Je termine à regret la lecture de ce livre, que j'ai lu lentement pour faire durer le plaisir !
Il s'agit du dernier livre de
Henning Mankell, mort en 2015 juste après sa parution.
J'ai retrouvé avec grand plaisir le style de Mankell, et je dois dire que dès les premières lignes, on comprend que l'on a affaire à un grand écrivain. C'est une écriture qui vous fait entrer dans l'intimité des personnages, et ici, en l'occurrence de l'auteur, sans aucun pathos, sans être ennuyeux, en permettant une éventuelle identification, et en nous apportant par dessus le marché, des informations très intéressantes sur divers sujets.
Ici, le livre est divisé en trois grandes parties, composées chacune de courts chapitres traitant de sujets différents, avec pour toile de fond le cancer et la perspective de la mort prochaine qui se dessine.
Des chapitres sur l'écologie viennent rythmer le récit, avec notamment la question de l'enfouissement des déchets nucléaires, sujet particulièrement sensible pour Mankell.
Mais il nous parle de mille autres sujets, depuis la politique et la défense des droits des humains, notamment en Afrique où il a vécu, jusqu'à des considérations philosophiques sur de nombreux points, en passant par la description de gens connus ou non qui ont croisé sa route et qui l'ont marqué, d'une façon ou d'une autre.
J'ai donc découvert un peu plus l'homme derrière l'auteur, et j'ai apprécié son amour de la vie, son intérêt pour chaque chose en ce monde, la nature, les rencontres et les qualités humaines ; mais aussi son aberration devant les aspects plus négatifs de la nature humaine, sans pour autant les juger.
On y apprend beaucoup de choses et on ne s'ennuie jamais.
Je recommande vivement la lecture de ce livre.