde où les lois de la magie vont dans tous les sens, où ce que l'on voit n'est pas ce qui est et où le danger est omniprésent. Ici il faut respecter les règles même si elles semblent stupides et gare à celui qui désobéit ! et surtout, surtout il ne faut pas se séparer de sa règle qui régit le temps.
Ça à l'air un peu compliqué expliqué comme ça ? C'est normal ça l'est !
Il y a du Alice au pays des merveilles là-dedans mais en plus brouillon. Plus d'une fois je me suis demandée où on aller avec cette histoire (mais je crois que les personnages aussi :p)
C'est tellement étrange que j'ai eu du mal à vraiment entrer dans cette histoire et je me suis dit que la catégorie du public visé ne serait peut être pas tout à fait réceptive.
Le ton employé est amusant. le narrateur nous parle régulièrement et le découpage au titre de partie farfelu m'a amusée.
Mais… de nombreuses choses m'ont dérangée : l'histoire d'abord qui comme je l'ai dit ne m'a pas entièrement convaincue ; les tournures de phrase qui m'ont agacée notamment les négations qui sont trop souvent incomplète (alors oui on ne construit pas toujours nos phrases correctement mais à 12 ans et même avant un enfant sait faire ce genre de phrases) et surtout, surtout j'ai été déçue de la fin qui est beaucoup trop rapide et bâclée et qui du coup gâche tout. Finir sur une note négative ne peut pas laisser une bonne impression.
Dommage.
Un bon point quand même j'ai adoré le passage avec le renard en origami qui à un petit côté le petit Prince .
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Dans un premier temps, je tiens à remercier Babelio et les éditions Michel Lafon pour m'avoir donné l'occasion de découvrir ce roman.
Je ne connaissais pas l'auteure, mais je suis vraiment ravie d'avoir pu découvrir sa plume.

Nous faisons la connaissance de la jeune Alice Queensmeadow, âgée de douze ans. de son point de vue, elle vit dans sa propre bulle, se laissant constamment guider par la musique de la nature. Un talent qu'elle désire exploité lors de sa présentation. Une fois les enfants de Ferenwood âgés de 13 ans, ils doivent présenter leur don particulier devant le village. C'est l'occasion pour la jeune fille de se démarquer, car celle qui ne possède aucune couleur à l'intention de briller. le peuple de Ferenwood est haut couleur, signe de magie. C'est pourquoi Alice se trouve être celle dont on se moque. Elle pouvait compter sur l'appui de son père, mais ce dernier qui a disparu trois ans plus tôt, n'est qu'un douloureux souvenir pour elle. de plus quand Oliver Newbanks (garçon qui la martyrisait durant l'enfance) lui demande un service, Alice devient hors d'elle... Mais est-ce qu'il peut réellement retrouver son père ? Doit-elle abandonner son avenir pour une douce chimère ? Un choix difficile va devoir pourtant être pris, mais à quel prix ?

Je vais tout d'abord évoquer le personnage d'Alice. Malheureusement pour nous, lecteurs, la jeune fille n'a rien pour nous plaire. C'est une jeune fille imbue d'elle-même, égocentrique et coléreuse. Elle passe toujours ses nerfs sur le pauvre Oliver. Elle ne prend jamais le temps de réfléchir ce qui fait qu'elle se met sans cesse en danger dans un monde qu'elle ne connait pas. La jeune fille ne tient jamais l'opinion des autres en compte en haute estime, seul le sien importe.
Oliver Newbanks quant à lui n'est pas mieux, il passe son temps à mentir autour de lui grâce à son don de persuasion. Il cache alors des détails importants à son amie.
Le duo ne fonctionne pas correctement, ce qui au bout de quelques pages nous agace profondément.

L'univers créé par Tahereh Mafi est pourtant très riche et coloré. Je pense que c'est la chose que j'ai le plus appréciée dans ce roman. On sent la grande influence d'"Alice au pays des merveilles" de Lewis Caroll. On retrouve les mêmes éléments : des personnages loufoques, des univers hauts en couleur, un monde entouré par la folie de l'imagination.
C'est certainement pour cette raison que j'ai apprécié ma lecture. L'étrange, l'improbable m'a toujours grandement attiré depuis que je suis enfant.
Par contre d'un point de vue purement stylistique, j'ai eu beaucoup de difficulté d'adaptation. En effet, Tahereh Mafi a écrit son roman sous forme de conte, où par moment elle introduit ses propres pensées. En soi, ce n'est pas très gênant si les interruptions étaient peu nombreuses, mais ce ne fut pas le cas. Dans un second temps, il y a la répétition de prénom "Alice". Parfois, on retrouve une dizaine de fois le prénom de l'héroïne sur une même page ! Troisième point négatif, c'est l'incohérence du temps. Je veux bien comprendre qu'il s'agisse d'un récit purement "loufoque", mais l'auteure insiste sur le fait que le temps est précieux au pays de l'Ailleurs. Les héros parcourent donc 6 mois le pays, avec une impression d'une semaine écoulée...
L'auteure a également expédié la fin de son récit trop rapidement à mon goût.

En conclusion "Au pays de l'Ailleurs" est un roman haut en couleur où se côtoient des personnages étranges et loufoques, mais dont la faiblesse de l'écriture vient entacher notre plaisir de lecture. Si l'écriture avait été plus aboutie, je pense que j'aurais énormément apprécié ce roman. Pour moi, "Au pays de l'Ailleurs" est juste un récit agréable à lire.

Lien : http://skoldasybooks.blogspo..
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