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3,77

sur 612 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une belle conclusion à la saga. Dommage que cela ne soit qu'une trilogie j'aurais aimé lire d'autres enquêtes en Mongolie. Un style intéressant, des histoires dans une ambiance très particulière et peu commune, celle des steppes mongoles et de leurs traditions ancestrales. Un dernier livre que j'ai trouvé légèrement en dessous, mais recommandé.
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C'est un bon polar avec des rebondissements heureux et malheureux teintés de beaucoup d'humour.
Cet opus est le 3e d'une trilogie et dès le départ on sent, avec tristesse pour moi, qu'il n'y aura pas de suite.

Plus que dans les autres opus, Manook dresse le portrait d'une Mongolie moderne saccagée par des multi-nationales avides de profit.
La tradition mongole et nomade y est omniprésente et très bien décrite.

Ce livre est captivant et Manook est vraiment un excellent conteur.
Attention! Possibilité d'une nuit blanche!
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Et bien je suis ne suis pas déçue par ce 3ème volet des aventures de Yeruldelgger !
Alors que notre héros aspire à une retraite spirituelle, le voici pris dans un maelstrom de crimes sur fond d'une tradition qui se débat avec un modernisme triste et un niveau de corruption record des instances de pouvoir locales...
C'est formidable de rebondissements, de culture mongole, d'humanisme.
Un excellent moment...
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Dernier tome de la trilogie, nous retrouvons, sous la plume caustique de Ian Manook, le commissaire Yeruldelgger qui a quitté la police pour partir méditer dans le désert de Gobi.
Mais bien sûr, la corruption, la violence, le crime organisé mais aussi les femmes ne vont pas le laisser s'en tirer comme cela. Ha, les amours nomades...
L'ambiance de la Mongolie, son thé au beurre, ses yourtes, ses traditions sont toujours présents.
L'intrique est encore une fois assez alambiquée mais je ne suis pas sûre que c'est ce qui est le plus important dans cette trilogie.
Les personnages sont toujours aussi attachants.
Malgré quelques longueurs, on reste une nouvelle fois sous le charme.
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3ème, et dernier opus d'après ce que j'ai pu voir, mettant en scène Yeruldelgger.
Malgré une retraite bien méritée mais prise quelque peu forcé, notre pauvre flic va se retrouver à nouveau mêlé à une série d'actes violents meurtres en tout genre, kidnapping et son aide sera quémandée par une maman désespérée ...mais pas tant que ca...
Une fois de plus, on se retrouve tellement plongé dans la steppe qu'on s'y croirait ...les yourtes, le thé, le désert de Gobi...
Bref j'adooore ;-)
On en revient à nouveau aux gentils et aux méchants, à la politique de corruption à tous les niveaux, même les plus hauts, les compagnies minières qui mettent main basse sur tout ce que possède la Mongolie comme valeurs, et le petit peuple qui crève en silence...
Sans oublier ces réseaux répugnants de jeunes femmes kidnappées et exploitées pour combler les vices de leurs bourreaux.
J'ai à nouveau beaucoup aimé ce roman et les nombreuses touches humoristiques de Yerul ;-)
A lire donc ...
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3ème et dernière enquête du commissaire Yeruldelgger. Un roman toujours aussi dépaysant qui se déroule en Mongolie.

Mais je ferais le même reproche que pour le 2ème tome, une enquête dense avec plusieurs ramifications qui m'ont fait perdre par moment le fil de l'histoire. Les personnages sont toujours aussi attachants, les dialogues toujours aussi savoureux.

Mais la fin du roman m'a attristé et j'aurais préféré un dénouement moins tragique. Je quitte à regret la Mongolie et son commissaire fétiche.
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Voici le troisième et dernier opus de la série dont le héros principal, Yeruldegger, est un commissaire d'Oulan-Bator.

Les trois tomes sont désormais parus en poche et cette trilogie peut donc être un joli cadeau de noël pour les amateurs du genre.

Le lecteur le retrouve fatigué et usé par sa lutte incessante contre le crime. Il a quitté Oulan-Bator pour se retirer dans la steppe et méditer. Pour cela, il a planté sa yourte au coeur du désert de Gobi où il tente d'oublier la belle Solongo qu'il aime tant mais si maladroitement.
Mais décidément le destin encore une fois en a décidé autrement.
Il avait décidé de tourner le dos à son passé de flic, mais sa tranquillité sera de courte durée : le voilà sollicité pour résoudre plusieurs affaires intrigantes qui se déroulent près de chez lui.
D'abord, il y a Tsetseg venue lui demander de l'aider à retrouver sa fille disparue depuis plusieurs mois à présent.
Puis Odval, qui vient de découvrir que son amant, un géologue travaillant pour le BRGM français, vient d'être assassiné, et sa yourte entièrement détruite.
Enfin, il y a le jeune Ganbold qui a découvert un charnier au coeur de la steppe...
Mais ce n'est que le début !
En effet, les morts s'accumulent non seulement en Mongolie mais aussi à l'étranger. L'intrigue part dans différentes directions et s'expatrie jusqu'à New York, au Québec, en France et en Australie. Bien évidemment, les différents événements sont comme d'habitude, reliés entre eux, vous vous en doutez...
Bien qu'il ne veuille pas s'engager, et désire avant tout se tenir éloigné de ces crimes, Yeruldegger va se retrouver en plein coeur d'une révolte mongole contre les compagnies minières locales...et se mettre à la poursuite d'une superbe femme fatale, Madame Sue, qui règne d'une main de maître sur des entreprises internationales plus que mafieuses, et arrive à corrompre tout un pays, au détriment bien entendu des populations locales, ce que notre héros, vous le savez bien, ne peut laisser faire.

Encore une fois Ian Manook nous enchante par la beauté et la poésie qui se dégagent de ses descriptions des grands espaces et des coutumes de ce pays fascinant qu'est la Mongolie. Un pays qui aujourd'hui a du mal à préserver ses traditions face à la modernité qui l'envahit et attire de plus en plus les jeunes générations.
Mais cette modernité n'a pas que du bon et implique, en même temps que le capitalisme et le pouvoir de l'argent, l'entrée du pays dans des magouilles mafieuses impliquant les politiques les plus haut placés.

Le roman nous fait sombrer dans le réalisme, l'actualité, où la noirceur et la violence, comme dans ces précédents opus, peuvent choquer par moment le lecteur.
Personnellement quelques rares longueurs ont entaché mon plaisir de lire.
Comme l'indique le titre, l'amour et le sexe sont très présents dans cet opus où l'amour et la mort se côtoient. La "mort nomade", faisant référence à l'amour nomade, c'est-à dire à la tradition qui prévaut dans la steppe de profiter des rencontres fortuites sans arrière pensée.

Voilà donc un roman noir, très noir, parfaitement rythmé et qui sait nous offrir aussi quelques passages emplis d'humour. Son côté écolo rappelle à quel point la nature a été là-bas comme ici, ravagée par l'industrie, pourtant pourvoyeuse de travail.

L'émotion est au rendez-vous car s'il arrive encore à résoudre les affaires et à arrêter les méchants dont on connait assez vite l'identité, Yeruldelgger cette fois, va devoir affronter de nombreuses pertes et laisser derrière lui tout ce qu'il aimait le plus, mais chut...je ne vais pas vous en dire plus !

C'est la fin de la trilogie et même si ce roman-ci est d'après moi nettement en-dessous des deux précédents opus, je ne regrette pas de l'avoir lu car il clôt la série par une fin ouverte, qui laisse au lecteur la possibilité d'imaginer une suite possible...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Entre Oulan Bator, que l'on gratifierait bien du qualificatif "la Sordide" et les immenses plaines et steppes de la Mongolie nomade, nous voilà confrontés à un univers de violence, de traditions, de corruption, de profits et de domination. Yeruldeger, parti s'isoler dans une yourte aux portes du désert de Gobi se retrouve malgré lui mêlé à toutes ces affaires qu'il va en partie aider à démêler.
Les lieux sont variés : de PAris au Canada, de l'Australie à New York, d'Oulan Bator à la steppe, les épisodes s'enchaînent, éclairant petit à petit une intrigue complexe et cohérente de bout en bout. Beaucoup de violence et de corruption, des personnages abjects et d'autres qu'on aurait envie de rencontrer. Un bon roman riche et intéressant, bien écrit (bien traduit). La fin laisse un suspense sur l'avenir de Yeruldeger.
Si tout ce que décrit Ian Manook est exact, alors, le tableau de la Mongolie actuelle est bien triste.
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Me voilà donc à nouveau plongé au fin fond de la steppe mongole et le terme « plongé » est ici bien adapté puisque Yeruldelgger, fatigué de sa vie de flic, y a installé ses quartiers dans l'espoir d'y mener une retraite spirituelle tranquille et paisible. C'était sans compter sur sa renommée passée de flic sans foi ni loi (ou presque). Il se retrouve, en effet, englué malgré lui dans une affaire de corruption internationale liée à l'exploitation minière de cette steppe qu'il chérit tant. Bien qu'il revendique désespérément son droit à la tranquillité, personne, ni les victimes ni les escrocs, ne semble décidé à lui laisser le moindre moment de répit pour cette ultime enquête qui se révélera pour lui être une apothéose (au sens premier du terme).

Yeruldgelgger (que j'aime d'amour depuis le premier opus mais chut!!!!!), conserve sa détermination à « sauver » ce qu'il reste encore de l'identité de son très cher pays mais on le sent proche de la résignation tant il semble parfois bien seul prêcher dans le désert. Il se révèle alors d'autant plus humain en refusant de tuer à nouveau ou en succombant aux plaisirs de la chair dans ce qu'il appelle ses « amours nomades », soulignant ainsi inconsciemment le fait que son coeur n'appartient qu'à une seule femme, celle qu'il a laissée à Oulan Bator.

Des personnages toujours aussi marquants

Ian Manook excelle à nouveau dans l'art du récit et lance son lecteur dans une enquête palpitante avec des personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres. On retrouve d'anciennes connaissances telles que Solongo, la légiste et amour précieux et unique de Yeruldelgger malgré les apparences, Zarza, notre flic français préféré d'une efficacité toujours aussi redoutable, et le personnage de Djebe qui prend, ici, une toute autre dimension. Mais il y a surtout, dans cette affaire, la terrible et terrifiante nymphomane qu'est Mme Sue, une « vieille peau » qui fait régner sa loi à coups d'exécutions sommaires ou de coïts quasi bestiaux et qui nous confirme que politique et sexe sont clairement liés de nos jours.

Un roman à l'échelle planétaire

On comprend ici bien en quoi l'attachement de Yeruldegger à sa patrie est importante car on découvre à quel point la Mongolie est source de convoitise et donc menacée. On a, traditionnellement, en tête l'image de ces nomades souriants et hospitaliers qui vivent de peu sans jamais se plaindre. L'enquête nous dévoile, pourtant, la corruption des milieux politiques et l'appétit des multinationales étrangères prêtes à tout pour s'emparer des ressources minières de ce pays au détriment des populations locales. La Mongolie est pillée sans vergogne et pas seulement par ses voisins proches mais aussi par les grandes puissances que sont le Canada, l'Australie et même la France qui n'envisage pas de laisser sa part du gâteau bien que n'étant qu'outsider dans l'histoire.

Mais la Nature veille et la Nature ne se laissera pas faire, tout est une question de temps comme le prouve le désert « vivant » et cher au coeur de Yeruldelgger, qui ne cesse d'avancer (et ce n'est pas France Gall qui le dit!) et dont les hommes, même les meilleurs, finiront, un jour, par devenir les victimes.

Mes chouchous

Sans surprise, c'est le « binôme » Yeruldelgger et Zarza, sorte de frères de coeur faute d'être frères de sang. Ils sont attachants et fascinants chacun à leur manière. On apprécie également le traitement parfois humoristique qui est fait du premier. Pauvre Yeruldelgger qui tente vainement d'échapper à cette nouvelle enquête mais qui se retrouve constamment rattrapé par son destin et « malmené » gentiment par les femmes qu'on ne cesse de mettre sur son chemin !

Au final, « voilà ! C'est fini », aurait pu chanter Jean-Louis Aubert au terme de cette aventure. Une fois tournée la dernière page de cette trilogie, la nostalgie m'a gagné et un peu la tristesse aussi tant le personnage de Yeruldelgger m'avait séduit. Mais je me rassure en me disant qu'il fera éternellement partie désormais de mon Panthéon des flics les plus attachants que j'ai connus dans ma vie de lecteur. Et puis, je me rassure aussi en me disant qu'il reste Zarza… hein, Zarza il est toujours là donc, je dis cela, je dis rien (message subliminal à Ian Manook s'il me lit. On peut toujours rêver !)…. Bon, où sont les Kleenex ?
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Bienvenue dans la Mongolie mondialisée ,où les autochtones parlent couramment le « Tarantino » ou le « Monty Python » , peignent des marines bretonnes au coeur de la steppe , montrent une belle créativité dans l'art d'exécuter leurs ennemis et se livrent avec exubérance aux amours nomades. Où s'affrontent des méchants en Louboutin et des barbouzes de tout poil au service des monstres froids avides d'éventrer le sol à la recherche des trésors cachés de la dérive des continents . Bienvenue à la fête de l'imagination galopante sur le manège tragique et joyeux de Manook !
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