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3,8

sur 732 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"Un polar qui vient du froid" ? ( dixit la maison d'édition).
Faut le dire vite…

J'ai abandonné ce roman policier , environ vers le chapitre 12, tellement je renâclais , retardais le moment de m'y plonger, ce qui est toujours mauvais signe. Quelque chose me gênait , sans que j'arrive réellement à mettre le doigt dessus, un "je ne sais quoi "d'artificiel, trop de données (de renseignements sur cet endroit , le Groenland au détriment des personnages ) , un côté "fanfaron" dans l'écriture…
Jusqu'à ce que j'aille voir la biographie de l'auteur, je me demandais si c'était son premier livre ou si c'était juste le premier traduit .
Et là : stupéfaction ! … l''AUTEUR EST FRANCAIS !!!!!, Mo Malo (avec le o barré s'l vous plait !) est un pseudonyme…
[ Si ça se trouve, derrière Mo Malo se cache Houellebecq ! Supputons les amis ;-) ]
Il est mentionné sur la couverture que ce "polar vient du Groenland" , et que "l'auteur vit en France" , [ tu m 'éttones , vu qu'il est français !!! ] ... Faudrait voir, à ne pas nous prendre pour des canetons de l'année !
j'ai mieux compris pourquoi je trouvais ce roman artificiel, malgré tout l'excellent travail de documentation réalisé par Mo Malo [ avec un O barré, dois-je le préciser! ;-) ] : on ne sent pas la patte des auteurs qui venaient du froid. Pour qui lit beaucoup de littérature nordique, ça ne le fait pas ! Désolée..

A part ce léger couac, Qaanaaq est un flic d'origine Inuit , adopté dés l'âge de 3 ans par un couple danois ( papa écrivait des polars ; lui même a adopté des jumeaux). Il est envoyé , afin de résoudre un quadruple meurtre, au Groenland , où il n'a plus jamais remis les pieds.

Bon, j'arrête ici… Vous comprendrez que je n'ai pas accroché avec ce premier opus des aventures de Qaanaaq Adriensen. Peut-on écrire une critique sur un livre qu'on a pas terminé... j'ai mis 2 jours avant de m'y coller.

D'autres ont aimé...
Action, documentation, et dépaysement garanti au pays du froid polaire
( écrit par un auteur français.. ça passe mieux si on le sait …)
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Enfin ! Je suis finalement venue à bout de ce roman et je peux vous dire que cette lecture a été plus que laborieuse. J'ai pourtant lu des bonnes critiques à propos de ce polar, mais de mon côté le seul intérêt de ce dernier, c'est que l'action se déroule au Groenland. En effet, au fils de pages, on découvre un pays dont on ne parle jamais, des habitants aux us et coutumes qui peuvent nous paraitre vraiment bizarres, des croyances ancestrales et des recettes de cuisine incroyables (je pense notamment au fameux ragout de phoque !)

Pour ce qui est du reste, l'enquête est ennuyeuse, les personnages absolument pas attachants, l'intrigue est plate, bref je me suis ennuyée et il m'a fallu plus d'un mois pour en venir à bout. M'aimant pas abandonner un roman, j'ai péniblement lutté et je peux enfin dire ouf. Je ne sais pas si la suite, diskø est plus réussi, mais je vais attendre un moment avant de m'y lancer.
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Amatrice des thrillers scandinaves, je me suis laissée tenter par ce livre. L'histoire se passe au Groenland avec ses nuits sans fin, son froid mordant et toutes ses nuances de neige. Les personnages ont des noms imprononçables et on entend le gel crisser sous le poids des pas, mais même si l'intrigue est intéressante le tout manque de saveur.

Dommage
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Bof, bof, bof… Pas inintéressant, mais trop invraisemblable (le fils orphelin, abandonné, et adopté, inspecteur de police, qui par hasard enquête sur un meurtre dont l'auteur est en fait son oncle biologique, oncle qui avait tué son frère à l'époque, soit le père de l'inspecteur, oui oui, vous avez suivi… et je ne vous résume pas les meurtres!). J'ai par ailleurs été un peu agacée par les effets de style graphique : pour "faire danois", l'auteur écrit partout "Øh" à la place de "Oh" (j'ai cru au départ à un oubli de traduction, pour me rendre compte ensuite que l'auteur était français…). Ca n'ajoute rien à l'histoire, rien à l'atmosphère, ça fait "forcé", comme les multiples interjection en inuite ("imaka"…). Forcé aussi les personnages un peu caricaturaux. Bref, pas mal, si on ne creuse pas et si on veut se promener au Groenland à travers les yeux d'un Français qui s'est visiblement documenté.
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Ah cher capitaine Adriensen je me faisais une joie de découvrir le premier volume de vos enquêtes. Il me semble avoir, à de nombreuses reprises, fait part de ma passion pour le froid, les étendues enneigées et la poésie désespérée qui s'en dégage. Alors lorsqu'un auteur nous embarque dans l'un des derniers bastions de l'hiver éternel je ne peux décemment pas résister.

Et pourtant encore une fois, comme avec nombre d'autres auteurs qui placent leurs intrigues sous le signe de l'aurore boréale, je suis resté à quai. Est-ce le fait que derrière le pseudonyme se cache un auteur français, à savoir Frédéric Mars ? La réponse me paraît plus complexe que ça.

Je dois d'abord vous avouer quelque chose Qaanaaq rarement dans mon existence de lecteur je n'ai autant eu envie de frapper le personnage principal si tôt dans l'aventure. Arrivé à la quarantième page du livre l'auteur a tout fait pour faire de vous une tête à claques insupportable de cynisme et de condescendance. Cela s'arrange un peu par la suite mais la désagréable impression de suivre un personnage antipathique ne m'a jamais vraiment quitté. La démarche de l'auteur était sûrement de mettre en scène un personnage déraciné, un peu bourru et arraché à son quotidien, qui va devoir faire face à son passé et sa terre natale. le résultat n'a malheureusement pas fonctionné sur moi.

Ensuite Qaanaaq il ya l'intrigue, il va falloir en parler de ça aussi. Ou plutôt les intrigues puisque l'auteur a tenu à intégrer la révélation de tes origines dans ton enquête. Il y a plusieurs choses qui me gênent dans cette intrigue. Tout d'abord les deux interludes, en plus se ne servir à rien dans la narration ils gâchent grossièrement les révélations que l'on finit par ne plus attendre car tout paraît prévisible et attendu. En ce qui concerne l'enquête principale j'ai trouvé son déroulement cohérent, là aussi rien de bien surprenant mais on se laisse porter par cette plongée dans une société groenlandaise écartelée entre préservations des traditions et course à la modernité. Malheureusement en plein milieu du récit l'auteur decide de vous écarter de l'intrigue principale, mon cher Qaanaaq, est vous expédie à l'autre bout du pays, c'est dommage je commençais à vous apprécier dans vos oripeaux d'inspecteurs. Dans le même temps il met en scène une intrigue maladroite et poussive entre deux personnages secondaires qui va amener le lecteur à connaître les dessous de l'affaire qui vous occupe alors que vous-même vous serez encore en train de patauger dans la neige du village oublié de vous partager le patronyme. Vous me pardonnerez d'être sorti de l'histoire à ce moment-là et d'avoir gentiment baillé en attendant la fin, que j'ai trouvé longue à venir.

Il reste le style, la plume de l'auteur alors pour vous faire apprécier le voyage me direz-vous. Et bien je vais encore vous décevoir mon pauvre enquêteur danois mais jamais à aucun moment je n'ai eu l'impression d'être à vos côtés, de parcourir les rues de Nuuk, d'entendre craquer la neige sous mes pas ou d'avoir eu envie de relever mon col pour me protéger du froid. Je n'ai pourtant pas l'impression d'être particulièrement exigeant mais le fait est que la plume de l'auteur qui vous met en scène m'a plusieurs fois fait sortir du récit comme si les vents polaires me rejetaient loin de cette histoire.

Et voilà déjà venus le temps de nous dire adieu Qaanaaq, vous n'êtes pas un si mauvais bougre au final et je pense même que sous la plume d'un autre auteur on aurait pu s'entendre mais étant donné la déception finale qu'est notre rencontre je crois que l'on va devoir se dire adieux. le tumulte du quotidien et la profusion d'oeuvres, littéraires ou autres, qui se trouvent à ma portée me font sérieusement douter que l'on se retrouve un jour vous et moi.
Lien : https://culturevsnews.com/
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De quoi jeter un froid

L'inspecteur danois d'origine groenlandaise Qaanaaq est envoyé par sa hiérarchie à Nuuk, au Groenland, pour enquêter sur trois meurtres sauvages qui semblent avoir été perpétré par un ours. Un ours capable de crocheter une serrure, de déposer un tulipak près des corps, de laver la bouche des morts ou de ne pas saliver au moment de mordre bestialement les victimes, mais un ours quand même…

Rajoutez à cela des policiers locaux qui voient d'un mauvais oeil l'arrivée d'un étranger, aussi groenlandais d'origine soit-il, en pleine actualité d'indépendance du Groenland, des victimes d'origines étrangères variées et travaillant sur la plateforme pétrolière locale, des intérêts particuliers qui viennent se percuter avec des intérêts privés industriels ou politiques, et vous aurez un imbroglio que l'auteur, écrivant au passage sous pseudo et dont c'est le premier polar, se garde bien de démêler avant les derniers chapitres du livre.

En ce qui concerne l'intérêt de l'intrigue, qui pourtant mêle crimes et politiques, trahisons et coups fourrés, fausses pistes et vrais amitiés, on reste un peu sur sa faim. Pour ce qui est de l'atmosphère « blanche » liée à l'environnement du Groenland, on est mieux servi. le récit prend un peu de profondeur et d'intérêt à partir du moment, qu'on sent largement venir dès le départ, où l'histoire de l'enquête rejoint l'histoire de Qaanaaq qui en partant sur les traces des suspects part sur les traces de sa naissance et de ses parents, étant précisé qu'il a été adopté par un couple de danois, elle ancienne patronne des services de police danois et lui feu écrivain de romans policiers.

Il y a un vrai travail de recherche et de pédagogie de la part de l'auteur pour parler de la culture inuite et la transmettre au lecteur. Par petites touches, il montre un attachement certain à ces contextes culturel et environnemental particuliers où les deux sont indissociables l'un de l'autre. le fait que le Groenland soit une île, aussi vaste soit elle, entourée d'une mer agressive et brutale, rend l'atmosphère pesante et crée un huis clos efficace, renforcé quand Qaanaaq quitte Nuuk pour le village de Qaanaaq, 1.600 kilomètres au nord de Nuuk et au-delà du 66° nord, qui plonge les personnages dans une nuit polaire quasi éternelle.

Il reste donc que l'enquête à proprement parler possède un sérieux goût de déjà lu, de réchauffé. Retirez les aspects propres au Groenland et le soufflé retombe un peu. Les personnages par exemple manquent de profondeur. Mo Malo construit une relation particulière entre Qaanaaq et Apuu, subtil mélange de suspicion et de fascination mais cela manque d'introspection individuelle. le background des personnages principaux n'est pas délaissé par l'auteur mais on ne sent pas le lien qu'il faudrait faire entre ce qui a permis à chaque personnage de se construire et ce qu'ils sont devenus au moment du récit. Seul Qaanaaq s'en sort à peu près mais cela arrive tardivement dans le livre.

On reste au final un peu sur sa faim dans ce qui semble être pour l'auteur un exercice de style, une tentative qui si elle n'est pas totalement concluante pourrait mériter d'être ré-essayée.


Lien : https://wp.me/p2X8E2-Yt
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Qaanaaq ?
"Je l'ai vu un peu partout, sur les blogs, sur les étals des librairies, dans les salons, toujours accompagné de critiques élogieuses. le titre, le roman policier, l'ours. Forcément, ça finit par donner drôlement envie."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Qaanaaq Adriensen est envoyé au Groenland pour aider la police locale à résoudre une série de meurtres, un pays où il n'a jamais remis les pieds depuis qu'il a été adopté enfant. Sur fond de traditions et d'espoir d'indépendance pour cette région glacée du bout du monde, il va partir sur les traces d'un tueur et de ses propres origines..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai toujours du mal à critiquer un livre, je suis consciente de la somme de travail et d'espoir que cela représente pour son auteur, donc je rappelle une nouvelle fois que cet avis n'engage que moi et qu'il est uniquement basé sur mon propre ressenti. Je vous invite également à aller lire d'autres chroniques pour vous faire un meilleur avis d'ensemble. Donc, vous l'avez compris, je n'ai pas aimé. du tout. Passe encore que l'on essaie de nous faire croire qu'il s'agit d'un auteur nordique alors qu'il s'agit d'un auteur français. J'avais de toutes façons envie de découvrir la plume de Frédéric Mars depuis longtemps mais honnêtement, à la lecture, ça se ressent. Mais bon, peu importe. le problème n'est pas là, ou pas seulement là. Je n'ai accroché à rien, à aucun moment. J'ai galéré pour avancer dans ma lecture, refusé d'abandonner en espérant toujours que quelque chose d'interessant allait se passer, en vain. Tout le monde ou presque est plus ou moins impliqué ou corrompu, il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre. Ah si, (attention spoiler), il y en a un qui est cool, sympa et jamais soupçonné par le flic, à l'inverse d'absolument tous les autres, du coup, vous l'avez compris, bein le méchant, en fait, c'est lui..."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Sérieusement ? Énorme complot à travers tout le Groenland pour que finalement le flic venu du Danemark, mais qui a été adopté enfant, découvre que les tueurs (attention énorme spoiler) sont tous de sa famille et que les deux filles qu'il a embrassé pendant son séjour sont ses cousines. Non mais sérieusement ???"
Lien : http://booksaremywonderland...
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Malgré les meurtres, 4 à Nuuk (capitale du Groenland) et 2 à Qaanaaq, ce livre est d'une lenteur qu'il pousserait à l'abandon mais j'ai tenu.

Il y a trop de personnes et certains noms inuits sont difficiles à retenir.

Le passé de l'inspecteur danois n'était pas nécessaire à part remplir des pages.

Une histoire politico-écolo que j'aurai vite oubliée.

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Contrairement à ce que vous laisse supposer le nom de l'auteur et le bandeau accrocheur, nous sommes dans un roman policier écrit par un auteur français qui utilise un pseudo. Un polar à grosse ficelle ou les coïncidences vont largement contribuer à la résolution de l'énigme. Si j'ai appris quelques mots de groenlandais, je reste malgré tout sur l'impression d'avoir été trompée, non pas par l'enquête, mais par l'éditeur. Dommage, l'on ne m'y reprendra pas.
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Le décor est bien planté, mais que les ficelles sont grosses, ce n'est plus un roman policier mais de la science fiction.
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