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sur 1358 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Impossible de résister au nouveau roman de Ludovic Manchette et Christian Niemiec après mon immense coup de coeur pour « Alabama 1963 » !

« america[s] » invite à suivre les pas d'Amy, treize ans, qui vient de quitter un domicile familial privé d'amour, avec l'espoir de retrouver sa grande soeur qui s'est fait la malle du même endroit un an plus tôt…afin de devenir playmate dans le célébrissime Manoir Playboy à Los Angeles. le seul petit hic est que l'adolescente habite Philadelphie et qu'elle va donc devoir traverser les Etats-Unis en auto-stop, toute seule et sans un sou en poche.

Si ce roman se déroule dix ans après « Alabama 1963 », pour nous plonger dans l'Amérique des seventies, il délaisse cependant le thriller afin de nous servir un road trip parsemée de quête identitaire sur la mythique Route 66. Il ne faut cependant que quelques pages pour se rendre compte que, peu importe le genre, l'écriture de ce duo d'auteurs continue inévitablement de faire mouche.

Au niveau des personnages, ce nouveau roman n'a également rien à envier à « Alabama 1963 », surtout qu'Amy va croiser de nombreux individus au fil de ce voyage, allant de hippies bienveillants à des gens moins fréquentables, en passant par quelques célébrités tels que Bruce Springsteen (dont je suis grand fan!), Hugh Hefner ou même Ted Bundy. Les auteurs s'en donnent à coeur joie, forçant parfois même un peu sur la dose au détriment de la crédibilité, mais insufflant beaucoup d'humour à un contexte social, politique et culturel existant, un peu à l'image du premier roman du Suédois Jonas Jonasson, « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », faisant même également un peu penser à « Forest Gump ».

Outre des rencontres marquantes, des personnages attachants et un hasard qui fait souvent bien les choses, les auteurs multiplient également les références, surtout musicales (Route 66 oblige !), mais également à leur précédent roman, tout en livrant une ode à l'amitié et à la liberté, le tout servi par une écriture fluide, des dialogues percutants et une bonne dose d'humour et d'humanité.

N'hésitez pas à lire Ludovic Manchette et Christian Niemiec !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Si sa grande soeur, Bonnie, est partie tenter sa chance à Los Angeles comme playmate, il y a un an, sans prévenir ses parents et sans donner de nouvelles depuis, Amy, elle, a été mise dans la confidence. Inquiète pour elle, l'adolescente et sa meilleure amie, Sandy, décident de la rejoindre. Mais c'est seule qu'Amy fera le voyage, Sandy ayant trouvée la mort, fauchée par une voiture sur le trottoir, il y a deux mois et demi. Une grosse sacoche en cuir (empruntée à sa mère), quelques billets en poche, une carte des États-Unis et là voilà qui quitte, elle aussi, en ce dimanche de juillet 1973, sa maison et ses parents, leur laissant juste un petit mot. de Philadelphie à Los Angeles, la route est longue, semée d'imprévus mais aussi de très belles rencontres...

Ludovic Manchette et Christian Niemiec nous proposent, une fois encore, un voyage vers les États-Unis. Plus précisément un road-trip, d'est en ouest, en compagnie de la jeune Amy, à peine 13 ans. Une adolescente meurtrie par le décès de sa meilleure amie, débrouillarde, attachante, et volontaire, laissant derrière des parents qui, visiblement, n'en ont cure d'elle. Si sa première rencontre se passe plutôt mal, le gars n'ayant aucune culpabilité à voler l'argent d'une ado, les personnes croisées sur sa route, aussi surprenantes que bienveillantes, la marqueront à jamais. du vétéran du Vietnam à Bruce Springsteen, qui n'en est qu'à ses débuts, en passant par un couple en cavale un peu illuminé, une serveuse avec le coeur sur la main, une mère avec ses jumeaux ou encore Elton John, Cher ou même Ryan O'Neal dont elle est amoureuse, ces rencontres la feront grandir et l'aideront à comprendre un peu mieux le monde. Empreint de fraîcheur, de tendresse et de vie, ce road-trip initiatique et sociétal, aux dialogues qui sonnent juste et au dénouement touchant, est une véritable bouffée d'oxygène.
Le duo Manchette/Niemiec fonctionne à merveille...
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C'est un roman qui distille ses saveurs bien longtemps après avoir refermé ses pages...
L'Amérique dans tous ses états...


On est en juillet 1973, Amy jeune adolescente souffre d'un manque d'amour et d'attention dans le foyer parental. ( Ou pour le dire cruement : ses parents n'en ont rien à foutre ! ). Sa soeur Bonnie, est partie à Los Angeles avec comme objectif, devenir playmate, et sa meilleure amie n'est plus là.
Aussi, c'est une petite personne très seule, mais très déterminée, (et un peu inconsciente...), qui va décider de rejoindre sa soeur en auto-stop jusqu'au manoir d'Hugh Heffner , et ainsi traverser son pays d' Est en Ouest .
Elle y rencontrera "toutes les Amériques" ( d'où le titre qui en contient bien plus encore...) : celle des vétérans, des pauvres , des riches, des musiciens, des acteurs, du manoir Playboy etc...


A partir de là, vous avez deux attitudes face à ce livre, soit vous marchez , soit vous êtes laissé sur le bas-côté, car une adolescente de douze ans et demi, seule" on the road", ça pourrait très mal finir... très "roman noir" et glaçant. Mais les auteurs ont choisi ,(mis à part une fois) ,de nous montrer que de belles choses . Oui, à aucun moment les gens qui prennent cette mineure en charge , ne préviendront les autorités, ne se poseront la question d'éventuelles poursuites judiciaires.... Mais ses parents ont-ils seulement signalé sa disparition ?
Angélisme ?
Oui, peut-être. Mais c'est le but assumé des auteurs, alors j'ai marché, ou plutot été prise en stop ! D'autant que ce que le message du roman, s'il est positif , fait tout de même un constat amer, Amy ne peut pas trop compter sur sa famille.
Alors, la famille, elle se la choisira. Et tous ces gens croisés sur la route (66) la feront grandir, changer, évoluer..
Elle est attachante cette gamine dont le mantra pourrait être : "Même pas peur".
Et à travers ses yeux innocents, on (re)visitera les années 70, on y fera nous aussi, de belles rencontres, celles d'américains moyens ou remarquables, inconnus ou célébres. Et pour cela Manchette et Niemiec font preuve de beaucoup d'inventivité et d'ingéniosité. Comment placer, ajuster, caser, la petite histoire d'Amy dans la grande histoire ? Films , chansons, livres .
Si Amy saura s'adapter à chaque fois à son environnement, elle inspirera également des chansons ou des films à ...
( Non ! Je vous laisse le découvrir ! )
Car ce qui ressort de ces pages, en dehors du profond amour des auteurs pour l' Amérique, c'est la jubilation ! On sent que ces deux auteurs, tels des gamins malicieux, se sont éclatés à nous raconter à travers Amy, leurs coups de coeurs culturels de jeunesse.
On y croise tous les grands noms qui ont construit les années 70.
Jubilatoire, ingénieux, culturel, nostalgique, merveilleux, positif , je retiendrais deux choses : la première , c'est la liberté qui régnait sur ces années là, où tout était à faire, à inventer. ( Enfin, c'est l'impression que j'en ai...)
Et la deuxième, c'est des phrases superbes et philosophiques, dont : " Va là où tu es aimée"


Ne restez pas bloqué dans un état proche de l'Ohio, choppez la positive attitude avec America [s], un roman bien plus vaste qu'un bouquin...
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J'ai 14 ans, ou 16, ou 13, ou moins, selon les gens que je croise.
Je m'appelle Amy, ou Donna, ou Carol, ou Jane, là aussi, selon les personnes que je rencontre.
Je suis partie de chez mes vieux.
Je n'en pouvais plus de leur vie de misère et puis de toute façon, je leur manquerais même pas.
J'ai pris quelques affaires, mon argent de poche pour le bus et en route.
Où je vais ?
Rejoindre ma soeur, Bonnie. Elle est partie ça fait un bail et n'a pas donné de nouvelles, mais moi, je sais où elle est.
Adieu Philadelphie, bonjour Los Angeles.
Vous affolez pas, y a juste l'Amérique à traverser, ça va l'faire.
Le nouveau bouquin de Manchette et Niemiec, la doublette d'auteurs qui m'avait bouleversé avec son Alabama 1963, m'a entraîné dans un road trip dans la peau d'une jeune fille que rien ne semble effrayer.
Ah, l'innocence de la jeunesse...
On est au début des années 70, un monde que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Un vent de liberté flotte sur une Amérique empêtrée dans la guerre du Vietnam et dans une affaire qui peut coûter son trône à son Président.
On y plonge avec délice avec l'insouciance d'une héroïne attachante.
C'est elle qui raconte son périple, avec ses mots à elle, son regard juvénile, son analyse parfois loufoque, ses mensonges.
Ses rencontres vont l'enrichir, sans doute la construire, elle va grandir, découvrir les multiples facettes du monde qui l'entoure.
Les joies, les peines, les trahisons, la violence, l'amitié, l'amour, la misère ou le luxe.
Sous la plume de ce duo, le lecteur voyage au travers des États et fait, en même temps que le personnage principal, des rencontres inattendues.
À noter la bande-son exceptionnelle qui permet de s'immerger encore plus dans l'époque.
J'ai adoré cette balade, parce que dans le monde de fous dans lequel on vit, ce genre de lecture est une énorme bouffée d'oxygène.
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Amy, 13 ans, n'a plus de raison de rester vivre à Philadelphie. Sandy, sa meilleure amie est morte accidentellement, ses parents ne se soucient pas d'elle et ne lui sont d'aucun réconfort, au contraire.
Alors Amy trace la route pour rejoindre Bonnie, sa grande soeur, qui a quitté le domicile avec en bandoulière le rêve de devenir mannequin à la Mansion Playboy de Los Angeles.
Une carte de l'Amérique glissée dans la poche de son short, quelques dollars dans le sac à dos, Amy va lever le pouce pour tenter de retrouver Bonnie.
America(s) est un voyage à travers les États Unis à la hauteur d'une jeune ado touchante dans sa naïveté et ses croyances. Elle se trouve de nouveaux prénoms, triche sur son âge et sa destination, s'invente un passé romanesque pour tenter de brouiller les pistes.
Ce sont les rencontres qui vont faire le voyage d'Amy.
La bande-son du livre est fantastique et on se prend à entonner les airs connus.
Les deux auteurs réussissent parfaitement à mettre en scène le voyage de cette jeune ado qui va apprendre et analyser, découvrir et comprendre au fur et à mesure que s'effacent les kilomètres.
Les notes de bas de pages sont régulières pour attester de la véracité des rencontres, mais oui Bruce Springsteen était bien en tournée au moment où Amy croise son chemin !
Les auteurs réussissent un tour de force en faisant coller l'aventure d'Amy à quelques très grands noms du show-business américain et ça c'est un régal pour les yeux et les oreilles…
Pour prendre la route et soutenir Amy dans son périple, saisissez-vous d' America(s).
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Ce que j'ai ressenti:

« Il faut surtout pas suivre les chemins tout tracés. C'est le meilleur moyen d'aller nulle part!»

Il est hors de question d'aller nulle part, hors de question de se laisser moisir dans une relation toxique, hors de question d'éteindre la flamme à l'intérieur. Il faut prendre la route. La route, c'est rencontrer la liberté. C'est s'y confronter, prendre l'ampleur du concept, saisir toute l'ivresse de ce Bonheur. Qu'importe le danger, qu'importe les difficultés, qu'importe les préjugés. le voyage en vaut le détour. C'est parce qu'il est fait d'inconnu.e(s), qu'il ne sera jamais identique, que forcément, il faut le vivre. Et c'est cela, que Ludovic Manchette et Christian Niemec nous font ressentir dans ce livre, un roadtrip à nulle autre pareil, une échappée pleine de tendresse et de naïveté, un moment unique de partage et d'amitié. Une traversée de l'Amérique, à travers le temps, la musique, les influences littéraires et politiques, le regard d'une enfant. Et c'est là que la magie prend. C'est là, qu'elle vient se nicher, dans le coeur, qu'elle explose. Parce que c'est une petite fille qui entreprend le voyage. C'est une petite fille, qui se bouge, fait bouger, et bouleverse ce petit monde. Parce que c'est de l'amour d'abord, une navigation aussi, entre des sentiments d'abandon et de résistance, l'apprentissage de la vie pour trouver enfin sa place. C'est tout joli. Il y a cette candeur, qui vient te toucher, mais il y a aussi, la noirceur qui surgit, un peu partout. La quête de Amy, l'emmène à se trouver, trouver un sens, trouver sa vérité, après tous les mensonges et les déceptions qui s'invitent, au sein de ce transbordement d'émotions. Il aura suffit d'une route, et le cran d'une petite fille, pour que nous soyons témoins de l'effervescence d'un pays, en pleine transition. Il aura suffit d'un manque, et le talent de deux auteurs sensibles pour que nous soyons transporté.e.s dans une histoire euphorisante. Que c'est bon de partir! Que c'est bon d'être avec toi, Amy! Je vais chérir le souvenir de ces rencontres cocasses, émouvantes, singulières, exceptionnelles, musicales, les faire revenir à chaque fois, au delà d'un arc-en-ciel, sur un air de Summertime, juste comme ça, pour le plaisir!

« Va là où tu es aimée… »
Lien : https://fairystelphique.word..
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Ce livre est plaisant pour la traversée des Étas-Unis et les souvenirs évoqués des années 70. La jeune (très jeune) Amy est attendrissante et tout du long de notre lecture on s'inquiète pour elle.
Après "Alabama 1963" que j'ai adoré, j'espérais le même coup de coeur. C'est un road trip bien sympa, mais j'aurais aimé une histoire un peu plus consistante. Malgré ce manque de profondeur (ce n'est que mon avis)… ce livre à aussi beaucoup de qualités. Je ne le déconseille pas, je suis même persuadée que la plupart d'entre vous vont l'adorer, les critiques allant dans ce sens sont déjà nombreuses.
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Manchette/Niemec étaient attendus au tournant. Nous les retrouvons dans une ligne droite qui mène de Philly à L.A. Comme sur les HWY américaines, le trajet parait parfois un peu long malgré la circulation. le choix d'une narration à la première personne, en l'occurrence une jeune adolescente, y est pour beaucoup. Cette écriture volontairement candide est moins percutante que dans Alabama 1963. L'époque est également moins romanesque. le combat pour les droits civiques, la prospérité de ces 30 glorious sauce américaine, la geste kennedyenne ont laissé place au « deuil des illusions » d'une Amérique, confrontée à la Guerre du Vietnam et au Watergate, pour reprendre les propos prêtés à Bruce Springsteen. The Boss est un protagoniste important de ce livre qui décrit ce crépuscule américain. « My City of ruins » n'est pas encore composée, les Twins Towers sont encore fièrement dressées, la Manufacturing Belt n'a que quelques taches de rouille, le Flower power n'a pas tout à fait fané… Mais, l'époque a clairement changé. Cette peinture d'une Amérique toujours au top mais qui doute, est génialement symbolisée par Springsteen, à jamais le patron du Rock. Un roc, un monument, capable de rugir puis de fondre et laisser poindre dans sa voix une fragilité et une sensibilité rarement atteintes ailleurs, à part du côté de Saint-Etienne chez un certain Bernard L.… Springsteen n'est pas le seul nom connu à l'affiche de America(s). C'est le côté midinette de Manchette/Niemec qui nous offre une brochette de vedettes du cinéma et de la musique. Ils se font plaisir. Ils abusent même comme dirait mon petit-fils… Polanski qui découvre Tess ? Elton John qui se décide à enregistrer « Goodbye Yellow Brick Road » parce que Amy lui a suggéré de chanter « Over the Rainbow » ? Certains trouveront qu'ils y vont fort nos duettistes… Je revendique ma part de midinette et j'ai lu sans déplaisir ses passages hollywoodiens. J'étais trop jeune en 73, mais je me souviens de quelques années plus tard, cette fascination/répulsion éprouvée pour l'Amérique. Cette volonté farouche de s'affirmer antiaméricain, tout en portant un sac US en bandoulière (Sanfe, si tu m'écoutes…), tout en ingurgitant du « Born in America » films, romans, musiques, hamburgers, ce que l'on nommera plus tard le Soft Power… Ce n'est pas le moindre mérite de ce livre que de m'avoir replongé dans ces souvenirs.
J'attends avec impatience le nouvel opus de Manchette/Niemec… Sur l'Amérique de 1983 ? Chiche !
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« C'est parti pour un road trip d'est en ouest des Etats-Unis ! »

J'ai apprécié la citation de Jean-Marie PERIER avant de commencer le roman « On croise beaucoup de gens dans sa vie, mais on en rencontre peu. » (p.7). Sans en dire trop, notre héroïne va faire différentes rencontres dont certaines enrichissantes, bouleversantes…

L'histoire commence en juillet 1973 et la plume des écrivains m'embarque dans le périple d'Amy pour suivre son voyage. L'écriture est tournée d'une façon où j'avais l'impression de réaliser le trajet à ses côtés et de partager ses émotions. L'héroïne est une sacrée pré-ado qui va prendre en maturité et apprendre en leçons de vie. Elle est attachante, intelligente, une petite soeur extraordinaire remplie d'amour et de lucidité.

Des passages drôles « Jerry et qui a l'air d'être complétement dans la lune. Je ne sais pas si Neil Armstrong y est allé, mais lui, j'ai aucun doute ! » (p.94), des déceptions, des prises de consciences « C'est drôle, on envoie des satellites là-haut pour pouvoir mieux communiquer, mais j'ai l'impression que plus la science fait des progrès dans ce domaine, moins on communique. Et plus on est seuls. » (p.156), des consolations…

J'ai adoré la fin, je voulais tellement que cela se termine de cette façon, il ne pouvait pas avoir meilleure fin selon moi.

La phrase qui caractérise le roman à la perfection « Je crois qu'en cherchant ta soeur, c'est toi que t'as trouvée. » (p.282).
J'ai beaucoup aimé la carte des Etats-Unis qui m'a permis de visualiser le trajet de notre héroïne.

Un grand merci aux deux écrivains et aux éditions Pocket pour l'envoi de ce roman gagné sur Instagram en août, bravo aux auteurs pour leur deuxième roman ! Alabama 1963 a été ajouté à ma liste des souhaits.
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Après avoir beaucoup aimé Alabama 1963, il était évident pour moi de lire America(s).
C'est un tout autre genre de lecture proposée par les auteurs en comparaison du roman précédent.

Nous parcourons l'Amérique d'Est en Ouest au côté d'Amy, une jeune fille très attachante, dans un road trip d'une durée d'une semaine, tout en rebondissements et rencontres improbables !

On retrouve bien la plume des auteurs, le livre se lit très bien, on s'y croirait !
A cela s'ajoute une palette extraordinaire de personnages inquiétants, drôles, repoussants, attendrissants ou loufoques mais, pour moi, parfois un peu « too much » sur la dernière partie du roman dont l'imagination des auteurs est allée d'une pointe trop loin à mon goût.

Mais cela reste tout de même un agréable moment de lecture, je n'ai pas lâché le livre avant de connaître la chute, il est assez addictif !
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