J'ai beaucoup aimé ce livre que je viens de terminer. Sans doute parce que Mankell en tant qu'auteur a eu un peu la même expérience que moi de l'Afrique et surtout la même compréhension. Lorsqu'il écrit sur l' Afrique, j'ai toujours cette incroyable sensation satisfaisante d'avoir enfin pu exprimer ce que je ressens, en tant qu'humain et d'humain à humain....
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J'ai beaucoup aimé ce livre que je viens de terminer. Sans doute parce que Mankell en tant qu'auteur a eu un peu la même expérience que moi de l'Afrique et surtout la même compréhension. Lorsqu'il écrit sur l' Afrique, j'ai toujours cette incroyable sensation satisfaisante d'avoir enfin pu exprimer ce que je ressens, en tant qu'humain et d'humain à humain....
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Vingt-deux ans après son écriture, le roman de Mankell est enfin traduit. Histoire poignante d'un héros dont le passé (père alcoolique, amour de jeunesse et choix non assumés) vient régulièrement servir de contrepoint à son vécu en Afrique, le roman n'est pas moralisateur. On sent l'amour, teinté de réalisme, de Mankell pour l'Afrique, aux prises avec des forces divergentes, allant de la décolonisation aux propriétaires blancs, de la corruption au racisme, de l'espoir à la misère la plus totale. Sans concession. le tout écrit (pour ce qui est de la traduction) dans une langue directe, forte et sans fioritures. L'essentiel n'est pas dans les grands paysages africains, mais dans le ressenti des protagonistes et dans les relations (in)humaines. Loin de Wallander, le lecteur se retrouve néanmoins dans un suspense haletant, dont la fin ne constitue pas une délivrance. Vingt-deux ont se sont passés et pourtant le roman est encore très actuel.
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Mankell nous offre ici un roman lumineux. Dès les premières pages, on ressent cette chaleur écrasante, malgré le fait que les chapitres alternent entre la Suède et la Zambie.
Hans Olafson part en Afrique pour réaliser le rêve de la seule femme qu'il aura aimée et pour fuir la Suède. Malgré l'attente et l'espoir d'une vie meilleure dans ce pays qui lui semble finalement peu accueillant, il est confronté à la haine raciale, une certaine confusion sociale, la corruption et la peur. Tout au long de ses années passées en Afrique, il doutera de son rôle et du bien-fondé de sa présence, en tant que Blanc.
Mankell exprime à travers ce roman ses craintes et son pessimisme quant à l'avenir des pays africains.
On est bien loin de ses polars Wallanderiens, l'écriture est plus romancée et personnelle.
A regretter peut-être qu'il n'ait pas continué à nous emmener dans ces pays qu'il aime tant.
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