Yeruldelgger

Ce livre a été primé plusieurs fois ainsi que le mentionne la couverture. Je préfèrerai un avertissement du type « interdit aux moins de 16 ans » Bien sûr c'est un polar mais personnellement je n'avais rien lu d'aussi cruel, violent depuis « Ce cher Dexter » (2005)
L'histoire se situe à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, état limitrophe de la Chine. La ville s'étire d'est en ouest au fond de la vallée de la rivière Toula, sur une vingtaine de kilomètres ; elle rassemble plus d'un million d'habitants, soit plus du tiers de la population du pays. Oulan-Bator a été bouleversée par l'afflux de nomades venus de la steppe en 2011.
Yerruldelgger Khaltar Guichyguinnkhen, appelez-moi Yerruldelgger est commissaire de police ; il a reçu une bonne éducation (notamment à l'Alliance Française où un enseignement de qualité est dispensé attirant de nombreux jeunes étudiants souhaitant se former ou se perfectionner en langue française. Il a également pendant des années suivi un enseignement donné par des moines dans les montagnes voisines. Mais il a subi la perte d'une enfant 5 ans plutôt et ne s'en ait pas remis.
Il vient d'être chargé d'élucider, rapidement !, le meurtre de 3 chinois, retrouvés nus et …émasculés : ça commence bien ! Et ce n'est que le début. Âmes sensibles passez votre chemin. La violence est omniprésente mais ne jugeons pas avec nos yeux d'occidentaux. le chemin est semé d'embûches mais le commissaire mènera son enquête à bon terme et n'est-ce pas ce qu'on lui avait demandé, et qu'importe si ce chemin est couvert de cadavres.

Lorsque j'ai acheté ce livre , multi primé, je cherchais un thriller original et dépaysant ( à la manière d'un Lontano, de JC Grangé par exemple.) Même si j'ai découvert la Mongolie , ses steppes arides et sa dangereuse capitale Oulan-Bator, je n'ai pas été séduit . Malgré tous les prix glanés par ce livre, j'ai trouvé les personnages stéréotypés, et à tort ou à raison,ressenti un manque de profondeur et de "vécu" dans la description et la vie de la société mongole, ce qui ne m'a pas du tout donné envie de lire la suite de ce premier volet.

Chouette épopée policière particulièrement violente, quand même. J'aime bien personnellement, mais mieux vaut le savoir. le contexte de l'enquête, la Mongolie, apporte une approche et une culture différentes, ce qui est plaisant aussi. C'est intéressant de découvrir quelques bribes d'informations sur leurs traditions anciennes au fil du récit.

Je ne connaissais pas Ian Manook avant de lire des critiques élogieuses de « Yeruldelgger » sur Babelio .
Je m'attendais donc à un roman policier « décoiffant » mais il est construit de manière assez classique  .
Des bagarres , des rebondissements , des flics ripoux dans une enquête menée par Yeruldelgger , un commissaire assez incontrôlable , brisé, anéanti par la mort (non élucidée ) de sa fille .
Pays en pleine mutation , la Mongolie , dont les ressources minières aiguisent les appétits économiques de ses voisins chinois , offre un cadre exotique à cette enquête .
On découvre le mode de vie , les croyances et traditions du peuple mongol . Yeruldelgger enquête sur la mort d'une petite fille dont on vient de retrouver le corps , enterré dans la steppe .
Que sont devenus les parents ? Des Chinois et des prostituées sont tués . Ces affaires sont-elles liées ?
Malgré quelques longueurs , une bonne histoire ,
plus originale par le cadre que par l'intrigue .

Un bon polar avec tous les ingrédients attendus pour ce genre de roman.
Une équipe d'enquêteurs improbable. Un pays que l'on découvre à travers cette histoire. Une culture que l'on approche. Des suspects très suspects.
La première partie est formidable. la fin, quelque peu improbable donne envie de retrouver tout ce mode dans le deuxième opus des aventures de Yeruldelgger.

Un flic bourru, écorché ... c'est habituel

mais un flic bourru, écorché et mongol qui nous promène à travers les steppes sauvages et au coeur d'Oulan Bator, c'est beaucoup moins courant

Une intrigue bien ficelée, des personnages secondaires attachants et crédibles, des méchants très méchants et des gentils parfois très méchants aussi

Des scènes de la vie quotidienne (comment entrer poliment dans une yourte, comment favoriser le voyage d'un ami qui quitte votre demeure) et une incursion dans la cuisine traditionnelle mongole donnent à ces deux romans une authenticité pimentée d'un goût d'ailleurs

Cela faisait longtemps que je n'avais pas dévoré aussi vite un roman et sa suite :)

A vous le tour !
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Un polar qui se passe en Mongolie, c'est original et lorsque l'histoire vous tient en haleine de bout en bout, c'est la combinaison gagnante ! Yeruldelgger, c'est le nom du commissaire chargé de deux enquêtes : une tombe sauvage contenant une fillette retrouvée au milieu de la steppe et la mort violente de 3 chinois dans une usine. Ces deux mystères vont le porter bien plus loin qu'il ne s'y attendait.
Ce roman m'a fait penser aux polars islandais d'Arnaldur Indriðason et c'est avec plaisir que j'ai découvert un pays que je connais très peu au travers d'un livre passionnant.
Une suite est déjà écrite et je suis bien curieuse de la connaître (même si, à mon avis, ce tome se suffit à lui-même).
En bref : à lire !!!

Ce sont des critiques lues sur Babélio qui m'ont donné envie de découvrir ce roman policier, et je ne l'ai pas regretté.

Yeruldelgger est un très bon polar, avec 2 intrigues bien menées qui finissent même par en croiser une troisième. Il y a certes quelques scènes un peu trop violentes à mon goût, mais ce qui domine c'est plutôt la qualité de l'histoire et la formidable galerie de personnages campés par Ian Manook : Yeruldelgger, Solongo, Oyun, Gantulga, j'ai hâte de les retrouver dans le deuxième tome de cette série!

Mais ce qui rend ce polar particulièrement original et intéressant, c'est qu'il se déroule en Mongolie. Ian Manook nous fait découvrir ce pays, ses traditions, ses paysages, mais aussi ses problèmes. Cela donne une lecture particulièrement dépaysante et une série qu'on a envie de poursuivre pour en savoir plus et continuer à découvrir cette culture différente.

C'est vraiment une belle réussite pour un premier roman et je trouve que les prix qu'il a obtenus sont amplement mérités.

Tout ou presque ayant déjà été dit, et fort bien dit dans les avis précédents, je ne peux qu'ajouter, un peu tardivement, ma voix au concert chantant les louanges de Yeruldelgger.


Bienvenue en Mongolie, ce pays qui a la mauvaise idée d'être pris en tenailles entre la Russie et la Chine qui se disputent les richesses de son sous-sol, déportant ses peuples ancestralement nomades de leurs steppes vers les égouts d'Oulan-Bator. Yeruldelgger est un flic en colère contre lui-même et contre la mort de Kushi, sa petite fille kidnappée et assassinée, qui a entraîné la folie de son épouse et l'éloignement de Saraa, sa fille aînée.


Dans un environnement violent, corrompu, ne pouvant compter que sur la loyauté de son amie de coeur Solongo, médecin légiste, de Oyun, son intègre collègue, et sur celle de quelques vieillards ou moines bouddhistes respectés pour leur sagesse et leur expérience, il doit élucider le meurtre d'une enfant dont le corps a été découvert dans la steppe ainsi que ceux de mystérieux chinois.


Habile mélange parfaitement dosé et équilibré d'enquête, de politique, de romance et d'amitié, d'aventures, de traditions, Yeruldelgger est un roman novateur, dépaysant, empreint d'humanité et d'amitié envers le peuple Mongol.

Un bon polar ethnique, qui mêle enquête, traditions mongoles, considérations sur l'acculturation en cours dans ce pays, moines shaolin, paysages préservés... On y découvre aussi Oulan-Bator, la capitale, où voisinent des immeubles en décrépitude de l'époque soviétique, des yourtes traditionnelles et des buildings ultra modernes, où la richesse bâtie sur l'exploitation éhontée des ressources du pays côtoie la misère des nomades sédentarisés, de gré ou de force. Des personnages bien campés et attachants nous conduisent tambour battant à un dénouement ouvert. On ne s'ennuie pas un instant et on pardonne à l'auteur les invraisemblances du scénario.