Toujours plus de sexe et d'images sensuelles dans ce deuxième opus de la série Les aigles de Rome.
Au niveau de la temporalité, ce tome est un peu bordélique. Dans les premieres pages, on a fait un bond dans le temps et l'on découvre qu'un des héros s'est marié. Mais qu'il n'aime pas se femme et cherche à la tromper avec la fille d'un Romain important.
Puis finalement on repars en arrière pour découvrir comment il a rencontré cette amante pour laquelle il se meurt de passion, et au passage on voit qu'il s'est faché à mort avec son compagnon d'adolescence, le Germain romanisé.
On revient au présent, voir la femme qu'il n'aime pas, la reine des prostituées qui complote contre le héros… Mais hop ! rapidement on fait un nouveau bond dans le temps, vers le futur cette fois, pour voir les guerres contre les Germains reprendre. La fin du tome nous apprend ce qui sera l'enjeu du tome 3 : Arminius est-il du coté des Romains ou du coté des Germains ?
Je suis déçu de ce deuxième tome, alors que j'avais beaucoup accroché au premier. J'ai l'impression que l'histoire de celui-ci n'a pas de vraie valeur en soi, que ce tome sert seulement à préparer la trame de ce qui va advenir dans les prochains épisodes. Dommage. Et puis il y a toutes ces scènes de sexe qui, à force, gavent un peu. Je sais qu'en lisant du Marini, il faut s'y attendre (il adore dessiner des corps nus, et il le fait très bien d'ailleurs) mais là j'ai trouvé que c'était un peu trop. Bref, un tome moyen.
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Ce tome ne m'a pas convaincu. Les graphismes sont toujours d'un réalisme agréable mais malheureusement ce récit traîne en longueur. L'action est souvent coupée par des scènes érotiques qui, au fil des pages, s'accumulent et deviennent vraiment lourdes. Il y avait pourtant de quoi faire un récit beaucoup plus entraînant. Dommage.
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