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Le premier tome d'une super trilogie de Jean-Luc Marcastel un auteur que j'adore.
Un roman génial qui se passe à une période que j'adore (un peu steampunk) avec une héroïne qui a du caractère, comme le héros ( deux vrais gascon). On s'y attache très rapidement. J'ai vraiment adoré ce premier tome.
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La petite histoire

« Simulacre. C'est ainsi qu'ils te nommeront… Et ce ne sera pas un compliment. Fais ce que dois. Sauve ce monde. Alors tu pourras m'oublier et recouvrer ta liberté… »
Imaginez une France où les gentilshommes s'affrontent à coups de rapières énergétiques, de pistolets à lumière et voyagent en diligences aériennes.
En chemin vers la Versailles Céleste, la nouvelle résidence du Roy en orbite au-dessus de la Terre, Estella, une jeune voleuse, croise la route de Charles de Batz Castelmore plus connu sous le nom de… D Artagnan.


Ce que je retiens de ce roman

L'univers : steampunk et cape et épées, aventure et SF mêlés

Dès l'entrée en matière, l'on se retrouve sur une "cité" flottante lors de la rencontre fortuite d'une Estella de 17 ans, voleuse intrépide et séduisante rouquine et d'un D Artagnan vieillissant et attendri. Ces deux personnages sont alors poursuivis par des mécanomates (sorte de robots avec un semblant de cerveau humain). 17eme siècle et engins futuristes se côtoient dans le pur style steampunk. Si l'on est déboussolé au début, c'est tout autant que le personnage principal masculin qui se réveille dans ce monde hybride et n'en connaît pas tout de suite les codes. La reprise des Trois mousquetaires avec cet éclairage moderne est assez original et plaisant.

L'intrigue : complots et pouvoirs

L'action est omniprésente, pas le temps de souffler, les péripéties s'enchaînent et s'alternent entre les deux héros de cette aventure qui va au triple galop d'un "cheval jaune". On se régale de suivre tour à tour Estella et D Artagnan qui s'enferrent puis se dépêtrent dans les rouages de ce monde où les espions sont foison à tous les étages de la société et prennent diverses formes toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Estella possède un objet (un ferret rouge monté sur une bague) qui attire toutes les convoitises (clin d'oeil au collier de ferrets de la reine dans l'oeuvre d'Alexandre Dumas) et qui jette sur la route nos deux héros. Ce simple bijou déclenche les événements.

L'écriture : gouaille et points de vue alternés

Le style de Jean-Luc Marcastel est virevoltant, vibrant et plein de gouaille notamment dans les dialogues où les personnages font montre d'une répartie cinglante. J'adore les échanges entre D Artagnan et Planchet.
L'auteur a décidé d'alterner les points de vue et de mêler deux récits qui s'alternent pour finir par se croiser et s'entremêler. Cela rend plus dynamique l'histoire et permet de découvrir ce monde de métal et de sang.

Les personnages : Estella, D Artagnan, Planchet, l'Ankou et Milady

Nous retrouvons les personnages des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas avec en prime une jeune héroïne qui n'a pas froid aux yeux Estella et un roi des cafards, l'Ankou, assez effrayant.
Estella est un personnage féminin intrépide à l'image de Delilah Bard avec un soupçon de séduction assumée en plus. Sa chevelure incendiaire accentue son tempérament de feu déjà bien caractérisé par son origine gasconne.
Elle est le double féminin de d'Artagnan qui dans ce premier tome est un poil en dessus de ce personnage très fort.
D'Artagnan est l'archétype du héros de cape et d'épée, j'attends la suite pour voir se développer son caractère, trop stéréotypé à mon goût. Il ne me procure pas d'émotions comme les autres personnages cités.
Planchet est un de mes personnages préféré, pince-sans-rire gentleman en toute circonstance, il ne manque pas de répondant et d'énergie face au gouailleur, limite fanfaron de d'Artagnan. Il temporise le héros colérique et ce duo fonctionne à la perfection.

" C'est le propre des audacieux, Monsieur, et leur principal défaut... Ils ne regardent jamais en arrière."

Dans cet épisode, l'autre personnage emblématique est le méchant et ici (parmi de nombreux ennemis), je pense à l'Ankou, le roi des cafards. Il dirige d'une main de fer au sens propre comme au sens figuré la Cour des Miracles au sein du Paris des rapines et autres crimes plus expéditifs. Son apparence longtemps dissimulée sous une cape fait de cet être un monstre hybride au trois quart mante religieuse mécanique et au quart humain vérolé et pestilentiel. Il a un réseau souterrain d'hommes peu recommandables qui le servent sous l'emprise de la peur. Il a un oeil dans tout Paris. Ces tractations et manigances, le place dans une position de pouvoir enviée par un cardinal Richelieu, absent de la scène mais qui tire les ficelles de loin en loin. L'Ankou représente tous les vices possibles, c'est le méchant parfait dans ce monde où la cruauté est monnaie quotidienne.

" ...une voix s'éleva, sèche, moitié murmure de vieilles feuilles et sifflement de serpent. "

Le dernier personnage maléfique qui pointe le bout de son menton mutin, c'est Milady de Winter, sournoise en diablesse qui sera à n'en pas douter un personnage central de la suite du Simulacre.

Finalement, je me suis bien régalée avec cette aventure pleine de rebondissements, de dialogues truculents et de complots. La suite en lecture, sans doute.
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Le Simulacre... Un hommage incroyable à Alexandre Dumas et à George Lukas ! Imaginez D'Artagnan sortir de son fourreau le sabre laser d'un Jedi !
Le nouveau lecteur peut se demander si l'auteur est resté fidèle à la verve, à l'humour et au sens dramatique de Dumas, aucun souci : c'est une réussite ! Mais on connait bien Jean-Luc Marcastel, il ne trahirait pas Dumas ! lol

On est très vite embarqués dans cette histoire de Mousquetaire du Roy menée par des personnages attachants. Il y a ceux que l'on connait déjà grâce à Dumas, D'Artagnan et Planchet, puis d'autres, comme la Goupille (qui entre nous, n'a rien à envier à la Roussotte de Louis le Galoup ! lol Même caractère, même intrépidité, même joli minois, même rousseur et tout aussi fine mouche que Margot, mais la comparaison s'arrête là : la Roussotte, c'est la Roussotte, et la Goupille, c'est la Goupille ! lol)

D'Artagnan est bien le même. Toujours fougueux et Gascon (tête brûlée au caractère impétueux dont Planchet fait toujours les frais ! lol) On suit le Simulacre dans ses étonnements. Quel imaginaire et quel univers ! D'Artagnan, celui que nous allons suivre après la mort de l'original, ne manque pas de piment. Il est né, comme le héros de la série XY, sans nombril...

Passons aux patibulaires... L'Ankou, issu des légendes bretonnes avec son faciès épouvantable et sa faux, ses sbires comme le Congre ou la Paluche, les impitoyables mécanomates du Cardinal... Les "Chats" ailés du Cardinal... Ce petit monde-là n'est pas très recommandable, il est surtout très dangereux... On tombera également sur Rochefort, sans compter sur le retour de la vénéneuse Milady...

Il y a aussi cet univers incroyable dans lequel évolue notre héros... On est comme lui, on découvre tout, à commencer par son "Cheval Jaune"... Pratique, vraiment très pratique cet engin ! lol Quant à l'intrigue, elle ne laisse pas de marbre, bien ficelée, bien tricotée, nous n'allons pas nous ennuyer au fil de la lecture des 3 tomes prévus.

Je n'ai qu'une seule chose à ajouter, car je ne voudrais pas vous briser le suspens (oh je n'aurais pas aimé que l'on me dévoile à l'avance toutes les surprises dont j'allais m'émerveiller au fil de cette lecture ! ) : on a envie de lire la suite, tout de suite !
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Jean-Luc Marcastel nous offre un roman tout public avec un héros de la littérature connu et aimé de tous. Sa plume conviendra aux plus jeunes comme aux plus âgés, qui ne manqueront pas de passer un bon moment dans ce Paris alternatif dont on saluera bien bas la création. L'auteur ne manque pas d'imagination, c'est certain et c'est appréciable. Il ose beaucoup et reste très cohérent dans ce qu'il propose.
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Dans chacune de ses séries, qu'il s'agisse de "Louis le galoup", de "La geste d'Alban", de "Praërie" ou encore des "Enfants d'Erebus", Jean-Luc Marcastel invite le lecteur à la découverte d'univers imaginaires toujours plus surprenants. Si certains de ses romans ont été de véritables coups de coeur pour moi, d'autres m'ont laissée plus dubitative. "Le simulacre" fait partie de ces derniers. Je ne nierai pas que j'ai pris plaisir à lire ce premier tome. Néanmoins, sa lecture a été un peu difficile au départ...

Contrairement à la plupart de ses autres séries, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce premier tome du "Simulacre". Il m'a bien fallu une centaine de pages avant de me sentir plongée dans l'histoire. Je pense que cela est lié à l'univers très complexe que Jean-Luc Marcastel développe dans cette série. D'ordinaire, j'apprécie lorsqu'un auteur mêle divers genres littéraires dans une même intrigue, cela amène richesse et complexité à l'ensemble. Néanmoins, ce mélange ne fonctionne que s'il est savamment dosé. Ici, j'ai trouvé que l'aspect "uchronico-spatial" du récit (invasion de la terre, Archanges, palais flottants etc.) prend trop le pas sur le restant.

Je me réjouissais de lire une revisite des "Trois mousquetaires" à la sauce Marcastel mais j'ai été plutôt déçue du résultat. Tout ce qui, à mes yeux, fait le charme de l'époque que l'auteur revisite (duels à l'épée, cavalcades à cheval, complots en tout genre) est malheureusement absent du roman et est remplacé par des éléments fantastiques (animaux mécaniques, armes à rayon laser, vaisseaux galactiques etc.) auxquels je n'ai pas du tout adhéré.

En mariant l'univers des "Trois mousquetaires" à celui de "La guerre des étoiles", l'auteur a fait preuve d'un sacré culot ! Même si ce mélange ne m'a pas convaincue, j'ai malgré tout apprécié de suivre les aventures d'Estella et de d'Artagnan.
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La France, ce n'est plus ce que c'était, oh non, mon bon monsieur ! Depuis qu'un peuple étrange est descendu des cieux apportant avec lui des technologies inimaginables, le royaume de notre bon roi Louis est sens dessus dessous. Des bateaux volants survolent Paris, des castels entiers flottent dans les airs, des hommes de métal arpentent les rues et les gentilshommes se battent en duel à coups de pistolets lasers ! Mais la face du monde a beau être transformée, certaines règles restent inchangées. Elle le sait bien, Estella la Goupil, elle qui a vécu dans les rues depuis sa plus tendre enfance. Elle n'a qu'une ambition, la jolie renarde : monter jusqu'à la Versailles Céleste, le magnifique palais que le roi Louis XIV s'est fait bâtir à mi-chemin de la Terre et des étoiles, pour y détrousser le plus de nobles ventripotents possible.

La jeune femme est bien prête d'arriver à ses fins quand un incident vient ruiner tous ses plans. Sur le bateau volant qui la mène à Versailles, elle assiste à un combat entre un mousquetaire vieillissant et une horde de soldats mécaniques. Et pas n'importe quel mousquetaire, attention : celui-ci a pour nom Charles de Batz Castelmore, capitaine aux mousquetaires du roi, plus connu sous le nom de d'Artagnan. Et il a beau avoir cinquante-cinq ans bien sonnés, il bataille encore ferme, le d'Artagnan ! Mais même le meilleur escrimeur doit plier sous le nombre et, avant de périr, le capitaine n'a que le temps de donner à la jeune femme une bague avec recommandation de la donner à celui qui viendra la réclamer – nul doute qu'elle saura le reconnaître au premier coup d'oeil.

Au même moment sur notre bonne vieille Terre en Gascogne, un jeune homme s'éveille. Il a vingt ans, se nomme D Artagnan et pleure encore une jolie lingère nommée Constance. Ce qu'il ignore mais ne tardera pas à découvrir, c'est que le véritable D Artagnan vient de mourir à plusieurs centaines de mètres au dessus de Paris. Lui-même n'est qu'un « simulacre », un clone de l'original ne possédant que les souvenirs de ses vingt premières années et tout à fait inconscient des changements qu'a connu la planète entretemps. Aidé du fidèle mais chenu Planchet, notre gascon part pour Paris pour récupérer la bague qui lui permettra de retrouver sa mémoire et démasquer ainsi le terrible complot qui a causé la mort du capitaine des mousquetaires.

Zeus sait que je ne suis pas adepte de la littérature pour adolescents, mais les résumés et les critiques de la trilogie de Jean-Luc Marcastel que j'ai trouvé sur internet étaient si alléchants que je n'ai pas pu résister (merci encore à l'excellent site Pastiches Dumas)… Bien m'en a pris car ce premier tome est extrêmement sympathique ! Marcastel connaît très bien son Dumas et c'est un plaisir de voir comment il a su réutiliser les personnages et leurs personnalités pour en faire quelque chose de tout à fait affriolant. On a aucune difficulté à retrouver dans le jeune homme vif, plein d'esprit et au courage frisant l'inconscience notre mousquetaire bien aimé. Les échanges qui l'opposent à un Planchet sexagénaire trainant les pieds en bougonnant derrière son jeune maître sont particulièrement réjouissants. Côté nouvelles têtes, la jolie Estella est plutôt attachante, même si elle a trop souvent tendance à user de ses charmes féminins, et le terrible Ankou qui règne sur les bas-fonds parisiens est raisonnablement flippant.

L'univers développé par Marcastel est, quant à lui, tout à fait réussi : du steam punk bien fichu et très imaginatif où l'Histoire de France voisine agréablement avec la science-fiction. le style est agréable et riche, malgré quelques maladresses faciles à pardonner. Niveau scénario, le récit est assez simple mais ouvre correctement la saga et promet de se complexifier par la suite. La seule chose qui manque réellement à mon bonheur est la présence d'Athos, Porthos et Aramis. Car d'Artagnan sans ses trois potes, c'est comme la mer sans l'écume, c'est comme l'écume sans le sel, c'est comme… Enfin, vous saisissez l'idée. Mais, patience, j'espère bien les voir débarquer au deuxième tome !
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Très bon livre mélangeant audacieusement plusieurs univers: star wars, la fantasy, les mousquetaires et du steampunk. On ne s'ennuie pas une minute. Les illustrations sont très belles et apportent un plus considérable au roman. le premier tome est plus une mise en place , le scenario devient plus clair dans le second tome.
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Pour lire ce livre, j'ai pris mon temps, j'ai dégusté. Parce qu'un Marcastel ça ne se dévore pas, ça ne se lit pas d'une traite, il faut s'en délecter… de ces tournures de phrases qui n'appartiennent qu'à lui, de ce vocabulaire si richement retranscris, de ces personnages, décrits au grain de beauté près, qui sont à la fois toujours si semblables, la faute à ses valeurs qu'il veut transmettre, et pourtant à chaque fois différents.

Parce que Marcastel, où tu tombes dedans, et d'univers en univers tu suis sa plume, où tu refermes le livre, le deuxième chapitre même pas achevé. Vous avez donc compris dans quelle catégorie je me situe et une fois de plus je n'ai pas été déçue de l'univers dans lequel il me projetais.

Car il fallait oser quand même! Paris, au temps de Louis XIV et de la Bastille… Se rajoute à ça des châteaux volants, des personnages aux mécamembres, des mousquetaires doté d'un sabre laser, des chevaux mécaniques et autres « améliorations » futuristes… Et nous voila plongé dans le nouvel univers de Marcastel.

Un univers très riche, où comme souvent le premier tome sert à nous présenter les personnages et l'intrigue qui se déroulera dans les prochains livres. Si le début peut paraître poussif, prolongez votre lecture car lorsque que vous refermerez ce livre ce sera pour ouvrir le second tome immédiatement.

Que va-t-il arriver à Estella, la voleuse, et à son beau mousquetaire ? Déjoueront-ils les complots de la cour de Versailles ? Après avoir plongé dans les catacombes de Paris, dans l'univers de la cour des miracles, les châteaux et palais dans le ciel réserveront-ils autant de surprises à nos deux héros?
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Tout d'abord, un petit mot sur la couverture. C'est particulier comme style mais j'aime bien. Ça fonctionne bien, elle est colorée, on a des éléments de l'histoire et surtout les deux personnages principaux qui sont très bien mis en avant. En fait, elle va bien avec le style de cette histoire. Les titres (du tome et de la saga) collent très bien avec le livre.
Il est assez court du coup il n'a pas trainé, je l'ai lu en peu de temps et ce livre m'a beaucoup plu. Il est vrai que le fait que j'apprécie beaucoup l'auteur doit jouer dans le truc mais on a une histoire intéressante, de l'action, des personnages forts, un petit côté steampunk ainsi qu'un peu de science fiction. Cette histoire, en fait, c'est un mélange de plein de choses (de passé, de futur, de complots, …) et ça fonctionne très bien. Tout est en harmonie.
Côté style de l'auteur, on n'est pas déçu. Jean-Luc maîtrise très bien la langue et il arrive à nous plonger dans cette nouvelle histoire de D'Artagnan. Il s'inspire de Dumas sans non plus le copier et c'est vraiment bien.
On peut être un peu surpris par l'univers un peu décalé dans cette autre France mais l'histoire vaut le coup. J'ai beaucoup aimé le côté steampunk, notamment le « cheval jaune » et la fameuse bague.
On commence dès les premières lignes du premier chapitre avec de l'action et on ne va reprendre son souffle quasiment qu'à la fin. Ça c'est top, d'autant plus que l'alternance des points de vue accentue le rythme du livre. J'ai d'ailleurs été frustrée plusieurs fois en fin de chapitre de ne pas avoir la suite de l'action coupée en plein milieu lol Mais au moins, ça donne envie de lire la suite pour savoir comment ça se goupille.
Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé Estella et j'ai hâte de la retrouver dans le second tome. Elle est réactive, charmeuse, volontaire et je me suis prise d'affection pour elle.
Concernant D'Artagnan, j'ai apprécié les 2 (je n'en dirais pas plus, faudra lire le livre ou discuter avec Jean-Luc pour mieux comprendre) et on retrouve bien le caractère donné par Dumas. Vu son « nouvel » âge, il a une belle marge de progression dans les prochains tomes.
Par contre, je ne m'attendais pas à ce que les retrouvailles soient si longues. Je pensais qu'Estella et D'Artagnan allaient se retrouver assez rapidement et en fait non. Ça ne m'a pas empêché d'aimer cette histoire mais c'est vrai que j'avais hâte de les voir tous les deux ensemble.
Mention spéciale à Planchet que j'ai adoré, c'est un personnage marrant, attachant et courageux (même s'il n'y paraît pas parfois).
On découvre « plusieurs » méchants qui vont s'entremêler par la suite, c'est très bien et j'ai vraiment hâte de savoir comment tout va se dénouer et se terminer. Parce que dans ce tome, on en voit vraiment qu'un même si on découvre les autres.
Le gros plus de ce livre, c'est les illustrations. En effet, tout au long du roman, Jean-Mathias Xavier a illustré des passages de l'histoire. J'ai trouvé ça super parce que ça permet de voir en image ce qu'on a « imaginé » dans la tête. Ne parlons même pas du talent de Jean-Mathias qui a réalisé des dessins magnifiques.
C'est donc un très bon premier tome qui laisse présager une belle saga. C'est un univers original que nous propose Jean-Luc et il vaut le coup d'être découvert. J'ai la chance d'avoir les tomes 2 et 3 dans ma PAL, je vais essayer de ne pas les faire traîner trop longtemps parce que j'ai envie de savoir la suite.

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Découvert à Trolls & légendes (festival de littérature fantastique) en avril dernier, j'ai juste grillé mon quota avec ce livre, il m'a tapé dans l'oeil (oui ça fait mal) dès que je l'ai vu. Pour tout dire, il m'appelait et me disait d'une voix envoûtante « achète-moi, achète-moi ».
Sa couverture aux inspirations steampunk et son titre, reprenant le nom de mon mousquetaire préféré, je ne pouvais décemment pas résister. J'ai craqué et pour le coup, il s'agit d'un nouveau coup de coeur (On se déculpabilise comme on peut, que celui qui n'a jamais pêché, me jette la première pierre.).

Estrella (drôle de nom, avec lequel j'ai eu quelques difficultés au début), une voleuse des bas-fonds de Paris s'embarque, illégalement, pour la Versailles céleste en vue de commettre le plus gros casse de sa carrière et du siècle par la même occasion.
Mais sur ce vaisseau qui l'emporte vers ses rêves les plus fous, elle croise la route d'un certain mousquetaire du Roy, le célèbre capitaine D'Artagnan. Alors que les hommes du cardinal les poursuivent, le soldat du Roy, sachant sa fin toute proche, confie une mission à a jeune voleuse. La jeune femme se retrouve alors dans les bas-fonds de Paris, tentant d'échapper à ses propres ennuis, quelle ne sera pas sa surprise lorsque D'Artagnan réapparaîtra, jeune et fort, c'est là tout le Simulacre.

Vu qu'il s'agissait d'un achat compulsif, je ne savais pas trop à quoi m'attendre lors de cette lecture, et j'ai été émerveillée par la plume de Jean-Luc Marcastel. J'ai lu de nombreuses réécritures où des auteurs se servaient allègrement de héros préétablis, et j'ai souvent été plus que déçue. Certes, retrouver des personnages que j'aime dans un univers, un brin différent est simplement génial. Mais il faut qu'ils soient bien introduits, et, dans ce livre-ci c'est le pari est totalement réussi !
L'auteur est parvenu à créer des personnages attachants, que l'on découvre et redécouvre à travers une plume emplie d'humour, et qui sait, cependant respecter les traits que Dumas leur avait conféré.
Nous retrouvons un D'Artagnan avec son bagou de Gascon si typique (que j'aime à la folie), qui est modernisé et, du coup plus proche de notre réalité. le personnage d'Estrella apporte quant à elle un brin d'air frais très agréable, mais avec beaucoup de caractère, à l'image de notre mousquetaire. Son histoire n'est pas énormément développée, je suis impatiente d'en apprendre davantage sur cette demoiselle.

Des personnages, donc, très attachants, mais aussi une intrigue digne de la grande période Dumas. Là aussi, je suis très curieuse quant au devenir de cette enquête, quel rôle joue le terrible cardinal de Richelieu, que sont devenus les compagnons de D'Artagnan ?
Autant de questions, auxquels j'espère trouver des réponses dans les tomes suivants.

En résumé, ce fut une agréable lecture, qui m'a réellement passionnée. L'univers steampunk est un élément qui m'a immergée dans l'univers de l'auteur. Tout au long du récit, je suis restée scotchée aux pages. Je ne peux que vous conseillez d'entrer dans l'univers du Simulacre.
La plume de l'auteur est un délice que j'ai envie de comparer à un feu-follet ; le vocabulaire employé est riche et truculent. L'humour est consentement présent, ce qui, au résultat final, donne un roman très prenant et immersif.

Le petit plus non négligeable, ce sont les illustrations qui parcourent le roman. Elles sont simplement sublimes, à l'image de la première de couverture.

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