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3,81

sur 992 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette fois encore Mathias Malzieu nous offre une jolie histoire pleine de fantaisie et de poésie. J'aime la façon dont il mélange les genres, crée des mots et des concepts pour nous entraîner dans un univers bien à lui, chaleureux et extravagant, avec une touche d'humour et une bonne dose de mélancolie aussi.

J'ai passé un très bon moment grâce à cette parenthèse merveilleuse, même si le happy-end est plus une porte ouverte sur un avenir très probablement heureux.
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Je dois dire que je suis un peu déçue par ce dernier Mathias Malzieu, que pourtant j'adore. le scénario est un peu light. Je trouve qu'il y aurait de quoi remplir une nouvelle plutôt qu'un roman.
Cependant, on retrouve la poésie de l'auteur, son univers si particulier, et bien sûr cela prédispose agréablement à l'écoute du nouvel album de Dyonisos.
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Comme j'avais beaucoup aimé la mécanique du coeur, du même auteur, je l'ai lu celui-ci .

J'ai retrouvé ces mêmes jeux de mots poétiques et décalés, un univers que seul Mathias Malzieu sait créer. Parce qu une histoire d'amour avec une sirène, ça sonne super nian nian. Mais il s'en sort haut la main. Il est quand même fort, musicien, auteur, surprisier... Il sait en faire des choses.

Si vous aimez son style, allez y, vous passerez un bon moment.

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Je n'avais pas vraiment – du tout – prévu de me plonger dans ce roman. Ni l'intrigue ni l'univers ne m'attiraient (plus maintenant). Malgré tout, Prix Imaginales des Bibliothécaires oblige, je n'ai pas pu me défiler. D'ailleurs, j'ai bien du mal à comprendre pourquoi ce titre-là s'est retrouvé dans la sélection.
Oui c'est plus « grand public » qu'un Christian Léourier (par exemple) mais, à mon avis, c'est comme si on y mettait le réalisme magique de Gabriel Garcia Marquez ou celui de Haruki Murakami. L'imaginaire est un large sujet oui, et je suis la première à adorer Cent ans de solitude mais jamais je ne le choisirais pour une sélection pour un prix de l'Imaginaire. Bref.

La plume de Mathias Malzieu ne m'est pas complètement inconnue puisque j'ai déjà lu deux de ses tout premiers écrits : Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi et La Mécanique du coeur. Si je n'avais pas eu de francs coups de coeur pour ces deux textes, j'en garde tout de même un souvenir plutôt satisfait et surtout ému. L'onirisme est à nouveau là avec Une Sirène à Paris mais l'émotion pas vraiment, à mon avis. Rendez-vous dans quelques années, mais je ne crois pas en garder grand chose…

Le roman est court mais – et c'est une qualité inhérente à la plume de Mathias Malzieu je pense – très immersif si tant est qu'on adhère à l'univers de l'auteur. Il faut se laisser porter par les événements et accepter les touches de magie lancées entre les pages. Si vous avez aimé un film comme Big Fish de Tim Burton ou un livre comme L'Écume des jours de Boris Vian, vous devriez être réceptif à la poésie et la loufoquerie de cette nouvelle histoire inventée par Mathias Malzieu.

Je salue l'imaginaire et les jeux sur les mots. J'aime la magie, les paillettes et l'onirisme. Oui mais à petites doses. Avec équilibre et harmonie. Je dois donc avouer avoir ressenti un trop plein de tout dans cette histoire. Trop de figures de styles qui alourdissent certains passages (toutes ces métaphores et comparaisons…), trop de facilité dans l'intrigue, trop de mièvrerie et trop de rapidité dans l'évolution des personnages.
Alors si j'adhère complètement au coup de foudre qui fige le temps raconté par Edward Bloom dans Big Fish ou à la merveilleuse histoire d'amour tragique de Colin et Chloé (avec son nénuphar) chez Boris Vian, j'ai en revanche beaucoup plus de mal à me sentir concernée et donc émue par l'aventure de Gaspard et de la sirène qu'il ramène dans sa baignoire.

Lui est un peu fade comme garçon, malgré son statut de « Surprisier ». Cela dit, un personnage lambda comme héros peut permettre une plus grande empathie.
Elle en revanche, c'est tout l'inverse. C'est une créature mythologique avec tout ce qu'on peut imaginer : elle est évidemment divinement belle avec sa queue de poisson et ses beaux seins (important les seins) mais elle est aussi froide et insupportable.
A se demander comment une histoire d'amour peut naître entre eux. D'ailleurs on y croit pas une seconde, c'est bien là le problème.

Tous les éléments du conte poétique sont pourtant réunis mais la magie n'a pas vraiment opéré chez moi. A vouloir insérer tous ces éléments dans son texte, Mathias Malzieu offre finalement un récit un peu trop artificiel, forcé et poussif à mon goût. On en oublie la crédibilité (tout est relatif, on sait bien qu'aucun nénuphar ne se développe dans nos poumons et que les sirènes ne débarquent pas sur les quais de Seine) et surtout l'émotion ; à mon avis deux aspects indispensables à toutes lectures marquantes.
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Ah! La douce plume et l'univers si particulier de Mathias Malzieu.... Cet auteur est un poète....
Pour autant,j en attendais peut être trop cette fois-ci....
Malgré une pointe de fantaisie avec un personnage que j'ai trouvé très attachant, je n'ai pas été subjuguée par l intrigue.
Malheureusement j ai eu l impression de lire un remake du film *un monstre à Paris" mélangé a "la petite sirène", même si le Paris troublé par la crue de la Seine offre à imaginer un environnement brumeux irréel.
Légère déception donc!
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Avant toute chose, il faut savoir que je suis une amatrice des écrits de Mathias Malzieu que j'ai tous lu et presque tous chroniqués. Même ses histoires d'amour arrivaient généralement à briser mon scepticisme anti-romance. J'ai donc commencé Une sirène à Paris en me disant que j'allais passer un moment très agréable au minimum. Malheureusement, je suis plutôt déçue de cette lecture qui se lit sans peine, certes, mais aussi sans cette petite once de flamme magique qui fait généralement vibrer mon coeur quand je lis Mathias Malzieu. L'histoire proposée est finalement assez fade, [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
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Mathias Malzieu est l'un de mes auteurs favoris. Sa "plume" particulière et son monde onirique promettent à chaque fois de beaux moments de lecture. Cependant ici je reste un peu sur ma faim. L'auteur nous propose ici une histoire d'amour entre un humain et une sirène et le problème est sans doute là, une sirène. Mathias Malzieu nous avez habitué à des héros particuliers : un homme avec une horloge à la place du coeur, une jeune femme qui disparaît quand on l'embrasse, un homme qui se transforme en oiseau. Une sirène semble ici trop "commun". Ce roman m'a fait pensé à "Splash", film des années 80 avec Tom Hanks ou encore le plus récent "La forme de l'eau" de Guillermo del Toro. Difficile donc de faire original avec une créature venant des eaux profondes. Comme a son habitude, nous retrouvons les thèmes de prédilections propre à l'auteur : l'amour, le deuil et nous retrouvons avec plaisir sa façon d'écrire si particulière. En résumé, si vous voulez une jolie histoire de sirène, foncez mais si vous souhaitez lire une histoire surprenante, passez votre chemin et plongez-vous dans le reste de son oeuvre.
PS : Et quel plaisir de découvrir discrètement dans ce nouveau roman le lien qui unit tous les personnages de Malzieu.
Allez, le prochain, faîtes-moi rêver pour de vrai !
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Cela commence comme un conte. Gaspard, sorte de Peter Pan bipolaire qui vit dans ses rêves et souvenirs, trouve une sirène blessée sur les quais et se met en tête de la soigner. le Merveilleux surgit comme ça, pffft, dans le quotidien de ce rêveur invétéré qui en sourcille à peine. Gaspard est surprisier, voyez-vous, un enchanteur qui secoue la réalité pour en chasser la poussière. Il ressent tout intensément et pourtant ne sait plus aimer.
Mais les sirènes ne sont-elles pas réputées perdre les marins qu'elles envoûtent ? Celle-ci ne fait pas exception à la règle. Pragmatique et intelligente, elle va pourtant semer une indescriptible pagaille.
J'aime les histoires dans lesquelles le fantasque et le merveilleux contaminent soudain la réalité. Et la personnalité de la sirène, Lula, qui se révèle à mesure qu'elle se laisse apprivoiser par la gentillesse maladroite de Gaspard, m'a plu. Lui en revanche… Personnage émouvant, c'est certain, il n'en est pas moins difficile à supporter parfois et cela vaut tout autant pour le récit lui-même qui possède les qualités et défauts de ce personnage. Il est à la fois attachant et agaçant.
J'ai aimé l'univers de Gaspard, les souvenirs de sa grand-mère, la péniche… Je m'y suis volontiers promenée. Mais toute l'intrigue secondaire avec Milena et les atermoiements de Gaspard m'ont un peu ennuyée.

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Ajouter à ma PAL après avoir vu une publication Babelio et de chaudes recommandations des Babeliotes.
Ceux qui me suivent, savent que les livres dont on parle trop sont rarement des coups de coeur. Celui-ci ne fait pas exception.
Pour moi, quasi tout est dit dans la quatrième de couverture !
Il reste une bonne dose d'imagination. Il est classé en genre fantastique, oui mais je rajouterai aussi merveilleux. Un conte des temps moderne bien sûr.
Car on y retrouve un homme blessé par une histoire d'amour et qui se raccroche à la péniche de sa grand-mère le "Flowerburger" et dont le fond cache un endroit où on ne pénètre qu'avec un code pour y découvrir des soirées cosy avec bar et musiques sympas et à son appartelier.
Il trouve un soir une sirène blessée, Lula, et il décide de la ramener chez lui.
Ils vont vivre des moments magiques ensemble, à se faire mal et à s'aimer.
Je vous laisse découvrir ce qui va advenir de leur étrange relation.
Je ne connaissais pas la plume de Mathias Malzieu. Elle est assez agréable et je comprends le prix Babelio Imaginaire qu'elle a remporté.
A vous de voir si vous vous laisserez prendre par le chant de cette sirène à Paris ou chez vous.
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J'ai détesté les cinquante premières pages de ce roman. J'ai trouvé le style au démarrage lourdingue. Une poésie appliquée à la truelle, en mode je défonce la réalité, il ne doit rien en rester, quitte à tout faire sauter. Mathias Malzieu n'y va pas avec le dos de la cuillère pour vous faire basculer dans son univers imaginaire. Je m'attendais à une poésie plus en retenue, à petite touche. Je dois dire que le nom de la péniche ‘flowerburger' m'a fait sourciller.

Mais il faut croire qu'on finit toujours par succomber au chant de la sirène, et quand celle-ci a finalement échoué dans la baignoire de notre protagoniste, mon intérêt a crû (comme la Seine), la romance a fait son oeuvre, éternelle romantique que je suis ! et j'ai davantage apprécié la tragi-comédie déjantée dans ce Paris de carte postale à la Amélie Poulain. Pas sûre qu'on me reprenne à lire un Mathias Malzieu néanmoins.

M'a souvent fait penser à ‘La forme de l'eau', en moins glauque.
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