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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« À quelque chose malheur est bon » … Je ne sais pas de qui est cette sentence, mais elle s'applique très bien à la genèse de mon commentaire.
Lors de l'opération Masse Critique d'avril - Littératures de l'Imaginaire - je m'y suis pris trop tard et ai choisi ce livre parmi ce qui restait. Et je n'ai pas été déçu ! Je viens de le terminer et c'est un festival d'imagination, de rebondissements, d'humour, de suspense et un régal de lecture.
Je ne connaissais pas Jean-Luc Marcastel et pour une découverte, ça a été une sacrée surprise. Sur son profil Babelio, j'ai découvert qu'il était l'auteur reconnu (et apprécié) de nombreux ouvrages mêlant Fantasy, Moyen-âge, traditions et légendes. de mon côté je peux ajouter un grand respect pour des auteurs classiques comme Alexandre Dumas, et un goût très prononcé pour la science-fiction moderne telle que Star Wars, dont il revendique totalement les influences de l'un comme de l'autre et dont il s'inspire librement pour cet ouvrage.
Imaginez plutôt : D'artagnan en route pour la Versailles céleste, (oui le palais est sur un satellite de la Terre), fait la connaissance d'une petite voleuse des bas-fonds de Paris, embarquée clandestinement sur la navette aérienne ; les deux sont poursuivis par des Mécanomates (sortes de Mousquetaires droïdes à la solde de Richelieu), un combat s'engage - un peu comme dans Pirates des Caraïbes - à bord du vaisseau, le héros sauve la belle en la renvoyant sur Terre dans une capsule, et finit par tomber sous le nombre des assaillants. Fin du premier chapitre. Ébouriffant !
La suite est de la même veine, car le héros va renaître dans une sorte de liquide, mais ce n'est plus tout à fait un homme, c'est un “simulacre” comme lui apprend une bande sonore lui expliquant son histoire et sa mission, pour laquelle il va être secondé par le fidèle Planchet, son serviteur d'avant, qui connaît bien des choses sur la nouvelle actualité du Mousquetaire du Roi.
J'ai réellement apprécié cette aventure et suis convaincu qu'elle plaira à de nombreux lecteurs, jeunes et moins jeunes, car au-delà de l'histoire, certes un peu convenue, on assiste à un feu d'artifice (au propre comme au figuré) de retournements de situations, de perles d'humour, de vilains très méchants, de tirades que n'aurait pas reniées Cyrano, et d'inventions techniques qui feraient le bonheur de George Lucas.
Le vocabulaire est riche, le style est enlevé, le rythme tellement soutenu qu'on a peine à reposer le livre et sans doute ce qui plaira aux futurs lecteurs qui se laisseront embarquer dans cette aventure, ce n'est que le premier tome. Si les autres sont aussi bons, la saga promet d'être un grand succès.

Merci encore à Babelio et au Éditions du Matagot pour cette belle découverte.
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Dans chacune de ses séries, qu'il s'agisse de "Louis le galoup", de "La geste d'Alban", de "Praërie" ou encore des "Enfants d'Erebus", Jean-Luc Marcastel invite le lecteur à la découverte d'univers imaginaires toujours plus surprenants. Si certains de ses romans ont été de véritables coups de coeur pour moi, d'autres m'ont laissée plus dubitative. "Le simulacre" fait partie de ces derniers. Je ne nierai pas que j'ai pris plaisir à lire ce premier tome. Néanmoins, sa lecture a été un peu difficile au départ...

Contrairement à la plupart de ses autres séries, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce premier tome du "Simulacre". Il m'a bien fallu une centaine de pages avant de me sentir plongée dans l'histoire. Je pense que cela est lié à l'univers très complexe que Jean-Luc Marcastel développe dans cette série. D'ordinaire, j'apprécie lorsqu'un auteur mêle divers genres littéraires dans une même intrigue, cela amène richesse et complexité à l'ensemble. Néanmoins, ce mélange ne fonctionne que s'il est savamment dosé. Ici, j'ai trouvé que l'aspect "uchronico-spatial" du récit (invasion de la terre, Archanges, palais flottants etc.) prend trop le pas sur le restant.

Je me réjouissais de lire une revisite des "Trois mousquetaires" à la sauce Marcastel mais j'ai été plutôt déçue du résultat. Tout ce qui, à mes yeux, fait le charme de l'époque que l'auteur revisite (duels à l'épée, cavalcades à cheval, complots en tout genre) est malheureusement absent du roman et est remplacé par des éléments fantastiques (animaux mécaniques, armes à rayon laser, vaisseaux galactiques etc.) auxquels je n'ai pas du tout adhéré.

En mariant l'univers des "Trois mousquetaires" à celui de "La guerre des étoiles", l'auteur a fait preuve d'un sacré culot ! Même si ce mélange ne m'a pas convaincue, j'ai malgré tout apprécié de suivre les aventures d'Estella et de d'Artagnan.
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Jean-Luc Marcastel nous offre un roman tout public avec un héros de la littérature connu et aimé de tous. Sa plume conviendra aux plus jeunes comme aux plus âgés, qui ne manqueront pas de passer un bon moment dans ce Paris alternatif dont on saluera bien bas la création. L'auteur ne manque pas d'imagination, c'est certain et c'est appréciable. Il ose beaucoup et reste très cohérent dans ce qu'il propose.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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