Les aigles de Rome, tome 2

Dans ce second tome, les dessins sont toujours aussi magnifiques.
Par contre, j'ai eu un peu de mal avec la chronologie de l'histoire.
Heureusement, tout rentre dans l'ordre à la fin de l'album et on a hâte de connaître la suite des aventures de Marcus Valerius Falco et d'Arminius en Germanie.

Voici donc la suite de cette première saga qu'Enrico Marini ("Les dossiers d'Olivier Varèse", "Gipsy", "L'Étoile du desert", "Rapaces", "Le scorpion") attaque en solo.

Après avoir conté la jeunesse de deux frères ennemis qui se lient d'amitié au fil des pages, l'auteur se concentre ici sur les plaisirs de l'amour. Même si cela colle probablement bien aux moeurs de l'époque et à la décadence de la grande Rome, l'abus de scènes de débauches érotique est tout de même questionnable. Heureusement, en fin d'album, Marini se concentre à nouveau un peu plus sur les jeux de pouvoir qui animent l'Empire romain. le scénario de ce péplum ne déborde certes pas d'originalité, mais le contexte historique se veut très réaliste, le développement psychologique des deux protagonistes principaux (Marcus Valerius Falco et Ermanamer) assez intéressant et le tout très divertissant.

Au niveau du graphisme, Marini démontre une nouvelle fois son immense talent. A l'aide de décors époustouflants et d'une architecture extrêmement réaliste, il retranscrit parfaitement l'atmosphère romaine. Les dessins fourmillent de détails, le découpage est exemplaire et la lisibilité à toute épreuve.

Bref, un graphisme alléchant et un scénario certes divertissant, mais pas vraiment original.

Le dessin et les couleurs sont toujours aussi plaisants à l'oeil mais je n'ai jamais réussi à accrocher à l'histoire et aux personnages.
Pourtant j'aime beaucoup l'antiquité romaine...
Si vous n'avez rien à lire sous la main, cela peut vous dépanner j'imagine.
Pour ma part je préfère les oeuvres précédentes de Marini.

Je continue les aventures de Marcus Valerius Falco et de son acolyte Ermanamer (plus connu sous le nom d'Arminius).

Dans ce tome 2, les deux rivaux devenus amis et même frères de sang continuent leur cursus honorum. Intégrés à l'armée, ils s'entrainent e t semblent n'attendre qu'une chose : partir en guerre. C'est du moins le cas d'Arminius, qui affiche clairement son ambition. de son côté, Marcus, lui, succombe à l'amour. Sa rencontre avec la jeune Priscilla remet tout en cause : son ambition, sa carrière, son avenir. Cet événement ira jusqu'à séparer les deux amis, Arminius ne comprenant pas que Marcus puisse ainsi tout remettre en cause pour une femme.

L'intrigue annoncée à la fin du tome 1 se met doucement en place. Avec l'apparition des tensions entre les deux amis et l'envoi d'Arminius en Germania pour mater la nouvelle rébellion qui y a lieu, nous commençons à entrevoir que son destin se met en place. de l'autre côté, nous ne pouvons que compatir à ce que vit et ressent Marcus. Et nous entrevoyons à travers ses yeux à quel point la société romaine pouvait être injuste sur certaines choses.

Tout comme le premier tome, celui-ci nous plonge facilement dans la Rome antique, dans son ambiance, dans sa civilisation. Nous nous retrouvons pris par l'intrigue qui, ma foi, se laisse lire assez facilement et avec intérêt. Ce n'est peut-être pas la meilleure BD que j'ai lue, mais j'en apprécie la lecture.

Voyons maintenant le tome 3.

Marini continue son exploration en solo de l'antiquité romaine avec ce deuxième tome. Marcus Falco s'enfonce dans un amour impossible avec Priscilla, fille de notable, promise à Quintius. Très amoureux, l'irresponsable provoque l'ire du père de la jeune fille, proche de l'empereur. Arminius – Ermanamer essaie de sauver son ami des coups des puissants. de dépit, Marcus s'engage dans le commandement militaire. Campagnes après campagnes, le prudent Marcus devient un guerrier sans peur et sans limites.
Toujours beaucoup de rythme dans ce récit, avec pas mal de sexe entre deux bagarres ou combats.

Le deuxième tome est plus politique. On y voit les deux héros évoluaient, différemment. Ca manque peut-être un peu de cadence, comme si on n'était pas encore dans le vif du sujet.
Les décors sont somptueux et les dessins toujours efficaces. La Rome antique est bien représentée.

Ermanamer, jeune prince germain, est devenu Arminius après avoir été pris en otage par les romains. Il a été élevé par Titus Falco, fidèle de l'empereur Auguste, qui a également un fils, Marcus, dont la mère est elle aussi germaine. Après s'être royalement détestés, les deux enfants sont devenus amis. Maintenant adultes, ils doivent faire face aux exigences de Rome: l'engagement dans la guerre, la fidélité à l'empereur. Par ailleurs, Marcus vit une malheureuse histoire d'amour qui le mène à agir de façon dangereuse. le fidèle Arménius veuille sur sa sécurité. Mais le jeune "barbare" est-il vraiment devenu un authentique citoyen romain? Dans ce second volume, l'auteur nous plonge à nouveau avec beaucoup de réalisme dans le quotidien de la Rome antique. Les amateurs de scènes érotiques apprécieront quelques bulles très "hot". BD à ne pas mettre entre toutes les mains donc!!! le graphisme, dans la tradition de la BD franco-belge, est de bonne qualité mais un peu inégal. Une bonne BD historique toutefois.

EXTRAIT "Bon, je me lasse un peu. Il faut dire que Marini nous offre de multiples scènes de coït, et que ça finit par m'ennuyer profondément. Marcus est un héros tout à fait sympathique, et sa relation à Arminius est plutôt intéressante, surtout au vu de la conclusion de ce second volet, mais ça manque un brin de rythme. Pour tout dire, ça pourrait être très bien, mais c'est juste bien."
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