Pixie, tome 4 : Earis

Suite et fin des aventures de nos amis !

L'histoire s'est bien complexifiée dans les 2 derniers tomes, elle est ainsi devenue plus intéressante à suivre. On comprend enfin les raisons des actes de certains, leur passé nous est dévoilé au milieu des cases du présent. La différenciation est souvent facile grâce aux visages plus jeunes et aux changements d'habits. Aurore a vraiment une très bonne imagination pour avoir créer ces différents mondes, leurs habitants et leur us et coutumes. Elle se fie au scénario mais elle a vraiment créé des mondes bien distincts les uns des autres. La couverture de ce tome est moins jolie que les précédents mais correspond bien à ce tome, la confrontation d'Ankou (le créateur de la machine) avec le prince Ael (le rêveur réel).

Par ailleurs, je suis comme Aelinel assez dubitative concernant le titre de cette série. C'est Ael le personnage central de celle-ci et non Pixie, même si ce sont la plupart de ses gaffes qui les font avancer dans de nouvelles aventures. Dans un des tomes, nous apprenons une bribe du passé de Pixie mais guère plus concernant sa morphologie. J'aurais bien aimé en savoir plus du coup. Ça m'a bien intrigué.

Comme vous l'aurez compris, cette série est une réussite pour ma part et mériterait d'être plus connue. L'histoire est complexe à souhait et mélange allègrement le monde des rêves et des contes, la magie, les mondes parallèles, différentes populations et des aventures. Plusieurs histoires se forment pour se rejoindre dans le dernier tome, elles nous permettent de voir plusieurs personnages à la fois ainsi que différentes intrigues. Les graphismes sont superbes, beaucoup d'imagination pour la création des différents mondes et des personnages ainsi que beaucoup de détails cachés très intéressants. Je vous conseille donc de la découvrir, elle vaut le détour. Pour ma part, je vais suivre les prochaines publications de ces 2 auteurs car j'apprécie tout particulièrement leurs imaginations respectives.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Un graphisme toujours aussi magnifique pour ce final splendide.
Étrangement on ressent presque une forme de pitié pour Ankou quand son but final - et ses motivations profondes- sont enfin dévoilés.

Une fin douce amère, qui nous laisse sur une belle note.