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Blue note - Les dernières heures d... tome 1 sur 2
EAN : 9782205068535
72 pages
Dargaud (06/09/2013)
3.79/5   73 notes
Résumé :
Ce 1er tome de Blue Note, une BD signée Mathieu Mariolle et Mickaël Bourgouin, nous entraîne, à quelques jours de la Prohibition, dans une ville gangrenée par l'alcool et la Mafia – là où un boxeur et un jazzman ont rendez-vous avec leur destin...

Résumé du premier épisode de Blue Note. Prohibition, J - 30. Jack Doyle l'a juré : il ne mettra plus les pieds sur un ring et ne se battra plus pour de l'argent. L'alcool, les gangsters, la « gangrène » comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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1933. Quelques jours avant la fin de la prohibition...
Un combat au milieu d'un ring. Deux hommes tels deux animaux. Des coups qui font mal. Une sueur poussière collant au sang. C'en est maintenant fini de tout ça pour Jack Doyle. Il a décidé une bonne fois pour toutes de raccrocher. Fini les quelques dollars pour se coucher. Mais c'était sans compter sur Théo qui lui rappelle insidieusement ce combat d'il y a 5 ans avec un certain Walker. Une question taraude le boxeur depuis tout ce temps, à savoir si le match était truqué ou non. Théo lui propose alors une nouvelle rencontre entre eux. Une rencontre que Doyle accepte. Et le voilà de retour à New-York. Une ville qui n'a pas changé. La même gangrène. La même puanteur. Une ville infernale pour lui. Son petit coin de paradis est toujours là, le "Coburn's Dinner", tenu par Coburn, son ancien soigneur. Celui-ci accepte de reprendre du service à ses côtés. Avant cela, Jack se rend au Dante's Lodge, s'enivrer de quelques notes de musique...

Jack Doyle, ce boxeur Irlandais pur Malt, nous entraîne avec lui dans ce New-York des années 30, quelques jours avant la fin de la prohibition, où se côtoient sur le même trottoir les boxeurs et la mafia. L'atmosphère de ce premier album est délectable, absolument envoutante. L'on entendrait presque sortir de ces pages les quelques note de jazz derrière les cris incessants des spectateurs qui en veulent pour leur argent. L'on suit Jack qui tente de renouer avec la gloire et par là-même se bat contre la corruption. le scénario fourmille de détails, la voix-off crée une atmosphère cinématographique délicieuse, les dialogues sont travaillés et les personnages haut en couleurs sont magnifiques. le dessin ingénieux et somptueux de Mikaël Bourgoin finit par nous séduire totalement. Des jeux d'ombre et de lumière saisissants, un trait nerveux et détaillé, des couleurs qui nous plongent de suite dans cette Amérique des années 30, un rouge sang qui se démarque et de vraies gueules.
Un premier album qui nous met de suite KO.

Blue note... Accord parfait!
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Jack Doyle fut un fameux boxeur pro.
Aujourd'hui, il multiplie les combats amateur histoire de faire chauffer la marmite et affoler les bouseux alentour avides de sang et de larmes .
Ni heureux, ni malheureux, il se laisse juste porter par les évènements. Ah si, y a bien un truc qui le mine depuis cinq ans. Ce combat légendaire gagné contre Harry Walker était-il truqué ou pas ?
Le meilleur moyen de le savoir, c'est de remettre le couvert. C'est justement ce que vient lui proposer Théo, son ancien manager, toujours partant pour rafler la mise.
New-York la tentaculaire n'a pas changé. Pas encore.
Si Jack revient avec l'envie furieuse d'éparpiller son adversaire façon puzzle, la Mafia locale n'est pas en reste en attendant la fin de la prohibition programmée dans trente jours.

Une BD qui fleure bon les rades ou alcools et jeux clandestins se partagent la vedette sur des airs de jazz endiablés.
Jack, en irlandais idéaliste, aura fort à faire pour ne pas succomber aux sirènes de l'argent facile.
Un monde de corruption gangréné par l'alcool. Une ville empoisonnée, sans âme, pourrie jusqu'à la moëlle. Voilà ce qu'est New-York où la loi du plus fort prévaut. Ne faites confiance en rien ni personne si vous voulez espérer vous en sortir sans trop d'égratignures.

Un graphisme top niveau aux couleurs passéistes.
Un coup de crayon étourdissant rendant parfaitement hommage à ce noble art qu'est la boxe.
Une ambiance de plomb et un jeu de dupes mortel.
Blue Note délivre une partition impeccable qu'il serait blasphématoire d'ignorer.
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Blue Note, composition bleu, utilisé pour la musique Jazz.

Ici, on effleure le jazz, car le thème principal est plutôt la prohibition... et encore, on la suggère aussi. L'histoire est celle de Jack Doyle, boxeur sur le retour.

Rien que la couverture annonce le scénario : puissance, gloire déchue, rêve, illusion et triste réalité. Mais ces mots espèrent voir apparaître : l'espoir et l'amour

Il se l'était pourtant juré : ne plus jamais remettre plus les pieds sur un ring. Mais Jack ne sait faire que cela. de plus, il s'était fait un nom dans cette ville qu'il cheri tant. Mais voilà l'alcool, les gangsters, l'argent, les matchs truqués, la prohibition, tous ces mots sont parfois indissociables, et lui, il ne mange pas de ce pain là.

Le passé replonge Jack dans les entrailles de la ville qu'il aime autant... qu'il la déteste. Mais la rencontre d'une jeune et jolie journaliste va t il changer les choses ??

Sur un scénario de Mariolle Mathieu et avec le dessin de Mickael Bourgouin, ce dyptique s'annonce grandiose. On retient surtout les combats de boxe et les musiciens de jazz. A cela s'affiche une page entière pour chacun de ces deux thèmes. Sublime, époustouflant.

Les couleurs de l'album peuvent dérouter certains. Mais quel autre couleur que le sépia aurait dû retenir Bourgouin ? le noir et blanc pour être plus dans l'aspect cinéma ?? Non, cette oeuvre est sublime telle quelle. Même les pointes de rouge de la tenue de boxeur ne gâchent rien.
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Concept très original, Blue note nous propose de suivre les destins croisés de deux personnages, un boxeur et un guitariste de Blues, dans les dernières heures de la Prohibition. le premier album suit le boxeur, le second le musicien. Ils se croiseront à peine mais interagirons dans la même temporalité. On retrouve un peu l'idée de Vortex que j'avais chroniqué dans cette rubrique il y a quelques temps. A noter que pour une fois l'illustration de l'intégrale est moins belle que celles des deux albums originaux. En outre une édition de luxe n&b tirée à 260 ex chez Bruno Graff existe. Un peu chère mais les le boulot d'encrage de Mickaël Bourgoin peut justifier une petite folie sur cet album si vous le trouvez.

Blue note est une bd d'auteurs. Deux artistes inspirés par l'envie de nous faire vivre une ambiance, celle des nuits pluvieuses de la Prohibition, de ses clubs de jazz tenus par des Parrains et de ses match de boxe truqués. Ce qui saute aux yeux à l'ouverture de l'album ce sont les encrages de Mickaël Bourgoin, élément essentiel dans le visuel de ce projet (dès la page des crédits le dessinateur l'annonce). Pour sa deuxième série publiée le dessinateur a souhaité se lancer dans le grand bain, inspiré par Toppi et Breccia et on peut dire que la prise de risque s'est avérée pertinente tant l'ensemble respire la fumée, les atmosphères et livre quelques pleines pages absolument sublimes lorsqu'il s'agit d'illustrer la magie de la musique du personnage de guitariste virtuose R.J. A ce titre, il est dommage qu'une version grand format n&b n'ait pas été prévue par l'éditeur (hormis le tirage de tête en nombre limite et au coût élevé) tant ces planches auraient mérité plus de place.

On écarquille donc les yeux sur la beauté de ces petites cases très minutieuses et prends le temps d'admirer les quelques pages où les auteurs prennent leur place. le trait peut ressembler par moment à celui de Gary Gianni, avec cet effet plume d'oie doublant les traits et surtout ces volutes incroyable qui désintègrent par moment les dessins dans une inspiration vraiment atypique et magnifique. C'est tellement réussi que l'album paraît parfois trop sage et l'on imagine un Bourgoin jouant des cadres de cases avec des débordements volontaires... J'ai vraiment découvert un illustrateur de très grand talent qui propose quelque chose de neuf que je ne saurais rattacher à une école graphique. Il n'a pour le moment rien réalisé d'autre en BD mais je guette un prochain projet!

L'intrigue (réalisée à quatre mains) aurait pu être basique, classique. le simple fait de poser le contexte du dernier mois d'une époque bien connue permet de borner l'intrigue en densifiant la tension. L'histoire est celle de l'ambition, celle de RJ, guitariste d'exception à qui tout sourit ; celle de Jack, ancienne légende des rings contraint de reprendre les gants en fuyant la gloire. Deux destins croisés qui se croiseront effectivement tout au long de ce double album construit en miroir. La subtilité de l'imbrication des deux histoires est une vraie réussite car ce n'était pas évident d'en dire si peu tout en maintenant des révélations en deux temps tout au long du récit. Chaque album a son unité, son héros, qui rencontre brièvement l'autre, avant que tout se rejoigne en toute fin du second volume. C'est une histoire triste que l'on nous narre, celle de personnages mangés par la ville, par leur ambition et celle des autres. Des talents qui ne seront jamais réellement libres, soit car ils sont en avance sur leur époque soit car ils appartiennent au passé. C'est un peu trois périodes qui se rencontrent dans Blue note: celle d'un âge d'or d'avant la Prohibition, celle finissante de la Prohibition, la nouvelle ère ouverte par RJ.

Les meilleures BD sont souvent celle que l'on n'attend pas, celles qui nous surprennent. Blue note en fait partie en réussissant incroyablement l'alliance du texte et de l'image, de personnages forts portés par des thèmes passionnants, iconiques (le musicien de blues noir, le boxeur irlandais) et une époque hautement visuelle et familière dans l'imaginaire collectif. C'est une très belle histoire, dure et inspirée que nous proposent Bourgoin et Mariolle, un blues à l'encre de nuit, une BD qui fait honneur à une bibliothèque et que l'on relit régulièrement.

Une interview des auteurs a été réalisée par le site Bdgest.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Lust for life.

Jack Doyle est un boxeur qui a eu son heure de gloire. Un jour, il a décidé de tout plaquer, et de disparaître.
Mais New-York ne l'a pas oublié, elle qui a besoin de distractions, pour marquer le coup avec la fin annoncée de la prohibition.

Theo, son ancien manager non plus ne l'a pas effacé de sa mémoire. Il arrive à le localiser au fin fond de l'Amérique.
Toujours imbattable pour séduire son monde, il a su trouver les mots justes pour séduire comme il faut notre force de la nature.
Qui rempile pour un match. Après basta, il quitte pour toujours cette ville gangrénée par la corruption.

Alléchant le Théo avec cette revanche sur le ring. Mais finalement, un beau traquenard attend notre héros à "Big Apple"...

J'avais oublié comme cet album était excellent.
Un scénario sombre, impeccable, un vrai bon roman noir mis en image.

Çà démarre avec notre attachant boxeur sur le retour, une superbe bio d'un type qui pensait n'avoir rien à perdre...
Nous aurons aussi l'occasion de croiser l'autre star mise en valeur à travers ce diptyque, Ray Jameson dit RJ, jazzman virtuose.

Bien aidée par de superbes dessins, la descente aux enfers de Jack est très réussie.
On s'enfonce crescendo, avec un final comme on les aime. Brillant.
Qui nous oblige à saliver d'avance, tant il introduit de fort belle manière le second opus...
(plus d'avis sur PP)
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critiques presse (6)
BoDoi
25 octobre 2013
Un découpage narratif parfait et un rythme bien maîtrisé [...] une splendide esthétique de film noir aux teintes sépias, jouant sur les ombres, les formes et les textures pour donner une ampleur rarement vue dans ce type de récit.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BulledEncre
18 octobre 2013
Un premier tome sans fausse note où le héros ne voit pas la vie en rose mais avec des bleus.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BullesEtOnomatopees
17 septembre 2013
Nul doute qu'avec ses dessins remarquables et son ambiance envoutante, nous tenons là un excellent titre, à mettre en bonne place dans la bibliothèque, aux côtés d'un certain Blacksad…
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Sceneario
10 septembre 2013
Blue Note, Les dernières heures de la prohibition est, pour moi, une des plus belles oeuvres de cette rentrée. C'est un récit qui nous change un peu d'autres livres aux histoires plus convenues. C'est un vrai plaisir de lecture que je ne peux que vous conseiller sans hésiter !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
09 septembre 2013
Ce premier volet d'un dyptique se lit comme un récit complet. Polar noir et puissant, il plonge dans ce monde sans foi ni loi où règne la seule violence et refuse toute grandeur d'âme.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
03 septembre 2013
Blue Note s’inscrit comme l’un des meilleurs albums du moment.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
C'est le souci avec les jolies femmes, personne ne vous a appris que surveiller ce que vous dites pouvait être plus utile que de vous pavaner comme des oies.
Commenter  J’apprécie          301
- Je suis comme ça avec les gens...je mets une distance pour éviter qu'ils me blessent...
- Ça s'appelle le complexe du hérisson...ça peut se guérir!
Commenter  J’apprécie          210
Ce qu'ils veulent, c'est du spectacle... Eh ben ils vont en avoir... Quitte à faire la bête de foire, autant assumer mon rôle jusqu'au bout. Approchez ! Et venez voir Jack Doyle dans son dernier numéro !
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Prohibition ou pas, cette ville sera toujours une sangsue immonde. Vous pensez que ça changera quelque chose que les bars aient de nouveau le droit de vendre de l'alcool au grand jour?
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Réfléchissez bien… Combien valent votre honneur et votre intégrité ?
Le prix de votre vie ? Celle de vos amis ?
Tout le monde a des dettes, Monsieur Doyle.
Et tout le monde les paye. Avec de l’argent ou du plomb…
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Vidéo de Mathieu Mariolle
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