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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je vais tenter de donner mon avis sur ce livre en toute objectivité, car comme Jean-Luc Marcastel, je suis Auvergnate 😁.

J'ai rencontré cet auteur lors d'un salon bien loin d'Aurillac.
J'ai choisi ce livre un peu par chauvinisme, je reconnais 🤪, mes enfants ont également choisi des livres de sa plume correspondant à leur âge.
Je l'ai d'abord découvert avec les livres de mon plus jeune.

Me voilà donc plongée à Aurillac, ville de mon enfance, où j'ai pris tellement de plaisir à reconnaître certains endroits et surtout tous les plats décrits, à de nombreuses reprises, dans ce roman. Cette truffade chère au coeur et au ventre des Auvergnats 😁.
N'allez surtout pas croire que tous les Auvergnats et toutes les Auvergnates ressemblent à des hommes ou des femmes des cavernes avec des bras et des jambes aussi gros que des troncs d'arbres, qui ne pensent qu'à manger. Sur ce point je trouve la plume de l'auteur pas sympathique à leur égard.
Je connaissais bien évidemment quelques-unes des phrases en patois que site Albert. Quel plaisir de voir enfin "miladiou" écrit dans un roman ! 😆

Mais parlons aussi de l'histoire de ce pape Gerbert d'Aurillac qui a réellement existé.
L'auteur a habilement brodé autour de ce personnage pour nous concocter un thriller ésotérique sur fond d'apocalypse.
Un voyage assez fantastique qui nous balade du Cantal à Paris, puis l'Angleterre, l'Espagne et enfin l'Italie.
Une balade qui fonctionne très bien avec un switch final bien vu.

J'ai préféré ce roman, aux romans que j'ai lus de cet auteur en genre jeunesse.
La fin appelle à une suite, mais une suite qui concernerait les personnages du capitaine Malo Sinclair et de son acolyte Albert.

Si vous en avez l'occasion faites donc une place dans votre PAL à ce roman et donnez-moi votre avis et surtout si vous passez en Auvergne dégustez la truffade vous m'en direz des nouvelles.


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À Épinal, au festival des Imaginales, il y a de plus en plus de lectures semi-improvisées réalisées par les auteurs eux-mêmes, souvent de leur dernière sortie littéraire. Il en fut ainsi de Jean-Luc Marcastel et de son premier thriller paru chez Pygmalion, Un pape pour l'apocalypse. Et quelle verve, quelle gouaille ! L'écouter lire son premier chapitre ne pouvait que donner envie de découvrir la suite !

Polar classique
Nous suivons Malo Sinclair, capitaine de police mis de côté dans un commissariat d'Aurillac. Il s'ennuie ferme, mais prend la situation avec une relative bonhommie tant la vie cantalienne peut être surprenante à défaut de concentrer de grands crimes à résoudre. Son point de vue est clairement neutre au départ, il est le narrateur par excellence, puisqu'il sert de catalyseur à un certain nombre de situations et permet de découvrir l'incongruité de certains personnages. Pour autant, il est prêt à se jeter à corps perdu dans l'enquête qui s'annonce sur une découverte liée au passé médiéval de sa ville : le vol d'une tête mécanique a eu lieu sur un site de fouilles près de l'église principale et certains témoins sont retrouvés morts. C'est l'occasion pour lui d'entraîner un coéquipier digne d'un ours, le lieutenant Albert, et une jolie professeure, Mademoiselle Mignon, par monts et par vaux à la poursuite d'un personnage machiavélique.

Thriller ésotérique et cantalou
Un pape pour l'apocalypse est un thriller ésotérique et cantalou. Ces deux aspects sont primordiaux pour saisir le sel de ce récit. Non seulement l'auteur joue énormément sur les poncifs du genre du thriller porté sur les découvertes de connaissances longtemps cachées dans une ambiance de complot religieux, mais en plus les met en décalage avec l'ambiance très détendue, bon enfant voire potache de l'univers patoisant qu'il montre des habitants du Cantal. Alors bien sûr avec l'ésotérisme, il y a toujours le risque d'aller trop loin, et là il faut reconnaître que Jean-Luc Marcastel a utilisé le maximum d'informations possible sur l'alchimie médiévale : Gerbert d'Aurillac fut un personnage sulfureux déjà de son vivant, savant reconnu, mathématicien, mécanicien, fervent partisan des échanges culturels de part et d'autre de la Méditerranée, faiseur de rois en France, en Germanie et en Italie, précepteur de l'empereur Otton III et finalement pape pendant quatre années au tournant du fameux « An mil » qui inspire toujours beaucoup les théories millénaristes et eschatologiques. Il y avait énormément d'éléments potentiellement « magiques » à incorporer à ce personnage (sa réputation date d'au moins le XIIe siècle) et Jean-Luc Marcastel va plutôt loin, reprenant et poursuivant les légendes du livre le Matin des magiciens (introduction au réalisme fantastique), de Louis Pauwels et Jacques Bergier d'octobre 1960 qui détaillent les technologies mises en oeuvre par Gerbert d'Aurillac. Chaque découverte fabuleuse faite par notre trio de choc est évidemment contrebalancée par un humour constant (d'où la très forte utilisé du personnage d'Albert, d'ailleurs prénom d'un autre grand ecclésiastique spécialiste de l'alchimie et de la magie populaire).

Ce Pape pour l'apocalypse fut donc une très bonne surprise et, même s'il n'y a rien d'inoubliable dans l'intrigue, c'est un récit qui vaut un très bon moment de lecture et quelques rires amusés.

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Jean-Luc Marcastel est un auteur prolifique de romans fantastiques jeunesse/ados. Il se lance là dans son premier polar adulte. Et il le fait avec brio. Tout de suite en s'attache à son nouvel enquêteur, le capitaine Malo Saint Clair. Il faut dire que le jeune homme est charismatique et puis il est d'autant plus sympathique qu'il n'a pas hésité à son prendre à un fils de ministre, puisque la justice doit être la même pour tous, et les puissants doivent être exemplaires. Bref, Malo et son adjoint Albert forme un duo d'enquêteur fort charmant. Et quand ils mettent leurs compétences respectives en branle, les coupables n'ont plus qu'à bien se tenir.
Après deux ans de service à Aurillac suite à une bavure, le capitaine Malo Sinclair est à la limite de la dépression car il s'ennuie. Il est appelé pour le vol d'une tête mécanique sur le chantier de fouilles de l'abbaye Saint-Géraud, et l'affaire se complique lorsque plusieurs meurtres sont commis.
Avec cette enquête il va nous entrainer sur les pas de Gerbert d'Aurillac dit le savant Gerbert. Ce personnage mystérieux fut pape sous le nom de Sylvestre II de 999 à 1003, il était philosophe, mathématicien et mécanicien. Et il est au coeur de cette affaire criminelle.
Mais enfin Malo est à son affaire. Lui le fin limier, le nouvel as de la police criminelle. Il va tout faire pour résoudre ce mystère.

Alors oui, j'ai adoré découvrir ce personnage sulfureux et j'ai aimé suivre Malo Saint Clair et Albert. J'ai aimé le style décalé aussi de l'auteur. J'ai aimé le ton de cette aventure qui alterne entre érudition et humour. Et j'avoue que ce polar ésotérique a su me passionner de bout en bout. Vivement la suite des aventures de notre capitaine et de son lieutenant.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Fan des romans de littérature jeunesse de Jean-Luc Marcastel, en particulier Louis le Galoup et le Simulacre, c'est sans hésitation que je me suis jetée sur son nouveau roman, un thriller ésotérique.

L'intrigue s'appuie sur un personnage historique, Gerbert d'Aurillac, mais se déroule de nos jours, au départ dans la petite ville d'Aurillac, chère à l'auteur.

Le récit se lit bien, on suit les aventures de Malo, le flic parisien exilé, Albert, le cantalou et Mlle Mignon, le professeur sexy, à travers l'Europe à la manière d'une chasse au trésor. L'humour, l'aventure et au fur et à mesure, le fantastique sont au rendez-vous.

Le roman est très bien documenté, on en apprend beaucoup sur Gerbert, sur Aurillac mais également sur des thèmes aussi divers que le code César ou différentes oeuvres d'art.

J'ai passé un bon moment même si j'ai trouvé que l'ensemble se réduisait un peu trop à une chasse au trésor, à une course derrière le suspect, il m'a manqué un "petit quelque chose".

Surtout, l'obsession de Malo pour Mlle Mignon et les nombreuses phrases du genre "son petit corps tout en courbes" ont, de mon point de vue, fortement alourdi le récit.

Un roman intéressant qui fait passer un bon moment et découvrir un personnage méconnu, Gerbert d'Aurillac.

Pour ados et adultes.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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