J'avais trop de compassion pour mes personnages. J'étais faite pour mourir d'amour, pas pour me moquer de l'amour. Encore un metteur en scène, un homme donc, qui ne savait pas que j'aurais pu mourir comme Juliette, comme Eurydice, que l'actrice que j'étais pouvait redevenir enfant, néant, concentré d'amour, plus fort et plus courageux que la jeune femme que j'étais.
Je fuis mes démons, je leur tourne le dos.
J'ouvre mon livre et cette lutte constante contre le temps disparaît quand je lis. C'est grâce aux livres que s'éclaircit le monde, non grâce au ménage.
Sophie Marceau : "Écrire, c'est s'oublier soi-même"