La mécanique du coeur

J'ai eu un petit peu de mal à entrer dans l'histoire, les premières pages me faisaient penser à un conte pour enfants. Et puis, en continuant la lecture, j'y ai découvert beaucoup de poésie, une histoire touchante et je me suis laissée embarquer par les mots.
Une petite pépite de poésie au final !

Jack nait à Edimbourg en 1874, le jour le plus froid du monde. Dès sa "sortie" son coeur gèle et se brise instantanément. La sage-femme qui s'occupe de sa naissance décide de remplacer cet organe défectueux par un mécanisme d'horloge, et c'est que qui va lui sauver la vie…. Peut-être… car cette opération qui lui permet de vivre peut également le tuer. le mécanisme est tellement fragile que Jack doit impérativement éviter tout émotions. Quelles soient positives ou négatives, il ne peut rien ressentir!
Dans ce roman aux allures de poème où tout est en finesse, on découvre un texte aux premiers abords très simple, mais si on va au-delà des lettres qui farandolent sur les pages, on comprend que c'est plus que ca.
On y aborde des thèmes durs comme l'intégration (ou la difficulté de s'intégrer), la déception amoureuse, le manque d'un être cher… le personnage de Little Jack est tellement attachement qu'on peut facilement s'identifier a lui.
Ai-je un regret par rapport a cette lecture?
Oui, celui de ne pas avoir encore quelques pages pour continuer l'aventure 😉

Une petite merveille que ce conte fantastique qui met l'amour avec un grand A au centre de l'histoire, le coup de foudre, la passion qui dérègle les sens et surtout le coeur.

Edimbourg, 1874. Jack est un tout jeune homme dont la mécanique du coeur s'emballe lorsqu'il croise une jeune andalouse, une chanteuse myope qui a cassé ses lunettes. Il décide de traverser l'Angleterre, la France pour la retrouver à Grenade, et fera tout pour la séduire.

Une histoire d'amour enchanteresse, tendre et légère, dans l'univers décalé de Mathias Malzieu (qu'il place au 19eme siècle), un hommage à Olivia Ruiz, une petite merveille pour les adultes dont le coeur a déjà disjoncté par amour.

J'ignore si l'adaptation cinématographique parvient à restituer l'originalité du style et cette douceur dramatique, mais je vais sans faute regarder le film.

Un genre qui, de prime abord ne m'attirait pas plus que ça. Mais j'en avais tellement entendu parler en bien que je me suis lancée. En plus il n'est pas bien épais , donc une lecture assez rapide. Et je dois dire qu'il aurait été dommage de passer à côté de ce petit bijou !

Mathias Malzieu (alias môssieur Dyonisos), nous conte ici la merveilleuse aventure de Jack, un petit garçon né un soir de très grand froid. Sa mère ne pouvant assumer l'éducation d'un enfant, la sage femme qui le met au monde décide alors de la garder avec elle. Mais Jack nait avec un handicap : son coeur est entièrement gelé à cause du froid. La sage femme, décide alors de remplacer ce coeur par une horloge.

Jack grandit et vit une vie quasi normale, à ceci près que son coeur fait tic tac ! Sa mère d'adoption le met en garde, les émotions trop fortes pourrait être fatales pour lui, car son coeur-horloge ne les supporteraient pas. Cela ne lui pose pas de problème jusqu'au jour où il croise le regard d'une petite chanteuse andalouse…

Un conte magnifique qui nous dépeint magnifiquement les sentiments amoureux mais également l'amour d'une mère pour son enfant.

La plume de l'auteur est musicale, on entend presque la mélodie en lisant ce roman. L'écriture est vraiment poétique et pourtant cette histoire se lit avec une facilité déconcertante. de plus on s'attache vraiment à Jack, et on en arrive même à trouver normal qu'il se balade avec une horloge à la place du coeur !

Voici un livre qui avait tout pour me plaire et pourtant je suis mitigée à la fin de cette lecture. J'ai aimé mais...

Commençons donc par les aspects positifs, j'ai apprécié l'ambiance générale qui m'a fait penser à du Tim Burton : sombre et poétique, mêlant réalisme et imaginaire.

L'écriture de l'auteur est, quant à elle, très travaillée et imagée ce qui est l'un des plus gros points forts de cette oeuvre. Elle permet la création d'un univers à part tout en ancrant celui-ci dans un monde connu du lecteur avec des villes et des références culturelles célèbres.

Venons-en donc à ce fameux "mais" qui se traduirait par un sentiment assez étrange : j'ai vu et compris le monde créé par l'auteur mais je suis restée à ses portes. En effet, je ne me suis pas sentie concernée par l'histoire de Jack et les personnages m'ont régulièrement agacée. Pourtant, cette histoire décrit des émotions humaines et invite le lecteur à l'empathie. Malheureusement, cela n'a pas fonctionné avec moi. J'ai ressenti les nombreux anachronismes comme des non-sens même si ce récit imaginaire peut autoriser ce genre de choses. Certes, mais alors pourquoi avoir donné des lieux précis et surtout une période définie ? En outre, j'ai trouvé le comportement des deux personnages principaux souvent inadapté à leur âge et à la maturité liée à celui-ci. Parlant et agissant comme des adultes, ils manquaient selon moi de crédibilité.

Si je résume, j'ai beaucoup aimé le style et l'ambiance générale du livre mais je n'ai pas été transportée par son histoire. Je me suis sentie démunie face au récit, restant à l'extérieur de celui-ci tout en m'extasiant sur l'écriture poétique de l'auteur. Une lecture en demi-teinte qui a parfois fait tourner rapidement la mécanique de mon coeur mais qui l'a parfois fait s'arrêter.

Une lecture agréable, unique et poétique. Un univers étonnant entre Frankestein et Tim Burton, à la fois poétique, mélancolique, cynique et addictif malgré le peu de pages de ce livre. Ça me donne envie de regarder le film que je n'ai encore jamais vue !

Trouvé en vide grenier et acheté sur les conseils d'une amie j'ai beaucoup aimé ce conte très poétique et original. C'est un univers qui ferait presque un peu penser à Tim burton (la couverture aussi), il faut se laisser emporter dans l'imaginaire de l'auteur, ça plaît ou ça plaît pas mais pour ma part je valide, j'ai trouvé le texte agréable et facile à lire. C'est tout simplement un petit bijou !

J'ai beaucoup aimé la première partie du roman. Mais beaucoup moins la fin. J'aurais aimé que cela ce finisse mieux.
J'ai apprécié la poésie de se roman. Et les thèmes abordés comme la différence, le harcèlement et l'amour surtout et toujours. Dommage pour la fin.

Un très beau temps de lecture,
Un conte cruel écrit par un auteur bienveillant qui manie une belle langue poétique et nous fait tomber sous le charme de ses personnages.
A la dédicace de son livre on voit toutes les références de la danseuse de flamenco

J'avais vu le dessin animé, il y a bien longtemps et il était temps de lire ce livre non ?

Tout d'abord, le moins que l'on puisse dire c'est que l'écriture est très poétique et les figures de style utilisées sont très présentes (faut s'accrocher). L'histoire est basée sur la découverte de l'amour et personnellement j'ai adoré le début, cette découverte, le coeur qui bat un peu plus fort à chaque fois qu'on voit la personne qu'on aime. Malheureusement, j'ai trouvé ce roman tout de même assez vulgaire et les propos tenus dans ce livre (les enfants n'ont que 11ans au début) m'ont quand même mis assez mal à l'aise. Quand les deux personnages se rencontrent à nouveau, il se créait une atmosphère assez malsaine de « j'essaye de faire changer l'autre », « je mens pour que l'autre m'accepte », jalousie, pas de communication et j'en passe.
Pour la fin, j'ai été assez déçue étant donné qu'il ne s'agit pas du tout de la même fin que celle du film. Celle-ci est tout de même moins magique et avec une morale un peu douteuse vis à vis de tous les évènements qui y sont liés.

Pour ce qui est des personnages, malheureusement j'ai trouvé Jack assez insupportable, un peu toxique sur les bords. Il est répété qu'au début du roman, il est âgé de 11ans et qu'à la fin, c'est un jeune homme de 14/15ans mais, sa manière de parler et la façon de se comporter n'est absolument pas représentatif d'un jeune garçon de cet âge, c'est très étrange. Pour notre personnage féminin, pour la faire courte malheureusement, c'est juste l'hypersexualisation d'une enfant, j'ai trouvé ça malsain à souhait.

Pour conclure, je ne me souviens plus très bien du film mais, il me semblait qu'il n'y avait pas tous ces détails qui m'ont chiffonnés et surtout beaucoup moins de vulgarité.