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2,71

sur 87 notes
Il m'est bien difficile de rédiger un avis sur ce livre. J'aime peu la poésie mais j'aime les nouvelles, et c'est ce qui m'a poussée à le choisir. J'aime la densité de ces histoires courtes qui fait contrepoint à leur concision, leur puissance d'évocation. Mais quand ça ne le fait pas, la déception est à la hauteur de l'attente. Malheureusement c'est ce qu'il s'est passé avec ce recueil. Composé de nouvelles, et de poèmes en vers libres il explore des vies de femmes, de l'enfance à la maturité, anonymes ou célèbres, de milieux modestes ou plus privilégiés. Des femmes dans laquelle on retrouve un peu de l'auteur, Sophie Marceau, même si elle revendique d'explorer ici les champs de la fiction.
J'aime Sophie Marceau, l'actrice lumineuse et solaire, j'aime la femme libre et engagée aux prises de position souvent courageuses. Mais hélas l'auteur m'a moins convaincue. Ces nouvelles m'ont touchée de façon très inégale. Certaines mont laissé de marbre, voire m'ont déplu, d'autres m'ont émue ou m'ont interpellée. Même chose pour les poèmes mais dans l'ensemble j' ai trouvé ces textes très sombres, et très pessimistes sur la condition féminine. Il s'en dégage une tristesse, une pesanteur à laquelle je ne m'attendais pas et c'est peut être pour cela que j'ai été déçue. L'écriture est indéniablement belle, mais il m'a manqué de l'émotion, et peut être un peu de fragilité qui aurait contrebalancé le trop de maîtrise.
C'est dommage, mais je redonnerai sa chance à l'auteur car sa plume m'a séduite.
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Une semaine que je tourne en rond pour parler de ce recueil de nouvelles et de poésies, une semaine que mes pensées sont trop floues pour viser juste avec des mots vrais, de ceux qui traduisent un ressenti vécu, le mien !

Pour moi, l'art de la nouvelle est un sport délicat car il fait appel à la concision dans une situation donnée. Les 13 nouvelles que nous offre l'autrice semblent à la fois fictives et tirées du vécu. Elles explorent de nombreux thèmes en lien avec la femme, que ce soit à différentes étapes de sa vie ou dans diverses situations familiales ou sociétales. Il s'agit de scènes de vie, ou parfois d'un genre de conte dont il conviendrait de tirer les enseignements. Personnellement je ne me suis pas toujours sentie concernée ou impliquée dans toutes les histoires. Certaines m'ont « parlé » , d'autres non, mais l'art du portrait y est maîtrisé. L'autrice utilise bcp la forme « implicite », qui, par nature, laisse le lecteur comprendre par lui même. Et sincèrement je ne pense pas avoir su décoder tous les messages qu'elle a souhaité transmettre, me demandant même parfois s'il y en avait un à trouver.

La poésie quant à elle est plus libre d'expression. Pour moi, elle doit éveiller la sensibilité du lecteur selon les contraintes que le rédacteur impose à son texte.

Si je connais l'actrice et devinais la femme derrière les quelques infos que j'ai pu glaner, je découvre aujourd'hui l'écrivaine. le ton et le style sont engagés, elle sait vers quoi elle tend. Les nouvelles sont empreintes de gravité, car derrière la condition féminine il y a une multitude de constats et de maux. Sa poésie quant à elle suit le même style littéraire. Les mots sont percutants, les phrases hachées, lâchées, dures, imagées…

Peut être manquait il dans ce recueil un peu de légèreté pour me séduire et d'explicite pour me libérer de mes interrogations. Mais la n'est pas son choix et je le respecte. Pour autant j'ai bien envie de lire son roman. Curiosité quand tu nous tiens !

Je remercie @babelio_ et les Editions Seghers pour cette découverte.
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Elle est jolie, elle fait du cinéma, a rencontré le succès à 14 ans, elle rend déjà jalouse la moitié de l'humanité, il ne manquerait plus qu'elle écrive des bons livres pour nous énerver encore plus. On aurait voulu la voir comme la pimbêche sans cervelle, comme Gérard Depardieu et Maurice Pialat avaient réussi à nous le faire croire, mais ça serait trop facile, alors voilà, depuis La Boum et Police, ma vision des choses a bien évolué. On ne peut pas douter qu'un acteur soit amateur des mots, c'est la substance même de son métier après tout, et Bernard Giraudeau me l'a déjà prouvé.

Non, Sophie Marceau ne nous étale pas ses prétentions littéraires, même si une grande partie du public le pense, elle se contente de partager quelques ressentis, quelques émotions, à l'aide de belles images et d'autres moins belles, qu'il suffit de prendre comme elles viennent. Ne vous attendez pas à quelques révélations sur sa personne ou sur le monde du cinéma. Elle nous propose juste quelques petits textes en prose, d'autres en vers, modeste dans le contenu, dans la forme, c'est écrit avec un style souple et ciselé à la fois, chargé d'images justes et subtiles. quelques impromptus, légers, un peu sombres, agrémentés de nostalgie, de mélancolie, de douceur, ce ne sont que quelques petites anecdotes évasives, tergiversations sur la vie, sans autres prétentions que de dévoiler son amour des mots, des gens, de la vie.

Désolé Sophie, je ne suis pas parvenu à détester ce livre, et je n'ai pas le pouvoir de t'octroyer le droit de le publier ou pas, tu nous les as offerts et j'ai ressenti cette sincérité, tout simplement. Je vais rester ruminer ma jalousie dans mon coin, il y a des gens qui ont de la chance, tous les regards se tournent sur eux, ils ont la beauté, le talent, le charisme, et même l'intelligence, celle de ne pas nous la jeter au visage, et celle de nous en donner un bel échantillon en partage.

C'est agaçant les gens parfaits.
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Je remercie les éditions Seghers et Babelio de m'avoir envoyé ce livre.
Pour moi une belle découverte que ce recueil de 20 textes dont des poèmes.
Je suis sortie complètement de ma zone de confort c'est un style que je lis peu.
Mais l'écriture de Sophie Marceau est appliquée, sincère. Une plume délicate, poétique. On sent ici l'amoureuse des mots.
Des bouts de son enfance, des témoignages pleins de sincérité.
Un livre qui se lit facilement et qui m'a fait aussi entrevoir autre chose dans la personnalité de l'actrice connue.
Je ressors de cette lecture mitigée car lire cette manière d'écriture n'est pas ce que je préfère mais j'y ai aussi découvert autre chose et dans ces récits une part de mystère et surtout une écriture sincère et authentique.

#passionlecture #accroauxlivres #bookstagram #boostagramfrance #babelio #rhonesalpes #hautesavoie #sophiemarceau #seghers #editionsseghers #lasouterraine
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Sophie Marceau, l'actrice bien connue, a pris la plume et nous propose ce recueil de textes constitué de treize histoires et sept poèmes (je l'ai gagné grâce à l'opération masse critique de Babelio). Juste avant de commencer ma lecture, j'ai vu Sophie Marceau invitée à La Grande Librairie ce qui m'a surprise. Augustin Trapenard et ses invités étaient dithyrambiques saluant la naissance d'une vraie écrivaine contrairement à leurs craintes de départ. Je partage en partie leur avis. Ceux qui pensent lire le livre d'une actrice vont être déçus. Sophie Marceau a un vrai style et une capacité à croquer les personnages assez surprenante. Elle parle d'une boîte à personnages dans laquelle elle stocke les personnes rencontrées qui peuvent l'inspirer. Ce qui m'a gênée c'est le contenu lui-même : je suis un peu hermétique à la poésie donc l'alternance poème/textes courts ne me convient pas. Par ailleurs, le style de Sophie Marceau m'a souvent un peu dépassée. Tout est très poétique, imagé, trop pour moi… Elle m'a souvent perdue en chemin…
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Il est assez rare que je me sente empruntée comme aujourd'hui, quand il s'agit de donner mes ressentis à la fin d'une lecture. Aucun évitement ne sera possible ; je m'y suis engagée et ne pourrai donc pas me faufiler.

Ici, je manque assurément d'aisance, contrairement aux nombreuses fois où mon stylo glissait, comme fou d'allégresse, grisé par le flot des émotions éprouvées. Ce n'est pas le cas avec « la souterraine », je l'ai su tout de suite, et ce n'est pas la première fois que mon avis diverge de celui de nombre de mes consoeurs/frères lectrices/teurs babéliotes.

D'abord, je  reconnais que l'art de la nouvelle s'avère complexe. Dans « La souterraine », treize nouvelles s'entrecroisent avec sept poèmes.

Le mot qui me vient à l'esprit est « effleurement ». En effet, mise à part la nouvelle qui s'appelle « anatomie » où le fait de reconnaître le personnage principal (une réalisatrice fille de chanteuse avec laquelle l'auteur a tourné deux fois) apporte un semblant de corps au texte, je n'ai accroché avec aucun autre. Ni nouvelle, ni poésie. Ces productions littéraires ne m'ont pas touchée, elles sont passées au-dessus de moi.

Et pourtant, je les ai lues et relues en attendant, en espérant l'étincelle. Rien ! Nada ! Nothing !...

Certes, l'objet livre est agréable ; même le marque-page (une citation de Desnos écrite en rose bonbon) a été pensé avec originalité et goût.

A ce qui se cache dans cette jolie coquille je ferai deux principaux
reproches : j'ai trouvé à l'ensemble trop d'implicite, et trop de grisaille générale.
L'optimisme ainsi que la clarté textuelle ne sont assurément pas les vedettes de ces textes qui m'ont semblé ambitieux. Bien trop ambitieux.

Certes, Sophie Marceau y explore la féminité, les corps, l'enfance cabossée, la pauvreté, la distance intrafamiliale, la distance intra sociétale... Il y a là une plume dessinée, tantôt stylée, tantôt rude - quand il faut appuyer où ça fait mal - mais franchement, le traitement du fond (les idées) m'a autant gêné que la forme qui ne permet jamais d'entrer dans le vif du sujet, d'être plus précis.

Mon crayon qui, quelques temps plus tard, boudera la rédaction de cette critique, s'est « amusé » cependant à noter certains mots proéminents dans les textes de "La souterraine" :
« triste - ombre - pierre - bâton - odeur de mort - noir - aveugle - fumé - fumier - vide - rien - gravier - poids - boîte – couteau...», 

Avais-je réellement envie de plonger dans ce flot de maux torturés, et le plus souvent insaisissables pour moi tant ils se confondaient dans un récit trop impersonnel à mon goût, avec ses personnages comme sans visage ? Qui est « je » ? Où veut nous amener l'auteure ?

J'ai le sentiment d'avoir nagé en abysses aquatiques, dans les fonds sous-marins, sans air dans ma bouteille.

Je remercie cependant bien évidemment Babelio et les éditions SEGHERS pour cette aventure particulière.
Lien : http://justelire.fr/la-soute..
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En découvrant ce livre, je replonge dans mon enfance. Sophie Marceau alias Vic Beretton. Ma VHS a bien été usée au fil des années. J'ai dû voir La boum plus de 150 fois !

Je me dis que la découvrir autrement que sur un écran est intéressant. C'est son deuxième livre.

De courtes histoires et des poèmes. Banco c'est pour moi ! J'adore les nouvelles. C'est court, efficaceet fort à la fois. Mais là… je tombe de mon fauteuil de lectrice.

Première histoire, la plume me perd.
Premier poème, il y a des phrases fortes mais mises bout à bout je ne comprends pas.

Et puis s'ensuivent des textes où je me sens mal à l'aise ou je ne comprends pas où l'autrice veut en venir. Je ne ressens aucune émotion. Je suis perdue dans les mots, les situations, les personnages. Tout va de travers.

Je peine. Je survole. Je persiste. J'échoue…

Un livre est riche par ses lecteurs. Chaque lecteur est sensible à son livre. C'est ce qui fait la force de la lecture.

Un flop pour moi mais sûrement une jolie lecture pour sa prochaine lectrice ou son prochain lecteur.
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Depuis toute petite, j'aime beaucoup Sophie Marceau : l'actrice, la femme que je devine à travers ses différentes interviews. Alors quand Babelio m'a proposé de découvrir l'auteure, je n'ai pas hésité une seconde à répondre présente.
Toutefois, c'est avec un certain regret que je publie ce post ce soir car la magie n'a pas opéré ou alors seulement par petites touches.
Je reconnais sans conteste la qualité de l'écriture, cette manière si particulière de voyager dans l'imaginaire pour faire entrevoir à travers plusieurs esquisses ce que c'est d'être une femme à travers les âges, au fil du temps qui passe et des époques. Toutefois, je n'ai pas réussi à être transportée par la poésie de l'auteure. J'ai regardé le train passer sans parvenir à monter dedans. Un texte a cependant retenu mon attention. Il s'agit du tout dernier "L'élue". En quelques lignes, l'émotion est venue me cueillir. J'ai alors compris que c'est de cette façon-là que ma sensibilité était touchée. Car il s'agit bien de cela, une simple histoire de goût qui n'enlève rien au talent de son auteur. J'ose alors espérer que la prochaine fois je serais bel et bien au rendez-vous...
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Difficile de critiquer sans parti pris le livre de quelqu'un qu'on apprécie car j'aime beaucoup la personnalité de Sophie Marceau qui me renvoie l'image d'une femme intelligente.

Quand j'ai ouvert "Le Souterraine" son recueil de vingt textes dont sept poèmes, il a failli me tomber des mains. J'ai du mal à l'expliquer d'autant plus que j'aime le format des éditions Seghers. J'ai eu l'impression de lire des textes dont les paragraphes ont été mis dans le désordre. On ne se sait pas qui parle, qui est ce "je", Sophie Marceau elle-même ou une narratrice. J'ai pensé que j'allais me rattraper avec la poésie mais ses poèmes ne m'ont procuré aucune émotion. Totalement hermétique à ce genre d'écriture, j'ai commencé par me dire que si le livre avait été édité c'est parce qu'il s'agissait d'une personne célèbre. Serais-je mauvaise langue ?

Heureusement, j'ai persévéré et je suis tombée sur des textes qui prouvent que l'autrice sait écrire et dont les thèmes ne manquent pas d'intérêt.
Ma première surprise s'intitule "Vingt centimètres de plus" qui montre avec malice et en deux pages qu'il faut s'apprécier tel que l'on est. Elle continue sur cette bonne lancée avec "Bleu", "Marcher", "La poussière" et la dernière nouvelle de ce recueil, "L'élue" qui est une véritable perle de prose.
Cela m'a réconciliée et m'a convaincue que Sophie Marceau devrait exceller dans l'écriture d'un roman.

Je remercie les Éditions Seghers et Babelio qui m'ont offert ce recueil dans le cadre d'une opération Masse Critique exceptionnelle.


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On a tous en tête l'apparence juvénile de l'actrice, mais avec ce second livre, c'est la maturité littéraire de Sophie Marceau qui est mise en avant. Dans La Souterraine, elle brosse les portraits éclairants de femmes qui ont toutes des univers intérieurs très différents. Les héroïnes sont tantôt resplendissantes, tantôt discrètes, mais elles nous touchent toutes par leur sensibilité, leur sincérité et leur humanité. Chacune d'elle est traversée de failles souterraines. L'autrice s'appuie sur des formes littéraires différentes, des textes aussi variés que la nouvelle, la poésie, la fable voire les fragments de souvenirs. Même si l'ensemble est plutôt surprenant, chaque texte nous transporte car l'écriture est impeccable et percutante. Sa plume est tour à tour poétique, douloureuse, délicate, acérée et parfois un trait d'humour vient se glisser. de histoires de femmes, parfois très touchantes, dans lesquelles on peut se reconnaître. Une vraie découverte empreinte de justesse et de réalisme. 
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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