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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme chacun sait, Bernard Maris, économiste, analyste, voire sociologue se trouvait à la conférence de rédaction de « Charlie Hebdo » le jour fatal...
Comme toujours, il avait mille choses en gestation, dont un bouquin inachevé qui nous est livré ici à titre posthume.
Il y aborde de nombreux sujets concernant notre monde, notre façon de le voir, ou la façon dont il nous est souvent présenté. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que l'auteur ne se réfugie pas derrière un dogme quelconque. Il ne fait pas un essai de « gauche » ou de « droite ». Il livre ses réflexions de spécialiste, d'homme qui réfléchit à ce monde chaque jour, et il nous cueille parfois là où on ne l'attendait pas. Il fait une photo de nos villes et de nos espaces péri-urbains, par exemple.
Certains ont argué que ce petit essai n'était pas très structuré. Il est vrai que cela part un peu dans tous les sens. Cependant, comme l'a dit Jacques Salomé : « Un livre a toujours deux auteurs : celui qui l'écrit et celui qui le lit. » Et dans celui-ci, tout est présent. Au lecteur de puiser dans cette source et de réfléchir de façon un peu différente.
Je pense que c'était le but de Bernard Maris qui ne me semble pas avoir souhaité créer une nouvelle secte, mais réveiller les consciences. Et n'oublions pas que l'on a toujours le droit de ne pas être d'accord...
A offrir et partager pour éviter les conversations du « Café du commerce ».
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Publication posthume puisque Bernard Maris, économiste, a été tué lors de l'attaque contre Charlie-hebdo même s'il ne contribuait que de façon épisodique au journal.
Essai un peu fourre-tout sur les valeurs de la France. Il se veut optimiste et non nostalgique mais il l'est tout de même comme tous ceux de sa génération, j'ai l'impression (baby boomers nés après la guerre, et dans les années 1950, n'ayant pas connu la guerre et ayant vécu dans un pays encore traditionnel mais en pleine mutation).
Il évoque l'attachement à son pays, la galanterie, l'écriture, la littérature comme valeurs fondatrices. le paradoxe français : pays très divers et tourné vers l'unité (République Une et indivisible).
Il montre dans la deuxième partie que la France s'éloigne de ce modèle avec la montée du communautarisme, du séparatisme, de la plus grande importance prise par les questions ethniques sur la question sociale (vote populaire passé de l'extrême gauche au F.N). Il reprend longuement les thèses de Christophe Guilluy. Il analyse également les conséquences de l'étalement urbain sur les paysages "effroyable laideur du périurbain" et sur le mode de vie (distance résidence travail multipliée par deux depuis 1975).

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Le titre n'est pas une question...
Faut-il aimer la France comme elle est, malgré les changements qu'elle a subis depuis une cinquantaine d'année?
Bernard Maris n'a pas achevé ce livre mais il voulait dresser un portrait du pays, en tout objectivité, en s'appuyant sur les travaux de Todd, de Houellbecq,de Finkelkraut, avec nuance, et c'est cela qui est admirable, cette liberté!
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En moins de dix chapitres, Bernard Maris réfléchit sur la France . Ce livre est le premier jet adressé par l'auteur à son éditeur juste avant de mourir dans les locaux de Charlie Hebdo . Intelligent et bien construit .
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