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3,8

sur 724 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ouf ! J'ai réussi à le finir ! Ce n'était pas une mince affaire !

J'avais commencé ce livre au mois d'août... et je viens seulement de le terminer !
Pourtant, j'étais enthousiasmée par ce polar au décor prometteur et par cette intrigue d'apparence captivante.
Mais je pense avoir été trompée par le pseudo de l'auteur et par cette couverture avec sa mention qui sonnait très littérature nordique.
Sauf que non.
Malgré l'immersion de Mo Malø dans ce paysage pour s'en inspirer, cette production est entièrement française.
J'ai néanmoins essayé de persévérer en allant au-delà de cette désagréable impression d'être pigeonnée, mais rien n'y fait.

Je dois quand même avouer avoir apprécié les lieux dans lesquels se déroulait l'histoire.
En revanche, j'ai été totalement hermétique au fameux personnage de Qaanaaq, un capitaine de la police criminelle de Copenhague venu en mission au Groenland pour une affaire de meurtres.
Je l'ai trouvé sans charisme particulier et pas très futé pour un enquêteur.
À vrai dire, un enquêteur qui fait appel à sa maman par téléphone pour être éclairé sur ses pistes n'a rien de fascinant.
Apputiku, son bras droit n'était pas non plus un personnage transcendant.

Côté enquête, dans la première partie je me suis quand même posée quelques questions au sujet des crimes qui se déroulaient à Nuuk.
C'est surtout le mode opératoire du ou des tueur(s) qui est intriguant. On a des victimes qui semblent avoir été attaquées par un ours polaire. Sauf qu'il n'y a pas de trace de bave sur les plaies, la langue des victimes a été lavée post mortem, avec en prime l'ablation de leur foie et un tupilak posé près des corps...

Intéressant...
Mais ça trainait !

Avec la deuxième partie (à la moitié du livre) et le changement de ville, je me suis dit que l'auteur allait cravacher.
Mais non.
L'enquête piétine encore, même plus que précédemment.
C'est lent. Même Qaanaaq semble ne pas savoir ce qu'il doit chercher.
Les pistes semblent toutes aussi légères les unes que les autres.
J'ai aussi noté quelques détails qui me paraissaient incongrus.


Je finissais par être agacée par les nombreuses expressions étrangères.
Il y a un nombre infini de personnages avec des noms compliqués. Je n'ai pas arrêté d'en confondre certains. Jusqu'aux dernières pages, je me disais encore : « c'est qui lui déjà ? ».
Certains personnages sont survolés et n'ont aucune utilité dans l'histoire.
La supérieure de la police Groenlandaise Rikke Engell est une vraie tête à claques.
Je me suis surtout ennuyée quand il s'agissait des complots politiques et du business lié à la filière des plateformes pétrolières groenlandaises.
Lourd !
Je m'attendais à une fin spectaculaire.
Mais encore une fois, non.

Quand je pense qu'à un moment Appu dit de Qaanaaq :
« Avec lui, la vie de flic était plus exaltante qu'une série américaine. Peu de chance de s'ennuyer ».
Dommage qu'il n'en est pas de même pour le lecteur.
Désintérêt et lassitude, c'est tout ce que je retiens de ce roman.
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Qaanaaq Adriesen, flic de Copenhague arrive en renfort au Groenland, à la suite de trois meurtres particulièrement sauvages. Tous employés de la Green Oil, les victimes ont été agressées et lacérées par ce qui semble être un ours polaire, une hypothèse peu crédible mais les indices trouvés poussent en ce sens. Une enquête qui s'annonce difficile et qui se déroule dans un contexte délétère de revendication pour l'indépendance de l'île, une chef de la police locale Rikke Engell assez agressive et sur fond de reconduction de licence d'exploitation des gisements de pétrole à partager entre deux multinationales. Une enquête qui s'avère donc difficile et qui se double pour Qaanaaq, d'une quête personnelle. Metis inuit, adopté quand il avait trois ans, il découvre sa terre d'origine avec l'arrière-pensée de reconstituer son histoire.

Je finis cette lecture assez mitigée. Il m'a fallu presque deux cent pages pour rentrer dans l'intrigue, avec de nombreux chapitres assez courts dans lesquels surviennent de nouveaux événements ou de nouveaux personnages, de nombreuses pièces de puzzle qui ne facilitent pas le suivi de l'enquête, et ne créent pas de lien ou un fil directeur permettant de s'y retrouver. A cela s'ajoute un capitaine de police pas vraiment sympathique alors que son passé qu'il découvre peu à peu, est lui, particulièrement intéressant.
Dans les points positifs, Mo Malø fait preuve avec ce roman, d'une grande connaissance de l'île, appuyée sur une documentation très détaillée et un éclairage fouillé de l'histoire du Groenland, de la politique avec les tensions propres à ce territoire tres convoité, riche en ressources naturelles notamment le pétrole, un contexte bien dépeint par le récit.
Mais j'ai trouvé l'ensemble du roman un peu décousu, une lecture mitigée qui ne m'a pas spécialement séduite. Une intrigue intéressante et intelligente mais un traitement que j'ai trouvé confus.
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Titre : Qaanaaq
Auteur : Mo Malo
Année : 2018
Editeur : Editions de la Martinière
Résumé : Qaanaaq Adriensen est de retour sur l'immensité blanche qui l'a vu naître. Quatre meurtres atroces, quatre corps déchiquetés ont poussé les autorités Groenlandaise à demander du renfort à Copenhague; le voilà donc revenu pour la première fois sur la terre de ses ancêtres afin d'élucider des assassinats qui trouble la quiétude d'une contrée inhospitalière en passe de retrouver son autonomie.
Mon humble avis : La couverture de ce roman est magnifique. Ajoutez à cela quelques bonnes critiques et la promesse d'un beau voyage au pays des Inuits, il n'en fallait pas plus pour me décider à acquérir ce polar venu du froid. Pourtant ceux qui suivent mes petites chroniques savent à quel point la lecture de certains polars m'est fastidieuse : difficile de trouver une voix discordante sur un terrain mille fois balisé, difficile d'être original tant les étals des librairies sont pleins de roman à l'architecture identiques : meurtres, flics, action puis résolution d'une enquête plus ou moins tirées par les cheveux. Malheureusement Qaanaaq ne déroge pas à la règle et si, comme souvent, j'ai été séduit par le contexte – ici un Groenland superbement décrit – je suis passé complètement à côté de cette intrigue politico-financière. Si les personnages sont attachants et la mise en place complexe, j'ai commencé à perdre le fil de l'intrigue à l'évocation d'un complot mêlant hommes politiques, grands patrons de multinationales et hommes de mains véreux, bref du grand classique. Ajoutez à cela la superficialité de nombres d'anecdotes censées faire vrai et vous obtiendrez un lecteur déçu, pressé d'en finir, perdu entre des noms qui lui disent vaguement quelque chose et des rebondissements sans intérêt. Peut-être suis-je un peu dur à l'égard de Malo mais j'avoue une certaine lassitude face à ces romans dont le seul intérêt réside dans leur environnement et parfois dans la personnalité de leur enquêteur, ce qui n'est même pas le cas dans Qaanaaq…. Désolé pour les aficionados, désolé pour ceux qui tiennent ce roman en haute estime, je n'y ai, pour ma part, trouvé qu'ennui et désintérêt. Cette chronique aura donc le goût amer de la déception, et je suis le premier à le regretter.
J'achète ? : Certains polars sont grands, inoubliables, traversés d'un souffle. Ce n'est malheureusement pas le cas de Qaanaaq. Passe ton chemin camarade.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Meurtres au Groenland ! Une plateforme pétrolière au milieu de l'océan voit ses ouvriers disparaître un par un, tous tués par un mystérieux ours polaire pendant leur sommeil. Des étrangetés pointent très vite le bout de leur nez : serrure crochetée avant le meurtre, langue de la victime nettoyée après, foie arraché et envoyé par la Poste aux membres du gouvernement groenlandais... Plus de doute possible, ce sont des assassinats. le capitaine Qaanaaq Adriensen est chargé de l'affaire, mais elle risque de prendre une ampleur jamais vue dans ces terres glacées.

Un résumé qui met l'eau à la bouche ! Et pourtant... La première partie est très bien écrite. On ne s'ennuie pas à Nuuk, les découvertes de la police s'enchaînent, la plume de Mo Malo bourrée d'humour nous embarque facilement dans les contrées lointaines du Groenland. Lorsque Qaanaaq arrive à Qaanaaq (j'ai toujours rêvé d'écrire cette phrase), ça se gâte : comme le dirait Molière dans ses Fourberies de Scapin, mais que diable allait-il faire dans cette galère ? Il n'y a rien de bon à lire dans les aventures de ce bled paumé. Désolé, mais j'ai été totalement hermétique à ce côté "hippie du grand froid". Je dois bien avouer que j'ai même lu certains passages en diagonale, le sentimental de l'histoire de Qaanaaq qui cherche sa famille perdue m'étant totalement passée au-dessus de la tête. En revanche, il y a un point où excelle Mo Malo : le retournement de situation.

En somme, cette lecture aura été franchement mitigée, mais aura permis de sortir de ma PAL un livre qui me tentait depuis plusieurs mois. Je remercie donc Kateginger63 pour cette suggestion dans le cadre du Challenge Mauvais Genres. Je ne pense toutefois pas lire le second opus des aventures de Qaanaaq, du nom de Disko et fraîchement publié aux Editions de la Martinière.

Bonnes lectures ! =)
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Qaanaak, adopté à 3 ans par un couple de Danois, revient au Groenland pour enquêter sur les meurtres barbares de quatre ouvriers travaillant sur une plate-forme pétrolière.
Il n'est pas attendu à bras ouverts et il devra affronter un certain nombre de bâtons dans les roues pour mener à bien son enquête.
Polar qui se lit facilement malgré quelques longueurs sur la fin.
En ce qui me concerne, j'ai apprécié l'ambiance au milieu des chasseurs de phoque, le froid, la rencontre avec son coéquipier Appitiku, les inuits qui se battent pour sauver leur mode de vie malgré les conditions difficiles.
Il y de l'alcoolisme, de la mélancolie, des traditions en toile de fond.
Certes l'intrigue devient tordue vers la fin et est peu probable mais franchement je ne suis pas à la recherche de réalisme dans un roman policier.
A lire sans plus.

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Chaleur dès l'aube, blanc écrasant du ciel métal. Nuque perlée de sueur je m'installe dans le hamac. La couverture est bleue, l'ours polaire très blanc, parfait! Dans ma tête en sourdine " le paradis blanc"

"...où l'air reste si pur qu'on se baigne dedans
à jouer avec le vent..."

J'ouvre et je m'envole pour le Groenland avec Qaanaaq, flic danois. Il part renforcer l'équipe locale suite au meurtre de trois ouvriers étrangers travaillant sur une plateforme pétrolière. Un carnage qui semble être le forfait d'un ours polaire...

L'intrigue ne me capte pas vraiment. Trop complexe. En toile de fond des rivalités pour exploiter les richesses naturelles très convoitées de cette région, des magouilles politiques, des luttes indépendantistes et écologiques. Bref, beaucoup trop d'intrigants, de méchants, de militants de tous bords.

Ce qui me fascine c'est Nuna, la terre nourricière, ses températures extrêmes, ses vents, ses brumes, ses tempêtes de neige. Ses immensités de blancs, parcourues par les phoques, les inépuisables chiens de traîneaux fiers et solidaires. Et bien sûr l'ours blanc.

"... jouer avec les baleines
parler aux poissons d'argent..."

Ce qui me captive c'est ce temps suspendu, cette nuit polaire infinie balayée d'aurores boréales, ces repères spatiaux temporels qui se dissolvent sur l'inlandsis.

"...où les nuits sont si longues
qu'on en oublie le temps..."

Ce qui m'émeut ce sont ces personnages, chamane, jeunes à la dérive, chasseurs, militants indépendantistes. Autant de visages d'un peuple inuit en tension, ballotté entre l'envie d'une vie plus facile offerte par la modernité, les pétrodollars, et leur amour, leur respect de la terre nourricière, des superstitions et des coutumes ancestrales.

J'abandonne à leur sort les magouilleurs, les méchants et je grave en moi des paysages à couper le souffle, l'humour et la discrétion d'Appuliku, la beauté de Massaq "le hâle délicat de la peau. L'arrondi harmonieux des joues. Et ces yeux, nom de Dieu, ces yeux..." Et puis Qaanaaq ce flic intuitif, touchant, qui au fil de l'enquête découvre sa terre, ses origines, son histoire.

"...et le silence pour respirer..."
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Fous tes moon boots et ta parka Minou !
J'espère que tu aimes la neige.
On va au nord. Bien plus au nord.

Groenland.
Qaanaaq Adriensen, Capitaine à la crim' , vient d'arriver du Danemark en renfort, pour la police locale de la ville de Nuuk.
En effet, trois ressortissants étrangers ont été retrouvés morts dans leur logement de fonction.
Tous les 3 bossaient pour la compagnie pétrolienne Green Oil.
Tous les 3 ont été égorgés et éviscérés.
Tout semblerait désigner le coupable : l'Ours Polaire.
NANOOK: l'esprit de l'ours pour les Inuits.
Mais ... as tu déjà vu un ours polaire crocheter des serrures?
Qui enlève ses pattes avant d'attaquer ?
Qui ne laisse aucune trace de salive sur ses proies?
Qui envoie des colis par la poste ?
Humm ... euj'crois pas nAn.

Aidé de Apputiku, policier Inuit, Qaanaaq va devoir faire face à la lenteur des procédures au Groenland ainsi qu 'aux coutumes de ce pays & mener à bien cette enquête.

Je te corrige de suite Minou : Qaanaaq se prononce HRaanaaq - comme léo dans Titanic quand il se racle la gorge pour cracher.
Vazy essaie ?!
Voilaaa. LÀ on y est : HRaanaaQ !

Bon : Comme tout roman "nordique",
[Enfin, ici faux nordique : l'auteur est français.]
C'est une histoire qui PREND SON TEMPS.
Perso, J'ai toujours besoin d'un temps d'adaptation et je dois ronger mon frein au début.
" Rrrrraaa mais c'est lent pinaiiiiZ'"
Trop speeeeeeed Mimi.
Donc. Minou :
Pose-toi. Tranquille. Et savoure.
La neige. Ça ralentit tout.

L' Ambiance? Tendue :
Dans un Groenland qui veut son indépendance par rapport au Danemark.
Sur fond d'affaires politiques et écologiques.
Compliqué d'avoir des infos quand on est étranger au pays.
Même si Qaanaaq est métisse mi-DK/mi-GL

Prêt pour un dépaysement total ?
Welcome to Groenland (GL)
Entre tradition & modernité.
Son immensité blanche.
les Inuits. Leur mode de vie.
Leurs croyances.
Les paysages magnifiques!
J'ai voyagé sans bouger de mon canapé.
Bouffée d'air glacé.

Un bon Thriller venu du "Froid".
MAIS (Ben vi, ya un mais) ce n'est pas LE livre qui fera de l'ombre aux autres cette année...
Son point fort : t'envoyer tout au nord. Dans le cercle polaire et de découvrir ce peuple, trop peu connu.
Certains ont eu ZE COUP DE COEUR.
Mwé. C'est bien hein, ok.
Mais ce n'est pas le livre de l'année non plus.
J'avoue que j'ai un peu de mal quand il y a en fond des affaires politiques...

Comment ca, ca jette un froid ?!?!

En tout cas, Minou, Si tu aimes les ambiances thriller-nordique tu devrais y trouver ton compte.
BIG UP pour la couverture :
Elle est MA-GNI-FI-QUE !

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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L'action se passe en Islande. Mais, en lisant le 4ème de couverture, je me suis retrouvé dans une très mauvaise disposition d'esprit en découvrant que l'auteur vivait en France. J'aurais dû deviner tout de suite qu'il était français d'ailleurs, simplement en considérant son patronyme breton! Pire, en recherchant ses interviews sur internet, j'ai appris qu'il n'avait même pas séjourné en Islande!!! Quand Hemingway, l'américain, a écrit sur Paris, il séjournait à Paris (1921 - 1923)! Je pense que pour pénétrer l'âme d'un endroit, il faut y avoir vécu au moins un an, et la seule documentation est loin d'être suffisante.


Alors, pour faire bien authentique, l'auteur glisse à chaque page quelques mots en Kalaallisut! Et au fil des chapitres, dans le même but, il retranscrit toute la documentation qu'il a dû rassembler sur le climat du Groenland, son habitat, les coutumes inuits, ses bases américaines et ses relations avec le Danemark. Comme dans un devoir où il faut aborder une liste de sujets obligatoires. Par exemple, il prend connaissance de l'existence de la Globecom tower de 378 m de haut (la plus haute tour au nord du cercle polaire), et donc va l'inclure dans son histoire (comme dans un guide touristique) en faisant passer ses héros non loin, sans que ça apporte un quelconque plus à l'intrigue! Cela donne un côté artificiel au récit, un peu comme quand un acteur surjoue son rôle. Un peu aussi comme quand un réalisateur américain mettant en scène un français, l'affuble d'un béret sur la tête!


C'est toutefois un roman policier bien structuré, bien écrit, facile à suivre, intéressant (j'y ai appris ce qu'était un tupilak), avec son lot de rebondissements et d'émotion. L'intrigue qui mêle crimes en série, rivalités d'entreprises et ambitions politiques est dans la lignée de romans ou de séries scandinaves à succès. Tout est donc réuni pour accrocher le lecteur en surfant sur le succès des polars nordiques. Finalement c'est un peu trop commercial tout ça. Je ne lirai pas la suite des aventures de Qaanaaq. Je préfère, et de loin, le Groenland de Mads Peder Nordbo, qui danois d'origine, a vécu au Groenland plusieurs années.
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Voici un des livres dont j'ai véritablement traîné la patte pour le lire. Je l'ai commencé en septembre 2019 (si mes souvenirs sont bons) et je l'ai terminé hier. Il fait d'ailleurs partie de ma liste traîne la patte et clairement, je l'ai terminé, car j'avais l'obligation de le lire. Il y a des livres comme ça avec qui cela ne va pas.

Si l'idée du Groenland m'avait enchanté, j'ai vite été refroidi au sens figuré. J'ai peiné à entrer dans l'histoire, j'ai eu du mal avec les noms inuits, les mots anglais alors qu'il existe un terme en français, mais aussi je me suis perdu dans la narration. Groenland est grand, DocteurVeggie est petit.

L'histoire est un mélange entre le roman à suspense et le roman politique. D'ailleurs, une partie de l'histoire tourne à la découverte de la politique du Danemark et du Groenland. le second étant sous la tutelle du premier. A ce niveau là, je n'ai rien à redire là dessus, car l'auteur semble s'être bien documenté vu l'auteur caché derrière le nom d'emprunt.

Quant aux personnages, je n'ai éprouvé aucun attachement à ceux-ci. Ils disparaîtront aussi vite qu'ils ne sont arrivés.

Le final de l'histoire m'a semblé abracadabrantesque.

Véritablement, je ne sais pas trop quoi dire de ce livre et tout ce que j'ai dit au dessus est totalement disparate, un peu comme l'histoire en fait. Cependant, j'ai vraiment aimé la description des paysages dans cette nuit bleutée, ce froid mordant et piquant. Il y a deux passages que j'ai beaucoup appréciés et je pense que ce sont bien les deux choses qui font que j'ai tenu le coup à ce grand froid. Ceci dit la découverte de la culture des inuits était un plus, mais cela ne m'a pas empêché d'avoir un auteur qui m'a envoyé me perdre à jamais dans l’inlandsis. Et j'ai froid maintenant.

Pour ceux qui veulent vraiment lire ce livre, attendez les fortes chaleurs ou la canicule. Cela va vous refroidir.
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5 mots : wow envie de le relire
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