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sur 558 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Depuis des années, on entend parler de l'Afrique du Sud. Dans ce pays immense s'est joué pendant près d'un demi-siècle un combat extraordinaire pour la dignité humaine.

Invictus de Clint Eastwood, m'avait permis de voir un court épisode de la vie de cet homme, Nelson Mandela, devenu le symbole vivant de la lutte anti-apartheid. le film montrait l'homme devenu Président de l'Afrique du Sud mais nous ramenait aussi en arrière dans les années les plus sombres, à Robben Island.

La lecture de nombreux articles apportait toujours un éclairage parcellaire sur sa vie mais il était indispensable d'en savoir plus, de connaître les détails de cette lutte titanesque menée contre une minorité qui avait décidé de reléguer la majorité des Africains du sud au rang de sous-hommes, multipliant les interdits et les vexations.

Né le 18 juillet 1918, dans un petit village du Transkei, Nelson Mandela nous détaille l'organisation complexe du peuple Xhosa dont la tribu Thembu comprenait le clan Madiba, ce nom qu'on lui donnera souvent, par respect. Il nous fait cheminer ensuite depuis cet enfant africain qui a la chance de faire des études jusqu'à celui qui sera le premier Président d'une Afrique du Sud enfin libérée de l'oppression d'une minorité, le 10 mai 1994.

D'étape en étape, c'est l'histoire d'un pays qui s'inscrit. Élu au comité exécutif de l'ANC, le Congrès national africain, en 1947, le jeune avocat Nelson Mandela va être obligé d'en démissionner en 1953 pour passer à l'action clandestine. Toujours très sportif, attiré par la science de la boxe, il adore la musique et les chants africains. le 5 décembre 1956, il est arrêté pour haute trahison avec 155 autres personnes puis libéré sous caution. Peu après, il quitte Evelyn, sa première femme devenue Témoin de Jéhovah et mère de ses trois premiers enfants. Elle voulait qu'il cesse son engagement politique.

Il se remarie en 1958 avec Winnie qui fut la première assistante sociale noire mais ils n'auront pas le temps de profiter de leur lune de miel car le procès de Pretoria commence. Celui-ci se terminera par un acquittement mais, au début des années 60, après un long voyage dans de nombreux pays étrangers, il est arrêté et condamné à 5 années de prison alors qu'il était surnommé « le Mouron noir » dans la presse, à Johannesburg. En 1963, il fait connaissance avec Robben Island, cette île-prison située au large du Cap.

Au cours d'un nouveau procès, le « procès de Rivonia », il risque la peine de mort avec les autres membres du MK, un mouvement clandestin préconisant des actions violentes (sabotages, attentats, lutte armée) pour venir à bout d'un gouvernement de plus en plus répressif. Il est condamné à perpétuité.

Il serait trop long d'essayer de résumer un ouvrage de 758 pages qui comporte en plus un index très utile pour rechercher certains renseignements mais je ne saurais trop vous conseiller de vous lancer dans cette immense fresque très instructive, souvent dramatique et émouvante qui laisse le lecteur rempli d'admiration pour le courage et la force de Nelson Mandela.

Hélas, ce grand homme est mort à Johannesburg, en 2013, à l'âge de 95 ans. Sa mémoire restera à jamais dans nos coeurs.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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l'histoire et la biographie de l'un des plus grands monsieur , l'un des plus grand révolutionnaire d'Afrique et de monde entier raconté par lui-même.
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[Disponible également en français, en Livre de Poche – lu suite à la nouvelle de l'état de santé sans doute irréversiblement compromis de l'auteur]

Qu'il me soit permis, en hommage à la grandeur du personnage, de citer d'abord in extenso l'excellente chronique que Bernard Guetta lui a consacrée lundi dernier sur France Inter :

« Qu'est-ce qui a fait un tel géant de Nelson Mandela, de cet homme respecté, admiré, vénéré dans le monde entier dès les années 80 et dont le gouvernement sud-africain annonçait hier soir qu'il était désormais, à 95 ans, « dans un état critique », autrement dit proche de sa fin ?
Ce sont, naturellement, les 27 années de prison, dans des conditions longtemps très dures, qu'il avait endurées pour s'être rebellé conte la ségrégation raciale régnant dans son pays. C'est bien sûr l'absolue légitimité de son combat, d'abord non-violent puis armé, contre ce régime d'apartheid qui faisait des Noirs des parias dans leur propre pays dominé par une minorité blanche qui ne leur reconnaissait aucun droit. C'est évidemment la force, la dignité, le courage avec lesquels il avait refusé, cinq ans durant, des offres de libération de plus en plus pressantes en échange d'un appel à la renonciation à la lutte armée puis d'un adoucissement des lois organisant la ségrégation.
C'est surtout la détermination qu'il a mise, dès lors que de vraies négociations s'étaient ouvertes, en 1990, avec le pouvoir blanc, à éviter que les Zoulous comme la minorité la plus radicale de la minorité blanche ne fassent éclater l'Afrique du Sud et ne la plongent dans des guerres sans fin en fondant leurs propres Etats. Bien avant de devenir, en 1994, le premier président de l'Afrique du Sud démocratique, Nelson Mandela avait pris sur ses épaules le destin de son pays avec l'obsession de ne pas laisser échouer l'espoir d'une transition réussie entre le non-droit et l'Etat de droit et il avait, pour cela, réfréné l'impatience de ses partisans, donné le temps à Frederik de Klerk, son interlocuteur, l'homme qui l'avait fait libérer, de convaincre la population blanche qu'il fallait sortir de l'apartheid et même été jusqu'à longuement négocier avec les mouvements les plus racistes et les plus violents qu'il avait su amener à accepter l'inéluctable – un homme, une voix.
Ces quatre raisons auraient plus que largement suffi à faire de lui le mythe qu'il est devenu mais là n'est pourtant pas l'essentiel. La vraie grandeur de Mandela est d'avoir su dépasser le ressentiment et de l'avoir fait dépasser à la majorité noire, d'avoir su comprendre que la plus grande des victoires, ce n'était pas la défaite de l'adversaire mais la victoire que l'on remporte sur soi-même en regardant devant et non pas derrière soi.
Après tant d'injustice et de violences, les Sud-Africains auraient eu toutes les raisons de ne pas vouloir vivre avec les Blancs et de les pousser à partir. C'eût été humain, trop humain, mais que se serait-il alors passé ? Des gens qui n'avaient plus d'autre pays tant ils étaient installés là depuis longtemps seraient devenus apatrides alors que tous, loin de là, n'avaient pas de fortune à l'étranger.
Une injustice aurait succédé à une autre et l'Afrique du Sud se serait ainsi privée d'enseignants, d'entrepreneurs, de fermiers, d'ouvriers, de médecins, dont elle avait besoin pour développer son économie et qui étaient tout aussi Sud-Africains que les Noirs. Non seulement Nelson Mandela a su pardonner mais il su construire un pays qui s'affirme aujourd'hui et devient – cela n'est pas fait mais se fait – un pays dont l'irremplaçable atout est l'unité dans la diversité. »

Cette autobiographie, amorcée dans les conditions extrêmement ardues des pires années de la détention à Robben Island et sauvegardée de façon prodigieuse, a la pudeur et la grandeur de se terminer à l'issue du premier scrutin à suffrage universel d'Afrique du Sud, en mai 1994, passant donc sous silence l'apogée de la carrière politique de Mandela. Cependant, le ton est donné dès les premières phrases, où son humilité se double d'une incessante remise en question de chaque décision personnelle et politique, de l'aveu de ses erreurs, de ses doutes et inquiétudes morales, notamment vis-à-vis de sa famille mais aussi au sein de son camp politique surtout lors des deux moments cruciaux : la décision de l'abandon de la non-violence et inversement celle de l'entame des négociations secrètes avec le gouvernement blanc du Parti Nationaliste.
La progression chronologique et la répartition du texte tiennent le lecteur en haleine, même dans les chapitres initiaux sur l'enfance et la formation – jusqu'à l'ouverture de la première étude juridique par deux Noirs à Johannesburg – et tout au long des centaines de pages centrales décrivant les vingt-sept années d'incarcération politique. L'on ne peut que s'étonner que cette durée inhumaine (plus de dix mille jours de prison ferme) n'ait pas brisé l'homme ni ne l'ait éloigné de son combat, dans sa position de meneur auprès de l'African National Congress, de sorte qu'il était encore le seul interlocuteur attitré pour toutes les négociations, clandestines d'abord, avec le gouvernement et les organisations concurrentes et antagonistes (dont le Parti communiste etc.). Lors de sa libération, à 71 ans, il peut tout naturellement parler de sa renaissance, et se remettre au travail avec une vitalité frénétique déconcertante (même pour Madame Thatcher qui pourtant se vantait de n'avoir besoin que de quatre heures de sommeil par nuit).
Toutefois, au-delà des considérations éthiques et politiques qui parsèment l'oeuvre et inspirent à tout lecteur les idéaux humanistes les plus élevés, et mises à part les circonstances de ma propre histoire qui m'ont porté plusieurs fois à chanter en choeur, avec la trépidation fervente et la main droite sur mon coeur d'adolescent, le « Nkosi Sikelel iAfrika », en 1990, quand il était encore défendu, j'ai trouvé particulièrement intéressantes les parties concernant le déroulement des procès (avec l'argumentaire juridique déployé) et surtout les quelque 150 pages finales consacrées aux négociations. Tout étudiant en science politique et tout lecteur intéressé par la diplomatie devraient en faire un vrai vade-mecum.
En guise de citation finale, je choisis le message moral conclusif de l'ouvrage :

« I knew as well as I knew anything that the oppressor must be liberated just as surely as the oppressed. A man who takes away another man's freedom is a prisoner of hatred, he is locked behind the bars of prejudice and narrow-mindedness. I am not truly free if I am taking away someone else's freedom, just as surely as I am not free when my freedom is taken from me. The oppressed and the oppressor alike are robbed of their humanity. » (p. 751)
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Un classique qu'on ne présente plus mais dont la lecture reste fondamentale. de la prise de conscience du jeune Nelson au choix de la non-violence en passant par la révolte; ce livre relate toutes les étapes marquantes de ce géant de l'espoir. Son premier mérite est d'avoir eu assez tôt un regard critique sur les siens, manière de spécifier qu'être oppressé n'exempte personne de ses propres responsabilités. le second est d'avoir considéré que l'Apartheid était un drame pour TOUS les Sud-Africains. Une sagesse qui posera les bases de son rêve d'une nation arc-en-ciel.
Une oeuvre magistrale !
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Autobiographie de Nelson Mandela qui nous permet d'entrevoir l'homme, son parcours, ses convictions, ses valeurs, sa pugnacité.
Incroyable modèle de droiture, d'abnégation, de tolérance, d'intelligence stratégique, de résistance physique et morale, d'humilité, d'ouverture d'esprit et de coeur.
Témoignage de l'histoire et de la culture des peuples sud-africains, des conditions de vie des Noirs ainsi que des Indiens et des Métis dans l'Afrique du Sud du XXème siècle, de la lutte pour leurs droits et leur dignité d'être, l'engagement allant jusqu'à l'activisme, de la non-violence au choix des armes, la clandestinité, les procès, la prison, les camarades de lutte (dont sa femme Winnie), point de vue des autres pays africains et de la communauté internationale, la famille, le harcèlement, l'entêtement, les escalades et désescalades des autorités, et enfin les longs pourparlers pour obtenir, après des décennies de lutte, la fin du système d'apartheid et le droit de vote pour tous les adultes hommes et femmes d'Afrique du Sud, sans condition de couleur de peau, la reconnaissance de chaque individu et de son droit naturel à être au monde.
Une leçon d'histoire et d'(in)humanité.

Un récit édifiant de 750 pages qui se lisent sans peine, porté par la plume claire et légère ainsi que par le souffle généreux de son auteur.
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Dans « Un long chemin vers la liberté », Nelson Mandela raconte sa vie et son parcours, depuis son enfance jusqu'à son élection à la présidence de la République d'Afrique du Sud, en 1994. Il fait preuve de beaucoup de recul et d'ironie au sujet des événements.
L'écriture est belle (et bien traduite), beaucoup d'extraits peuvent servir d'aphorismes. Se dessine le portrait d'un grand homme politique plein de sagesse. On serait même enclin à penser qu'à la fin de sa vie, il avait atteint une forme de sainteté.
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Lisant cette forte, cette puissante histoire, j'ai éprouvé un peu le même sentiment que lisant Au nom de tous les miens : d'abord un ébahissement complet devant un tempérament, un courage hors du commun. Mandela, tout comme Martin Gray, mène son combat au nom de tous ses frères, de chacune de ses soeurs, de la mémoire de leurs ancêtres comme de l'avenir de leurs enfants.

Et puis je me suis surpris à penser que si, bien sûr ,la lutte qu'il engage est admirable de courage physique, d'endurance, d'abnégation de soi, le plus impressionnant peut-être tient encore à cette lucidité jamais perdue, cette intelligence aucunement abîmée, ce véritable, profond et émouvant humanisme qui anime son combat et reste intact malgré le sort : c'est l'humanité qu'il s'agit de sauver. Et « les siens » sont tous ses prochains.

Au-delà de la lutte pour le respect de ceux à qui il faut rendre leur dignité bafouée, de la justice qu'il faut rendre à ceux qui ont subi la torture, l'assassinat, l'ignoble sort de l'apartheid, au-delà de la guerre qu'il faut gagner, il faut aussi gagner la paix : avec l'autre, avec l'ennemi, et jusqu'à ceux que semble avoir quitté toute humanité. Il s'agit de refaire société, sans recréer d'exclusion, en dépit de tout ce qui a séparé, par-delà le mal subi.
Mandela s'efforce ainsi de comprendre les Afrikaners, ses geôliers, apprenant leur langue et leur histoire. Il noue le dialogue avec eux et croit comprendre petit à petit que cette minorité africaine a peur de disparaître face aux autres populations. C'est cette peur qui, lui semble-t-il, engendre une résistance bornée, se traduit par une violence aveugle et s'incarne dans un système de séparation et de discrimination indigne. Mandela est habité de tant d'humanité qu'à l'image de Jésus (oui, j'ose le rapprochement) il saura comprendre qu'aucune autre politique que le pardon ne permettra la réconciliation du pays : et que c'est bien là, la seule liberté possible, celle que l'on atteint par la paix.

Comme le dira plus tard, en 1995, Desmond Tutu au sein de la Commission nationale de la vérité et de la réconciliation : « Sans pardon, il ne peut y avoir d'avenir. Mais, ajoutera-t-il aussi, sans confession, il ne peut y avoir de pardon ». C'est pourtant bien cette disposition à pardonner, ce premier pas, cette incroyable capacité à tendre la main qui a été méprisée, frappée, ligotée, à celui-là même qui fut son bourreau qui permettra, la liberté formelle retrouvée, d'aspirer à la seule et vraie liberté : la paix entre égaux.

Une immense leçon d'humanité.
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Tout simplement, merci Nelson Rolihlahla Mandela de Madiba. Un livre comme un compagnon de route.
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« Je n'ai pas connu d'instant exceptionnel, pas de révélation, pas de moment de vérité, mais l'accumulation régulière de millier d'affronts, de millier d'humiliations, de millier d'instants volés, a créé en moi une colère, un esprit de révolté, le désir de combattre le système qui emprisonnait mon peuple. Il n'y a pas de jour particulier où j'aurais dit : à partir de maintenant je vis me consacrer à la libération de mon peuple ; à la place je me suis simplement trouvé en train de le faire sans pouvoir m'en empêcher. »

Et vous l'avez fait jour après jour, en abandonnant 27 ans de votre vie passés en prison, en sacrifiant femme et enfants pour ne plus que vos frères africains soient considérés comme des sous-hommes dans leur propre pays.

« Quand votre vie est la lutte, comme l'a été la mienne, il reste peu de place pour la famille. Cela a toujours été mon plus grand regret et l'aspect le plus douloureux de la vie que j'ai choisie. »

Ce chemin vers la liberté a été long, et rude, mais beau. La haine ne vous a pas envahi, pas plus que l'amertume, ou la rancune. Bien au contraire, sans rien concéder sur l'essentiel, vous avez tendu la main à l'oppresseur hier pour le pousser jusqu'au bout de l'absurde afin qu'il se rende à l'évidence et mette fin à ce système à bout de souffle.

« Même quand j'étais enfant j'ai appris à vaincre mes adversaires sans les humilier »
Vous n'êtes pas un saint, et n'avez jamais prétendu l'être. Avant de tendre la main vous avez, vous aussi utilisé la violence pour faire entendre la voix de vos frères.

« Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c'est l'oppresseur qui définit la nature de la lutte, et il ne reste souvent à l'opprimé d'autres recours que d'utiliser les méthodes qui reflètent celles de l'oppresseur. A un certain moment on ne peut combattre le feu que par le feu. »

En esprit aiguisé, en fin tacticien, et en meneur d'hommes vous avez réussi à déjouer tous les pièges de l'enfermement, pour en sortir plus fort, plus combatif, plus humain, et j'ose dire plus politique.

« J'ai découvert que l'on pouvait supporter l'insupportable si l'on gardait le moral même quand le corps souffrait.
de fortes convictions sont le secret de la survie ; on peut avoir l'esprit plein, même si on a le ventre vide. »

Les geignards professionnels qui nous entourent devraient méditer chaque jour vos mots, Mr Mandela….

De ces mémoires en partie écrites en cachette en détention, il ressort une grande humilité devant ce qui a été entrepris mais aussi ce qui restait à faire, et, une vitalité communicatrice.

Le tout est d'une grande fluidité. Outre de nous plonger dans les méandres de l'histoire sud-africaine, il nous en apprend beaucoup sur la vie et la culture tribale qui forgent les hommes et les destinées.

Il y aurait tant à dire de cet ouvrage, mais le mieux est encore de le lire pour s'en faire sa propre opinion.



Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Une vie unique . Un étre d'exception qui nous a montrés la voie vers la paix . Un livre fondamental sur le plan de la leçon d'histoire et sur le plan de la leçon de vie. C'est beau et puissant , incontournable.
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