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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Et si on aimait la France
Bernard Maris
Edition Grasset
Edité à titre posthume cet essai devient un monument à part. Il en devient affectif lorsque l'on sait la mort brutale de Bernard Maris le 7 janvier 2015 lors d'une conférence de rédaction à Charlie Hebdo.
Bernard Maris délivre des espérances à ciel ouvert. Il conte la France de roc et de fierté. Il chante l'hymne des plus démunis, des bafoués de la société. Il décortique les méfaits qui s'écoulent de la France et sonne l'heure possible de gloire. La politique du logement est analysée avec justesse. On n'est pas dans la démagogie et c'est toute la haute capacité intellectuelle de Bernard Maris de nous démontrer le pourquoi de ses impressions pertinentes et claires, d'une façon ludique et compréhensible par tous.
On ne pourra plus acheter Tintin au pays de l'Or Noir comme au préalable. Michel Houellebecq à contrario sert d'ouverture à l'édification de ce livre. La boboïsation fait la part belle de l'ouvrage.
« Les pauvres partent….. Les riches reviennent en ville, les bobos sont joyeux !!!! » « Ils ont pu se constituer un patrimoine en virant les pauvres et en transformant d'anciens ateliers en lofts. Ca s'appelle : ‘La gentrification. ‘ »
Bernard maris n'impose rien. Il ne dénonce pas. Mais place l'idée avant le mot. Il écrit d'une façon multiculturelle et planche sur l'originelle histoire de la France, de son habitus et de ses coutumes quasi interchangeables et évolutives. Il n'aura pas eu le temps de nous préciser qu'il s'agit là d'une chance.
Cet essai, riche, sociologique, géopolitique, urbain, ne se réfère à aucun cliché. Il photographie les diktats de la société et fait resurgir Marianne de terre avec force et vigueur. Ce livre est un levier et c'est bien ainsi.
A lire et à offrir en multitude.

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Ce passionnant essai que Bernard Maris avait commencé à écrire et qu'il n'a pas pu achever nous fait mesurer encore plus ( si c'est possible) le vide qu'il a laissé quand il a été assassiné.
Au fil de la lecture, on se laisse guider par sa réflexion pertinente sur la France, par son intelligence, par sa sensibilité. On réfléchit en même temps que lui et en refermant le livre, on aime indéniablement encore plus la France qu'il décrit. Cet essai ouvre l'esprit vers des pistes interessantes et j'ai beaucoup aimé partager une dernière fois les réflexions de Bernard Maris, comme je le faisais souvent aussi à la radio.
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