AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 140 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Docteur, j'ai peur… Peur de commencer à écrire cette chronique. Pas parce que je crains de devenir accro à l'écriture (ça non, impossible, sinon je n'aurais plus assez de temps à consacrer à mon addiction de base, la lecture. Mais peut-être suis-je en plein déni ? mais dans ce cas, même si je suis addict aussi à l'écriture, les poly-addictions ont aussi du bon, non ? cf plus loin. Et puis de toute façon, j'arrête quand je veux), mais parce que j'ai peur du diagnostic.
Parce que ce roman m'a mis la tête en vrac, mais qu'est-ce qui m'arrive, je ne sais pas quoi en penser, mon cerveau m'envoie des signaux contradictoires. Avis aux psychanalystes freudiens parmi vous, aux psycho-analytico-comportementalistes, aux systémiques, aux psycho-théra- ou psycho-taré-peutes, aux guérisseurs de psychotiques (tac-boum) borderline, je vous résume les symptômes, en vrac, comme je disais, parce que, à force de compter les rails de coke de JC et les doses d'héro de Mariette, de passer des heures à la roulette avec Gunter, d'assister aux séances quotidiennes de 3000 abdos de Pablo et de suivre Mylène dans ses virées shopping à 4 zéros sur le chéquier, moi j'ai plus les idées très claires.
Donc, ça commence comme une quête très sérieuse, une recherche de la guérison (ou de la rédemption, selon JC), avec Clarisse, psychologue qui veut tester sur ses patients une méthode révolutionnaire. Une thérapie de groupe innovante, genre les addicts anonymes, qui réunit des patients souffrant d'addictions différentes (drogue, sexe, alcool, jeu, sport,…) : on les met ensemble, on les laisse parler (ou pas), et on voit ce qui se passe (à ce stade, ça sent déjà le foutage de tête psychologiquement incorrect). Les patients sont des addicts extrêmes, qui mettent leur santé ou leur vie en danger, ou, au minimum leur portefeuille. Certains sont détestables ou ridicules, d'autres font vraiment pitié, tous sont dans une souffrance sans nom, voudraient en sortir mais ne trouvent jamais plus de 5 minutes la volonté nécessaire. Bref, des épaves. C'est au moment où le lecteur se prend à espérer que la thérapie va malgré tout porter ses fruits qu'arrivent la rechute des patients, la chute du roman, la décadence de tous, et ça part en vrille, ça dérape, ça déjante dans un total n'importe quoi. On envoie furieusement balader tout l'arsenal « psy », et quitte à s'enfoncer pour ne plus remonter, allons-y joyeusement et partageons nos problèmes (comprendre : goûtons aux addictions des autres). Mais avant ça, réglons nos dettes pour pouvoir en profiter plein pot ensuite, et donc, direction Las Vegas et ses tournois aux gains millionnaires.
Voilà, je ne sais pas quoi penser de ces « ennemis de la vie ordinaire ». Roman fluide, rapide à lire, au style moderne que l'auteur adapte en fonction des personnages, totalement immoral mais jouissif, écoeurant mais accrocheur, ce n'est pas tellement le fait que la psycho-chose soit tournée en ridicule qui me gêne, c'est plutôt que les malades le soient. Mais heureusement, tout ça n'est pas réaliste, hein, docteur…
Conclusion : j'ai aimé et je n'ai pas aimé, alors j'hésite : suis-je schizophrène ou masochiste ? C'est grave, docteur ?
Prescription : retour à la vie ordinaire…
Merci aux éditions Flammarion et à Babelio pour cette découverte.

Lien : http://www.voyagesaufildespa..
Commenter  J’apprécie          432
Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour le roman « les ennemis de la vie ordinaire » d'Héléna Marienské.
L'addiction : " la dépendance, ou addiction, est, au sens phénoménologique, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire".
Des sujets soumis à des addictions diverses se retrouvent en thérapie de groupe. Leur psychothérapeute émet, en effet, l'hypothèse que cela pourrait leur permettre, face à d'autres addictifs en tout genre, de prendre conscience de leur dépendance, de chercher à comprendre leur origine, de plus facilement en parler, c'est-à-dire ‘'les sortir pour s'en sortir' et donc d'en guérir.
Les addictions les plus courantes : sexe, jeu (poker), drogue, alcool, achat compulsif et même sport. Addictions qui détruisent, ruinent aussi bien le compte bancaire que les liens avec l'entourage, la famille, le corps, le cerveau, le mental.
Mais, cette thérapie va avoir l'effet inverse escompté. Lors des premières séances, les « patients » se chahutent, s'agacent par leur caractère et origine sociale opposés, leur addiction différente, au grand désarroi de la thérapeute.
A travers ses lettres qu'elle écrit à un de ses confrères, on réalise qu'elle, souffre elle-même de dépendance (prise médicamenteuse et éprise de ce confrère) et qu'elle sombre peu à peu dans ses propres addictions, jusqu'à ne plus venir aux réunions et jeter l'éponge.
Les patients, face à la défection de leur psy, vont décider de poursuivre ces réunions de groupe et de s'unir pour ne plus chercher à se guérir de leur addiction mais, au contraire vivre avec, et même goûter à celles des autres, pour ne pas dire, en devenir eux aussi des addicts.
Leur problème majeur n'est donc plus de se guérir de leur addiction mais de résoudre les problèmes d'argent liés à celles-ci. Ils deviennent peu à peu un groupe soudé, partagent, s'entraident et bénéficient des « avantages » de certaines dépendances pour mieux profiter des leurs, les « assument », sans autant de culpabilité et s'en délectent, s'y baignent, s'y vautrent.
Certaines scènes sont cocasses, assez drôles, d'autres un peu trash, un brin immoral.
Malheureusement, j'ai eu parfois du mal à les suivre et, pour être franche, à vouloir les suivre à mesure que cela devenait un peu du grand n'importe quoi avec ces excès en tout genre. le final, leur virée au plus grand tournoi de poker de Las Vegas, ne m'a pas réellement enthousiasmée.
D'ailleurs, ce billet, manquant de souffle, montre ce plaisir qui s'est peu à peu étiolé au milieu du roman.
Il faut dire que je venais de finir « Acid Test » de Tom Wolfe, la « vraie » virée en bus conduit par Ken Kesey ou encore Neal Cassidy, respectivement auteur de « Vol au-dessus d'un nid de coucou » et « héros » de « Sur la route » de Jack Kerouac. Une consommation de drogue (notamment) quasi totalement assumée à l'époque. du coup, le deuxième roman traitant d'addiction n'a pas eu forcément le même impact sur moi. A moins que ce soit ces deux lectures similaires, coup sur coup, comme une impression d'abus d'addictions, comme cet état peu plaisant, un lendemain de fête ?
Ce roman a néanmoins l'intérêt de se questionner sur la société de consommation, les addictions qui en découlent, pour mieux supporter le quotidien, oublier un peu le quotidien et aussi bien sûr, réfléchir sur nos propres comportements addictifs, plus ou moins nocifs, plus ou moins agréables ; ceux qu'on nie, ceux qu'on accepte, ceux dont on veut se défaire…Allez, facile, moi aussi, j'arrête lundi, promis.
Commenter  J’apprécie          260
Gunter est un joueur invétéré. Pablo est accro au sport et à l'effort physique. Jean-Charles se défonce à l'héroïne plusieurs par jour. Mariette est sans cesse en quête d'une nouvelle dose. Mylène est acheteuse compulsive. Elizabeth est alcoolique. Damien est accro au sexe. Ces sept personnes malades, chacune soumise à une addiction, sont réunies dans un groupe de parole encadré par Clarisse, thérapeute ambitieuse qui veut innover en manière de guérison. D'abord circonspects, les malades commencent à se confier. « C'est tout con, vous savez. Je veux pas crever. Je voudrais vivre, un peu au moins. » (p. 40) Avec la parole libératrice vient la prise de conscience et le début d'une camaraderie, et plus si affinités. Clarisse est rapidement dépassée par le groupe et sa volonté de guérir. Pour éponger les dettes des uns et des autres, le groupe se met au poker. « Si tu savais comme je le sens, le potentiel de notre équipe… On veut tous s'en sortir, tu vois ? / Une team pour quoi, d'abord ? C'est quoi cette histoire de team ? / Une team pour s'entraider. On travaille ensemble, on s'entraîne, on s'entraide. » (p. 208) Et voilà les sept malades qui écument les tables de jeu et les tournois internationaux.

Apprendre le poker pour se bluffer soi-même et se mentir, c'est un peu le problème de nos addicts de tous bords. Alors qu'ils luttent et échouent face à leurs dépendances, ils se découvrent des affinités et des faiblesses. Hélas, alors que le roman était d'abord attachant et drôle, il vire à l'improbable et au grand n'importe quoi. Ça commence comme un film de Claude Lelouch et ça finit comme un film de Paul Thomas Anderson. J'aime les deux réalisateurs, mais que le premier mute vers le second m'évoque plutôt le résultat d'un accident nucléaire que le dévoilement d'un super héros. Dernier point : je réagis de façon épidermique au namedropping bobochic. Désolée, zéro indulgence quand ça ne sert pas le propos.

Je garde en revanche un excellent souvenir d'un précédent texte de l'auteure, le degré suprême de la tendresse, où il est question de sexe, de fellation et de castration.
Commenter  J’apprécie          170
Hélène Marienské nous plonge dans les tribulations de sept personnes qui n'auraient jamais dû se croiser, et ont pour seul point commun d'être atteintes d'addictions : Damien addict au sexe, Elizabeth alcoolique, Gunter addict au jeu, Jean-Charles prêtre et sosie du pape François en proies à la drogue, Mariette également droguée, Mylène acheteuse compulsive, et Pablo addict au sport.
Leur psy Clarisse tente une méthode de thérapie de groupe qui vise à réunir ces sept patients pour partager leurs expériences individuelles, les dépasser, et en guérir. Malheureusement elle fait face à des patients récalcitrants, et c'est elle qui est bien rapidement dépassée, au point de disparaître bien vite du livre.
Abandonnées de tout encadrement, nos énergumènes partent en vrille, se libèrent de leurs poids respectifs, unissent leurs forces, et au lieu de guérir de leurs addictions respectives, plongent littéralement dans les addictions des autres. Jean-Charles révèle peu à peu qu'il a endetté sa paroisse pour se droguer. D'un seul homme, le petit groupe décide de s'appuyer sur l'addiction de Gunter au jeu, pour participer à des tournois de pokers, et surtout en trichant. Leur dérive va les porter jusqu' à Las Vegas pour participer à un tournoi mondial, où parties truquées, drogue et alcool atteignent leur apothéose.
Ces personnages sont-ils totalement dominés par leurs addictions, ou jouent-ils de celles-ci pour fuir leur vie ordinaire? A travers le poker, veulent-ils bluffer les autres joueurs pour simplement gagner le maximum d'argent, nous bluffer par la rapidité à laquelle ils apprennent ce jeu, ou se bluffer eux-mêmes ? Ces joyeux fous font pour le moins preuve d'une énergie et d'une envie de vie débordantes dans toutes les expériences qu'ils entreprennent.
Un livre loufoque voire une farce remplie de symboles, où folie, fantaisie, rire mais aussi émotion l'emportent tour à tour.
Commenter  J’apprécie          80
Un curé cocaineux, un dingue de footing, une toxicomane, un jouisseur de poker... Tous ont une addiction quasiment incurable et tous se retrouve pour une thérapie de groupe menée par une femme aussi névrosée que ses patients.. Reconstruction, déconstruction mutuelle. Dialogues à l'humour incisif et véridiques à souhait. Une fable des vices et des travers humains, rehaussée de comique, de solitude, de sexe, d'amitié, et de la connaissance du vrai amour.
Commenter  J’apprécie          60
Comme souvent, le titre m'a attirée, puis le résumé de quatrième de couverture.
Au final, j'ai bien aimé, mais cette lecture ne m'a pas marquée plus que ça. La structure reste assez classique, et on la décèle trop facilement à mon goût : c'est l'histoire d'un groupe de marginaux, de déclassés ou de perdants que tout oppose et qui finissent par s'unir pour prendre leur revanche sur la vie ordinaire, c'est-à-dire la société.
Ce n'est pas tant la structure ou le déroulement prévisible de l'histoire que je regrette, mais plutôt que le propos reste assez convenu, et que même dans les outrances des personnages, on sente une forme de complaisance ou de facilité. J'ai pensé à Poulets grillés, par exemple, auquel je reproche, surtout dans les opus suivants, les mêmes défauts (ou comment il est difficile d'aller au bout d'une idée sans la dénaturer).
C'est dommage, car j'aurais attendu une vision plus surprenante de ce qui oppose marginalité et vie ordinaire, quelque chose qui amorce une réflexion plus profonde sur les limites et les contraintes sociales, sur la liberté et l'aliénation, ou bien la folie de la vie dite ordinaire contre la radicale sagesse de la marginalité, toutes choses étant égales par ailleurs. Ces idées en elles-mêmes ne sont pas originales, mais arriver à les traiter en renouvelant la perspective est une gageure qu'il n'est pas facile de relever. Ce pourquoi finalement, j'ai bien aimé ce roman, ses personnages et ses intentions.
Commenter  J’apprécie          50
Roman réaliste.
Comédie.
Un groupe de dépendants en tous genres : alcoolique, drogué, joueur, obsédé sexuel, sont réunis autour d’une psychothérapeute, Clarisse, afin d’exprimer les raisons de leur penchant maladif qui est bien sûr considéré comme abusif, anormal, non ordinaires.
C’est la fameuse réunion des « Addicts Anonymes ».

Ainsi, Clarisse a l’espoir de trouver une solution à plus grande échelle pour soigner ces cas particuliers, en rassemblant tous les individus dans une seule pièce.
Cependant, elle ne prévoyait pas le pire : la polyaddiction. L’aggravement de leur état.
Du meilleur au pire, de la guérison momentanée à l’adaptation des dépendances au quotidien, du déni à l’assumé ; tous se rejoignent et s’entraident autour du poker.

Des liens importants vont se lier entre les patients.
Une aventure peu ordinaire, peu commune, inattendue aussi, se présente à eux.
Une belle comédie qui donne presque envie de participer à un tournoi de poker.

Même si certains personnages sont éclipsés un peu trop vite — du au changement de scénario soudain, si le caractère épistolaire d’une partie du texte s’avèrent inutile tout comme la mise en avant abusive de la ressemblance du prêtre Jean Charles au pape François ; le roman est amusant et se trouve être une chouette photographie des dépendances de plus en plus importantes dont sont victimes les gens dans notre société actuelle. Des personnes soumises à la frustration de ne pas être vues, comprises, et de ne pas avoir tout tout de suite.
Commenter  J’apprécie          40
Lu dans le cadre de l'opération Masse critique. Merci à Babélio et à Flammarion pour l'envoi de ce livre.
Une psychologue sûre de son savoir de thérapeute réunit des hommes et des femmes victimes d'addiction. Il y a le joueur compulsif, dépendant de la roulette, l'héroïnomane en voie de clochardisation, l'accro au sport qui finit en fauteuil roulant, l'obsédé du sexe (et grand littéraire) qui va passer les bornes, la bourgeoise alcoolique et humiliée par son commissaire priseur de mari, le prêtre cocaïnomane sosie du pape et j'en oublie, ils sont sept en tout. Tous ces personnages sont habilement caractérisés, chacun ses habitudes, ses tics de langage, ses passions.
Cette belle galerie d'originaux va évoluer dans une direction non voulue. le mélange des ces personnalités addictives va faire des étincelles. Ils vont apprendre les uns des autres, que ce soit l'amour ou le poker. La thérapeute, qui incarne une sorte de norme, bienveillante mais imbue d'elle même, va se retrouver dépassée jusqu'à disparaître. L'addiction, ou plutôt la polyaddiction, devient la norme. Et le roman va se boucler jusqu'à sa conclusion burlesque....
C'est une belle manière d'inverser notre rapport au monde: les humiliés, ceux qui sont en échec, deviennent à la fin les vainqueurs éphémères.
Si j'ai aimé ? Je me suis laissé happer par l'histoire, j'ai admiré le savoir-faire et l'habileté de Héléna Marienské pour créer ses personnages, mais le roman souffre de son efficacité et de son (relatif) happy end. J'aurais aimé plus de noirceur et un final vraiment apocalyptique...
Lien : http://killing-ego.blogspot...
Commenter  J’apprécie          30
Gunter, le triste joueur aux dents du bonheur, Pablo, l'athlète en miettes, Jean-Charles, le vicaire sosie du pape François cocaïnomane, Damien le sorbonnard fou de foutre, Mylène l'acheteuse fiévreuse, Elizabeth l'aristocrate alcoolique, Mariette, l'ado complètement camée sont réunis en groupe de parole par Clarisse, une thérapeute pas très consciente du mélange détonnant qu'elle assied en rond, chaque semaine.

Quelles sont les clés de ces personnages - car je suis persuadée qu'il y a ? On entrevoit certaines ... L'essentiel est ailleurs : comment surmonter le déni de l'addiction, ouvrir la parole, laisser s'exprimer le désarroi, les idées parfois suicidaires, décrire la déréliction, la répétition compulsive sans but, sans résultat, sans plaisir.

On voit ces pauvres addicts progresser mais aussi rechuter lourdement. Clarisse n'en est pas surprise : la rechute est un moment essentiel du sevrage, une étape indispensable dans le processus de guérison de l'addiction. L'idée de la thérapeute est de rompre la solitude de ces pauvres loques. Elle va y parvenir, mais pas tout à fait comme prévu.

On pense a priori qu'on entre dans un livre de psychologie de bazar ... Quelle erreur ! Car la mécanique échappe bientôt à son initiatrice, dans un sabbat échevelé de situations granguignolesques, parfois bien gores ...

On se retrouve - pas très vite, hélas - embarqué dans un scénario à la Bunuel, ou dans l'humour à la Pulp Fiction, ou enfin chez Brett Easton Ellis avec la citation de grandes marques. C'est loufoque, flamboyant, totalement invraisemblable, coloré, irrémédiablement décalé et suprêmement immoral. Car ce n'est pas l'addiction qui pose problème, mais son financement. Et le groupe de parole va se muer en équipe de guerriers solidaires et sans pitié, superbement efficace. Une scène finale époustouflante, totalement délirante, en un mot : délivrante. Ainsi soit-il ...

Le loufoque des situations comme des personnages est "habillé" par le style étincelant de l'auteur. Héléna Marienské (mais qui se cache derrière ce pseudo ?) s'immisce tour à tour dans le discours de chaque héros avec une facilité diabolique. C'est un exercice de style, jouissif à lire, même si c'est totalement irréaliste ... Oh pardon ! Je devrais dire plutôt surréaliste ?

Livre lu et commenté dans le cadre de l'opération "masse critique".

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          30
Un prêtre qui snife de la cocaine, cela ne pouvait que me plaire. C'est plaisant à lire. On rit parfois et les personnages sont attachants. La fin est délicieusement amorale. A lire pour passer un bon « petit » moment.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (301) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20265 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}