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3,93

sur 481 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les phrases du genre « Quand on veut, on peut », ou « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », m'ont toujours agacées.
J'avais beaucoup aimé le premier volume de cette bande dessinée, car les conseils donnés étaient de bon sens et finement amenés.
Je suis plus mitigée avec ce second opus qui prône quand même des valeurs « cul-cul la praline » et pas réalistes du tout.
Je sais bien que suivre son instinct ou vouloir poursuivre ses rêves à tout prix est très à la mode, mais je ne crois pas que la majorité des gens puisse matériellement tout plaquer du jour au lendemain pour aller voyager à travers le monde et prendre le temps de savoir ce qu'il ou elle a réellement envie de faire de sa vie.
Je suis peut-être trop « terre à terre » mais lorsqu'on a un loyer et des factures à payer, un travail, un conjoint, des parents, des enfants ou des animaux, on n'a pas vraiment le loisir de tout stopper d'un coup comme par magie pour décider de se faire du bien et de prendre le temps de vivre de façon sereine et apaisée, même si l'idée est plaisante.
Alors, oui, la bande dessinée est mignonne dans le sens où elle donne des pistes pour ne pas subir sa vie comme une contrainte et pour la rendre plus douce au quotidien, mais pour le reste, à moins d'être déjà riche au départ et sans aucune obligation professionnelle, familiale ou autre, ce n'est pas vraiment crédible.
Les dessins sont jolis, ronds, et dans des teintes douces et tendres.
Les petites histoires qui sont racontées par les divers protagonistes sont un peu amenées comme des cheveux sur la soupe, cela paraît beaucoup moins naturel que dans le premier volume et les parcours de vie de chacun des personnages sont trop exceptionnels pour être crédibles.
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On retrouve Clémentine deux ans après "Le jour où le bus est reparti sans elle". Sa vie a bien changé après sa rencontre avec Antoine, l'épicier-philosophe, mais elle se sent encore insatisfaite et décide de retourner voir son ami en espérant qu'il pourra la conseiller.

Et c'est ainsi qu'elle se retrouve embarquée dans un voyage qui l'emmènera de l'Allemagne au Japon, en passant par la Norvège ou Bali, à la rencontre de "magiciens" qui ont su se réaliser à travers des choix de vie surprenants.

Comme pour le premier tome, j'ai bien aimé les dessins aux couleurs douces et chaleureuses qui s'harmonisent parfaitement avec le message optimiste que veut faire passer le livre.

Et à nouveau, le récit est un peu trop didactique à mon goût. L'intrigue ne semblant être qu'un prétexte pour aligner les portraits de personnes ayant trouver leur voie en dehors des sentiers battus, des exemples à suivre pour la jeune femme qui cherche encore sa place.
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Clémentine a pris sa vie en main, ne se laisse plus marcher sur les pieds mais elle ne se sent toujours pas heureuse et épanouie. Alors elle retourne à l'épicerie dans la forêt afin d'y puiser de bons conseils.

Bien qu'il soit marqué que cette BD était indépendante du premier tome, je pense qu'il est quand même préférable d'avoir lu le tome un pour apprécier le retour des différents personnages.
Dans ce tome Clémentine va tout plaquer pour voyager et rencontrer des personnes qui ont suivis leur chemin incroyable et qui ont atteint la paix intérieure.
Comme dans le tome précédent c'est mignon et bourré de bonnes intentions, de phrases toutes faites et de récits zens. le genre de conseils que l'on peut rarement mettre en pratique et qui agace parfois pour leur manque de réalisme. Mais bon ne boudons pas notre plaisir tout de même, les auteurs nous font voir un monde bisounours où tout réussi à celui qui ose réaliser ses rêves. Une petite louche de bonheur sous forme de Bd aux dessins ronds et lumineux ne peut que faire du bien!
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Après un premier tome plein de bon sens et s'adressant à tous pour traiter de la confiance en soi, je dois avouer que ce deuxième tome me semble moins pertinent puisque, pour traiter du sujet "trouver sa voie", la notion d'argent a été balayée en une bulle, comme seuls ceux qui n'en manquent pas sont capables de le faire sans même penser à au moins mettre en scène par la suite une histoire qui n'en nécessite pas.
Il est vrai qu'on peut tout de même adapter deux ou trois bons conseils énoncés à Clémentine à sa propre vie avec un peu d'imagination, mais avec un peu d'imagination on n'a pas vraiment besoin de lire cette bande dessinée pour trouver une réponse à une réorientation.
J'en attendais un démonstration universelle comme dans le premier tome, j'ai trouvé une histoire de jeune cadre parisienne en mal d'épanouissement somme toute clichée.
C'est joli, ça peut faire rêver, mais ça n'aide pas.
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Autre « pêche du jour » suite à la réouverture de ma médiathèque préférée : cet ouvrage. le graphisme m'a semblé sympathique, l'histoire somme toute possiblement intéressante après un bref survol alors c'est parti pour l'emprunt !
*
Première surprise amusée : j'ai trouvé ici la source d'un plagiat assez systémique au "profit" d'un roman qui ne sera publié qu'en fin d'année. Tss, c'est comme avec les comiques : les français sont les rois du piratage sauvage de propriété intellectuelle et c'est mal ! Une librairie-salon de thé ici donc. Second constat : c'est une BD qui reprend tous les clichés du « feel-good-coaching » à la mode :
- Une héroïne trentenaire qui a « réussi » professionnellement (bref elle gagne sa vie tout en étant en bas de la pyramide du pouvoir) et amoureusement (elle a un copain qui ne ressemble pas à quasimodo) mais est insatisfaite de devoir sans cesse se soumettre à autrui, d'avoir une vie aliénante et un compagnon franchement assez navrant au final.
- Elle va « changer de vie » grâce à une série de personnages se mettant à son service pour lui apprendre des choses sidérantes de profondeur : « Nous sommes influencés par notre éducation et les autres », « Nous pouvons prendre à chaque instant des choix différents mais ne le comprenons pas toujours », « Il est plus facile de savoir ce que l'on veut si l'on prend le temps de s'écouter », « le changement sera plus positif si l'on croit en soi », « pour savoir si quelque chose va nous plaire l'essayer est souvent une bonne approche »…
- Ceci se fera progressivement en changeant régulièrement de décor ce qui offre l'occasion d'une série de « cartes postales ».
- Bien entendu l'héroïne va remplacer son compagnon insatisfaisant par un autre baril de lessive qui lave plus blanc… et n'aura plus à obéir à un patron (c'est moins mis en avant mais est une constante, qui en dit beaucoup sur la souffrance au travail de ces « encore-jeunes-presque-cadres » mais cela sort du domaine de cette critique).
*
Nous trouvons aussi les mêmes présupposés que dans toute cette « littérature » à savoir le bonheur personnel comme objectif ultime, la conviction que « la vérité profonde ne peut émerger que par l'écoute de soi » (Lire Harari sur cette foi moderne, ses causes et ses limites), l'amour romantique comme ingrédient indispensable… Bref ce produit est standardisé et interchangeable sur le plan des contenus et idées.
*
Il reste toutefois selon moi une histoire qui se laisse lire et des graphismes vraiment plaisants (Bravo à Marko pour les dessins et à Cosson pour les couleurs). Bref et sans aller jusqu'à recommander cet ouvrage il peut permettre de passer une demi-heure délassante. C'est aussi pour qui serait intéressé le moyen de découvrir tout ce genre littéraire d'une façon condensée.
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Dans la même veine que le premier tome, ce second s'attarde sur l'avenir de Clémentine. Mieux dans ses baskets, elle se demande encore si elle est sur le bon chemin de sa vie. Comme pour le premier tome, elle va voir Antoine pour l'aider à répondre à ses questions.
Encore une fois, j'ai aimé, c'est sympathique, c'est distrayant, ça ne mange pas de pain et il y a quelques bons mots pour voir la vie en rose. Enfin ici, tout est trop facile, trop exagéré. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Ca a tendance à m'agacer. Pas assez réaliste à mon gout. Oui je sais ce n'est pas fait pour ça. Heureusement elle ne finit pas dans une carrière de grande musicienne.
Les personnages sont attachants, il est toujours facile de s'identifier à Clémentine.
Les dessins sont très agréables et lumineux.
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Ayant achevé ma lecture du "premier" tome, j'ai poursuivi ma lecture avec ce 2e tome.

J'ai regretté la longue ellipse entre les deux volumes. Elle m'a vraiment frustré. Mais le personnage de Clémentine reste attachant.

J'ai trouvé ce tome un peu moins crédible que le premier . Et toujours une impression de déjà vu avec les petits contes "zen" insérés dans l'histoire.

Une lecture agréable tout de même, malgré ces petites déceptions.
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Vraiment moins emballée par la lecture de ce tome que pour le premier ( Il faut dire que ça avait été un coup de coeur, alors j'en attendais peut-être trop...)

J'ai trouvé les personnages moins intéressants et attachants.

Et puis cet opus m'a semblé moins réaliste, un peu convenu aussi.

Par contre j'ai gardé intact mon plaisir concernant les illustrations. le choix des couleurs me parle toujours autant et puis la multitude de petits détails disséminés ici et là dans certaines cases rende bien vivant le décor.

Ah et puis il y a autre chose que j'ai aimé trouver dans cette lecture: la présence du chat de Chechire, que j'adore ! 
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On retrouve Clémentine, la jeune femme en quête de sens du premier tome... Lorsque les participants à un stage de méditation l'avaient oubliée lors d'une pause pipi, Clémentine avait fait la rencontre d'Antoine qui lui avait ouvert les yeux et l'esprit grâce à de petits contes zen. Deux ans plus tard, Clémentine est assertive, déterminée, volontaire. Les choses ont donc changé. Mais Clémentine n'est pas 100% heureuse pour autant.

Elle retourne voir Antoine... et trouve Simon, spécialiste en physique quantique, qui a repris l'épicerie d'Antoine et fait du miel maintenant. Pour progresser, Clémentine doit ouvrir les yeux encore plus grands. Voir au-delà des oeillères qu'elle s'impose quand elle envisage l'avenir et ses opportunités. Commence alors un parcours initiatique où Clémentine va rencontrer des êtres solaires qui vont faire rayonner leur bien-être vers la jeune femme.

Il est assez évident que lorsque nous envisageons les choix qui s'offrent à nous, nous éliminons une série de possibilités, sorte d'auto-censure. Par exemple, quand je sors de mon boulot le soir, j'ai quelques options, mais toutes me ramènent chez moi, près de ma compagne et de mes enfants. Effectivement, je pourrais prendre un taxi, aller à l'aéroport et m'engager dans les forces de défense de Marioupol en Ukraine... Voilà un peu le sujet de ce tome: reconsidérer les possibilités, ne plus se brider quand on les envisage, etc. Il y a cette expression-bateau lors des brainstorms professionnels... think out of the box... version revisitée du The sky is the limit.

Tout cela est bel et bien bon, et une fois passée la révélation que nous fabriquons nos propres chaînes, une fois que nous avons admis qu'il ne faut pas faire "ce que nos parents décident pour nous" et que nous devons suivre nos propres pas... que propose le tome? D'embarquer pour l'inconnu avec un petit sac et de faire confiance à sa bonne étoile. Certes. Mais si on gratte un peu la BD (et les psys et autres coaches aux commandes), on voit que l'idée qui gouverne ces changements et ces nouveaux horizons, c'est la réussite. On met un vernis de "développement personnel", de "réalisation de soi", mais Antoine est un conférencier international habitué aux hôtels 5* (ce qui lui permet de s'encanailler quand il le souhaite, ce qui n'est pas le cas de tout le monde). Et les personnes que rencontre Clémentine ont toutes réussi, aisance matérielle et renommée à la clé. Je suis extrêmement sceptique fasse à cette "philosophie". le seul intérêt du tome est de reprendre Clémentine et de créer une sorte de saga, plutôt que de faire des tomes de philo de comptoir dissociés les uns des autres.

Conte de fées, compte sur moi... comme disait Louis de Funès dans Les Grandes Vacances (de mémoire). Sans moi.

Restent les dessins et la mise en couleur, autant de havres de paix, reposants et délicats.
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La suite du tome 1 donc, mais qui peut se lire séparément.
Toujours dans la même veine du développement personnel, toujours des dessins et des couleurs doux. Toujours sympa et facile à lire. Mais j'ai un peu moins accroché que le premier où j'avais apprécié que le simple fait de manquer son bus pouvait ouvrir les yeux et avoir des impacts sur ses vies, intérieure et extérieur. Là, il faut avoir les moyens de faire le tour du monde pour y arriver! Alors que les rencontres devraient pouvoir se faire au coin de la rue... ou du bois, pour revenir au 1er tome.
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