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Les indociles, c'est un roman très original. Murielle Magellan ose créer et affronte sans vergogne les codes sociétaux implicites du XXIème siècle.

Olympe est une jeune galeriste parisienne, très connue dans le milieu artistique, tant par son professionnalisme, que par sa personnalité détonnante. Olympe aime l'art et l'argent, mais elle aime aussi les Hommes, le fait de désirer et d'être désirer, de découvrir et de parcourir. Cette jeune femme, très insolente, trait tout le monde avec dédain, comme s'ils n'étaient que jouets et objets malléables selon ses envies. Seulement voilà, en un très cours laps de temps, elle va rencontrer Paul Anger et Claude Solal. le premier, un professeur issus d'un milieu bourgeois, va lui apprendre ce que sont les sentiments amoureux. le second, Claude Solal, un vieux peintre du sud de la France, va attirer l'entière attention d'Olympe. Ces hommes, vont-ils réussir à dompter le caractère si indocile d'Olympe ?

Qui lira ce livre remarquera les nombreuses similitudes avec le roman épistolaire de Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses. Beaucoup de relations libertines, de jeux de séductions et de désirs agrippe Olympe et Paul, au point qu'ils n'ont cessés de me faire penser à Valmont et à Merteuil, dans le roman sus-mentionné. L'amour est réduit à un jeu, avec comme gain potentiel, les sentiments tant recherchés.

Pour ce qui est d'Olympe, c'est un bout de femme sûre d'elle-même, déterminée et ambitieuse. Mais elle est aussi très solitaire. Derrière son visage de façade de femme arrogante, se cache beaucoup de souffrances dûes à son enfance. Olympe a perdue confiance en l'être humain et se délecte de ne plus dépendre de quiconque - l'argent et la reconnaissance professionnelle ayant remplacé le vrai contact humain.

Ce livre donne une image contraires aux codes moraux de la société d'aujourd'hui. Olympe fait preuve d'une liberté d'esprit révolutionnaire et toute personnelle, elle sort de la sphère commune et se présente comme une jeune femme ayant sa propre vision des choses. Un roman qui m'a énormément fait penser au mouvement surréaliste du XXème siècle, qui luttaient contre toutes les formes de valeurs reçues.

Cet ouvrage est vraiment une chose étrange. Il y a tellement de choses à dire dessus que les mots m'échappent. Je pourrais parler des heures du caractère indéfinissable d'Olympe, de la place que Murielle Magellan donne aux sentiments modernes, de la vision contemporaine de l'oeuvre d'art... Tant de sujets abordés qui détiennent de multiples interprétations possibles. En conclusion, je dirais que Les indociles, c'est un livre qu'il faut lire et tenter d'apprivoiser.
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Dans un premier temps, je remercie les éditions Julliard et La Grosse Production pour ce partenariat.

Dès le départ, je dois reconnaitre que ce n'est pas forcément le genre de roman que j'aurai lu par moi-même. Mais il ne faut pas mourir idiot, alors après la proposition de partenariat, je me suis plongé dans la lecture de cet ouvrage qui m'a à la fois intrigué et passionné.

Olympe cette femme forte, qui sait ce qu'elle veut que se soit pour le sexe ou dans le monde de l'art contemporain. Personnage intriguant qui ne laisse pas indifférent. On se pose la question si son attitude envers l'autre n'est pas au final un problème que peut avoir l'héroïne avec le sentiment amoureux et le rapport aux autres.

À l'instar des liaisons dangereuses, le roman est très bien écrit d'une justesse et d'une poésie indéniable. Ce n'est pas forcément un coup de coeur, mais reste un roman qui m'a séduit.
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Olympe est une trentenaire au sommet de sa carrière: sa galerie d'art à Paris connait un tel succès qu'elle en a ouvert une nouvelle à New York, ses goûts sont sûrs et son influence dans le milieu est grandissante. Elle ne vit que pour son travail et sa vie privée se résume à des relations nocturnes et légères avec des hommes et des femmes. Elle vit pour le plaisir que lui procure l'art et les corps d'amants ou de maîtresses plus ou moins réguliers ou de parfaits inconnus.

Elle rencontre des indociles, comme elle, qui vont bouleverser sa vie: Solal, le vieil artiste méprisant le monde de l'art qui, selon lui, n'existe que par et pour l'argent, Khalia, une jeune stagiaire gitane en rupture avec sa famille et Paul, un scientifique et un heureux père de famille.

Paul entre un jour dans sa galerie pour acheter un tableau pour sa femme mais se rend compte rapidement qu'il n'en a pas les moyen. Olympe va alors rechercher un tableau qu'il pourrait acquérir et en fouillant dans le téléphone de Khalia elle découvre un tableau qui l'interpelle. Accompagnée par sa stagiaire, elle se rend à Perpignan pour rencontrer le peintre. Elle veut acheter ses oeuvres et organiser une exposition à Paris, mais le vieux monsieur a connu le monde des galeries parisiennes dans sa jeunesse et il en est dégoûté. Solal a aujourd'hui plus de 70 ans, ce n'est pas maintenant qu'il connaîtra la gloire. C'est trop tard, il n'en veut plus et méprise Olympe et tout ce qu'elle représente. Ce mépris de surface cache une véritable recherche de reconnaissance et, après quelques réflexions, Solal accepte de vendre ses oeuvres à Olympe et de signer un contrat. Simultanément à sa rencontre avec Solal, Olympe se rend compte qu'elle est troublée par Paul, le scientifique et que ce trouble ressemble bien à de l'amour. Après une enfance et une adolescence difficile, elle avait pourtant décider de bannir ce sentiment et de vivre en toute liberté et légèreté. Ces deux hommes vont bouleverser ses idées et sa vision de l'existence.

Les références en quatrième de couverture à Dom Juan et Aux liaisons dangereuses, deux classiques que j'aime beaucoup, m'ont convaincue de lire ce roman. Comme Dom Juan, Olympe a besoin de posséder ce qu'elle désire, que ce soit les humains comme les oeuvres d'art, mais ses raisons ne sont jamais ambiguës et elle ne se sert pas des relations sexuelles pour manipuler les hommes comme le fait la marquise de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses.

J'ai apprécié l'originalité du roman: je n'ai pas l'habitude de lire des romans de ce genre. Je trouve que Murielle Magellan ne porte pas de regard critique sur les personnages: elle s'en distance et nous l'imitons. Olympe, Solal ou Paul sont parfois agaçants mais nous n'avons pas envie de porter un regard moralisateur sur leurs choix.

J'ai particulièrement aimé les regards opposés de Solal et d'Olympe sur l'art et la critique du monde des galeries parisiennes. Les personnages avec leurs pensées arrêtées qu'ils ne cessent de contredire nous permettent de nous interroger sur l'amour, les relations de couple, l'art, l'économie de l'art et la vieillesse. Khalia est particulièrement attachante. La fin du roman est très réussie et surprenante.
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Riche galeriste et femme en quête perpétuelle d'un instant d'éternité dans la passion que l'on peut éprouver pour un autre, Olympe passe sans s'arrêter ou à peine. Un jour elle rencontre Paul... mais cette histoire est plus compliquée que cela! Un roman d'amour hors des sentiers battus! Vibrez, souffrez, réjouissez-vous!
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L'écriture de ce roman fait penser d'une certaine manière à une pièce de théâtre. le personnage d'Olympe est sublimé, transcendé par un style vif et emporté, comme s'il fallait convaincre le spectateur du fond de la salle et le tirer sans cesse de sa torpeur. Chaque chapitre se présente comme une scène, avec un fil conducteur plutôt ténu, une intrigue en pointillés. le personnage principal mène la danse d'un bout à l'autre, tandis que les autres sont au second plan le plus souvent, un peu comme des figurants. On suit les frasques de cette jeune femme pleine de vie, tourmentée aussi, qui semble ne jamais se satisfaire de rien et est toujours à la recherche d'un absolu impossible à définir. En quelque sorte, elle éprouve les tourments de l'artiste, l'incompris, le perpétuel insatisfait. Celui qui est toujours dans le doute aussi, aussi. En cela, ce roman décrit parfaitement le monde un peu fou et sans cesse en quête de pistes, qui est celui de l'art. Un monde où rien n'est jamais éternel et tangible, mais constamment sur le devenir. C'est une belle réflexion sur ce microcosme, sur les relations compliquées entre l'engeance du commerce et la sphère du créatif… C'est aussi une esquisse de la problématique amoureuse, en écho, la recherche de l'amour, sous toutes ses formes, que ce soit la classique ou les autres, l'homosexuelle, la bisexuelle… Sans que cette recherche aboutisse vraiment, comme n'aboutit jamais vraiment la recherche de l'oeuvre d'art parfaite et indiscutable. Un monde riche de ses différences et de ses contradictions. Cependant, si le roman doit sa force à Olympe, c'est aussi elle qui doit porter le lecteur jusqu'au bout… Ses lubies reviennent parfois de façon un peu insistante, et si elle émerveille souvent, elle agace aussi quelquefois.

Lien : http://livrogne.com/2016/01/..
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J'avais hâte de découvrir ce roman de Murielle Magellan suite à la lecture d'avis positifs pour son précédent roman : me voici plonger dans Les Indociles !

Pour commencer j'aimerais parler d'Olympe : une femme au passé douloureux, trouble et ténébreux. Une femme qui cherche le contact physique, les relations succinctes, une femme qui ne croit pas en l'amour : un Don Juan féminin. Je n'ai pas été touchée forcément par ce personnage malgré un traumatisme passé, cependant j'aime le fait de montrer qu'une femme peut être aussi libérée qu'un homme et que personne n'a le droit de la juger pour ce qu'elle fait de son corps. C'est ça la force de ce livre : l'auteure ne juge pas Olympe et nous n'avons pas à le faire non plus.

Si l'héroïne m'a intriguée sans m'émouvoir, il n'en est pas de même pour Paul et Claude les deux protagonistes masculins principaux. Ce sont deux êtres assez fascinants par leur simplicité, cette dernière étant annihilée au contact de la sulfureuse femme. C'est une intrigue digne des Liaisons dangereuses, référence identifiable dans ce livre. J'ai aimé ces deux hommes parce qu'ils semblaient presque être les "victimes" d'Olympe mais il n'en est rien, chacun doit assumer sa part de responsabilité dans ce qu'il adviendra.

Ce n'est pas une romance mais cela l'est en même temps... J'ai aimé l'écriture de cette auteure : elle est poétique et sincère, frêle et solide, simple et complexe. C'est au travers de chapitres courts qu'elle nous livre les choix et pensées d'un personnage qui ne peut aller à l'encontre de sa nature, qui fait parfois souffrir son entourage sans pour autant le vouloir... Cette lecture a été intéressante, j'aimerais lire d'autres romans de cette auteure pour me faire une opinion plus tranchée.

En définitive, j'ai aimé cette lecture pour l'aspect un peu "féministe", réaliste et pour cette écriture poétique !

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J'avais découvert Murielle Magellan avec son précédent roman N'oublie pas les oiseaux. Il m'avait beaucoup plu, c'est donc tout naturellement que j'ai voulu retenter l'expérience avec ce nouvel ouvrage. Nous découvrons une jeune femme, Olympe, qui ne vit que pour son travail de galeriste en plein essor. L'auteur nous dépeint le portrait grinçant du milieu de l'art et du fonctionnement des galeries où il faut absolument miser sur le bon cheval qui rapportera gros. On voyage entre Paris et Montpellier où on découvre en même temps que les protagonistes un peintre âgé aux abords bougons qui, sans y paraitre, va finalement donner un vrai sens à la vie d'Olympe. le contexte général m'a donc plu.

Olympe est un personnage intéressant qui se perd parfois dans ses multiples parties de jambes en l'air ainsi que dans son travail. On a l'impression qu'elle essaye de remplir une faille qu'elle a depuis toute jeune. C'est surement sa manière de panser un traumatisme important. C'est d'ailleurs ce qui permet de s'attacher à elle car par moment elle peut être assez exaspérante dans sa manière d'interagir avec autrui. Mais lorsqu'elle tombe réellement amoureuse, que se passe-t-il ? Comment réagit-elle ? C'est toute la question que pose ce roman. Certains ne sont peut-être juste pas faits pour les relations classiques et longues et se sentent à l'étroit dans un engagement trop important.

Murielle Magellan signe ici un roman plein de sens. Elle traite de thèmes pas forcément très courants en littérature. J'ai parfois eu quelques difficultés à comprendre Olympe. Elle a des réactions assez troublantes que l'on finit par apprivoiser. L'auteur confirme donc son talent auprès de moi.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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J'aimerais démarrer en mentionnant un point qui va peut-être paraître insignifiant ou pas très important à certains, mais qui me tient à coeur: j'ai aimé le fait que Murielle Magellan ne porte pas de jugement sur son héroïne, elle reste neutre vis-à-vis de son comportement. Cette distance laisse le lecteur libre de découvrir Olympe telle qu'elle est, et dans un monde où les hommes séducteurs sont des Don Juan et les femmes séductrices sont quant à elles insultées de tous les noms, j'ai trouvé ça assez chouette de ne pas avoir un jugement immédiat du personnage.

En parlant de personnages, j'ai trouvé ceux du roman assez intéressants. J'ai aimé suivre l'histoire d'Olympe, son évolution et surtout la relation qu'elle entretient avec les différents personnages. Paul est aussi un personnage intéressant, qui parait assez lisse en apparence, mais dont on découvre assez rapidement qu'il a plus de profondeur, que sa petite vie ne le satisfait pas tant que ça. Ils forment un duo que j'ai aimé suivre et découvrir. Je tiens aussi à mentionner Claude Solal, le peintre qui joue un rôle très important dans le livre, et qui m'a plu.

Le parallèle avec Les Liaisons Dangereuses est assez bien utilisé. On sent effectivement l'influence du livre sans que les références y soient trop appuyées ou trop lourdes, et si vous avez lu le livre vous les trouverez sans problème. J'ai assez bien aimé cet hommage!

Le livre se lit assez vite, et le style de Murielle Magellan est assez plaisant. J'ai bien aimé sa façon d'utiliser des phrases un peu concises, qui vont droit au but, on ne fait pas de détours inutiles, tout en proposant quelque chose d'assez travaillé. J'en profite pour préciser que certains passages (les scènes de sexe) ne sont peu être pas appropriés si vous êtes jeunes ou un peu sensibles.

Ce qui fait que ce livre n'est pas un coup de coeur, c'est que je suis tout de même restée un peu sur ma faim: j'aurais aimé que l'intrigue prenne un peu plus son temps sur la fin, car j'ai trouvé que c'était un peu rushé. Il me manquait aussi un petit quelque chose pour faire de ce livre un gros coup de coeur, mais dans l'ensemble j'ai passé un bon moment avec Les indociles et Murielle Magellan.
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Pour résumer Olympe Delbort, il n'est besoin que de trois extraits du roman.

« Olympe a trente-sept ans et elle n'a jamais vraiment écouté une phrase jusqu'au bout. On n'est pas l'une des galeristes les plus en vue de paris, à trente-sept ans, sans avoir un fond d'impolitesse, un mépris de la lenteur, une persistante hâte. » (p. 12)

« Rien n'est jamais plus simple que la sexualité d'Olympe, désirer et être désirée, le dire, le faire. Elle s'étonne que cela puisse chez certains engager tant de choses, alors que c'est pour elle un pétillement, une récréation. » (p. 28)

« Elle ne croit pas l'homme capable d'amour même si elle le croit capable d'avoir inventé l'amour. » (p. 29)

Loin d'être réducteurs, ces extraits conjugués dressent le portrait complexe d'une femme moderne et libre, éprise de séduction et d'art pictural. Son prénom fait clairement référence à la révolutionnaire féministe et indépendante qui perdit la tête sous la guillotine. Olympe, c'est aussi un traumatisme sexuel niché dans l'enfance et de nombreux articles de presse qui tentent de percer le mystère de son succès et de son originalité. Quand Olympe veut, elle obtient : un tableau, un artiste, un homme. Elle assouvit ses désirs avec la même impatience goulue que le marcheur qui avale un verre d'eau fraîche après une journée dans le désert. « Prendre le plaisir puisqu'on peut le prendre. » (p. 46) Et l'amour dans tout ça ? Justement, l'amour, Olympe n'y croit pas. Elle croit au rapprochement et à la friction des corps, pas à celles des coeurs.

Puis elle rencontre Paul Anger et Claude Solal. le premier est marié, heureux dans une existence calme et un rien bourgeoise. L'autre est artiste, écorché par la vie et encore riche d'une créativité qui ne demande qu'à s'exprimer. Au premier, elle va demander ce qu'elle n'a jamais attendu d'aucun autre partenaire. Au second, elle va promettre la gloire et la reconnaissance. D'abord réticents, inquiets de quitter leur tranquillité, les deux hommes rendent les armes face au désir d'Olympe.

Évidemment, il y a quelque chose des Liaisons dangereuses dans les échanges entre Olympe et Paul, mais la galeriste est plus Valmont que Merteuil puisqu'elle ne se grise jamais de la souffrance qu'elle peut infliger à l'autre et qu'elle ne cherche en aucun cas à la susciter. Sans aucun doute, Olympe préfère conquérir plutôt que posséder. Don Juan en jupons et au corps androgyne, elle découvre brutalement les élans du coeur. « Elle est jalouse et on n'est pas jaloux ainsi d'un ami. Elle est jalouse donc. Elle est jalouse donc elle aime Paul ? » (p. 152)

La fin, la suite, elles importent finalement assez peu quand on a compris que Paul et Claude sont les deux faces d'un même homme et qu'en perdant l'un, Olympe ne sait pas garder le second. Il n'y a pas de miracle, personne ne change : au mieux, on se réinvente avec les briques de son ancien moi. Ce n'est qu'un réaménagement. Olympe reste fidèle à ce qu'elle est. Elle connaissait le pouvoir de création de l'art, elle a découvert celui de l'amour, mais aussi leur folle puissance destructrice.

Cette lecture m'a intriguée. J'ai observé Olympe comme je l'aurais fait d'un animal exotique. Sans m'être antipathique, Olympe ne m'a pas touchée, au contraire de Paul que j'ai largement plaint. Olympe est la part violente de mon être dont j'ai depuis longtemps compris qu'elle ne m'intéressait pas. Les indociles est un roman étonnant sur le désir, l'amour et l'art qui sont trois forces dynamiques dont il faut se méfier autant qu'il faut les admirer.
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