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Qui sommes-nous pour juger les autres ? Derrière ces illustrations de Montréal fichtrement bien réussies, je pense que c'est en partie cette question que l'auteure souhaite que nous nous posions.
Dans cette bande dessinée, pas moins de 20 scénarios sont regroupés, tous différents et tous semblables à la fois.Homosexualité, hétérosexualité, poly amour, maladie, la gestion des enfants, les préjugés, les peurs et les craintes de chacun dans les relations amoureuses.
En comparant chaque histoire d'amour à un plan de métro, l'auteure nous montre que qui que nous soyons, nous passons tous par les mêmes endroits, par les mêmes stations de métro.
Pour ce voyage, on démarre à Montréal, un 1er juillet, journée nationale du déménagement, toujours synonyme de grand changement !
Lien : https://youtu.be/Syqxrx7WnN4
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Avec « le bleu est une couleur chaude », Julie Maroh avait décrit une relation originale (à défaut d'être intéressante) entre deux femmes adolescentes. Visiblement, l'auteure considère qu'il y a encore du boulot à faire en la matière et démarre son « Corps sonores » par un pamphlet contre la romance vue dans tous les médias et arts : le couple hétérosexuel blanc et beau. Elle décide alors de décliner des histoires d'amour en utilisant tous les oubliés du genre : homos, trans, noirs, arabes, amérindiens, gros, polyamoureux ou handicapés. le tout fait quand même 300 pages…

Ils vivent à Montréal, mais surtout ils vivent l'Amour. Qu'ils soient en début ou fin de couple, avant ou après, ils aiment. Sur ce schéma, Julie Maroh décline des saynètes, souvent très courtes. On y parle de sexualité, d'amour, de tendresse…

L'auteure s'est certainement fourvoyé sur son intention. Plutôt que de proposer une « vraie » histoire avec des personnes dont on ne parle habituellement pas, elle veut mettre un peu de tout et multiplie les situations. Je préfère de loin « Les petits ruisseaux » qui exprime la vie sexuelle des personnages âgées, que ce « Corps sonores » qui ne développe rien, mais qui sous prétexte de mettre en scène des « oubliés », trouverait un intérêt. Si Julie Maroh voulait prouver que les homosexuels, les indiens, les handicapés ou les noirs vivent l'amour de la même façon que les hétéros blancs, est-ce que ça méritait 300 pages ?

Quelques rares situations parlent de situations plus originales : les polyamoureux ou lorsqu'une nana s'aperçoit que le mec qu'elle a dans son lit est transsexuel. Mais le traitement en quelques pages empêche tout développement psychologique. À rester en surface, l'auteure botte aussi un peu en touche. Je traite tous les sujets, mais pas trop. du coup, on s'ennuie vite. Les enchaînements de scènes deviennent rébarbatifs et beaucoup n'ont quasiment aucun intérêt.

Graphiquement, on retrouve la patte de Julie Maroh. Pour ma part, je trouve le trait maladroit et pas très beau. En revanche, les changements de technique selon les projets sont à signaler. Mais le nombre de pages dessert l'ensemble. Au bout d'un moment, on passe vite sur les pages, là où il faudrait observer un peu plus.

Au final, je trouve ce « Corps sonores » raté. L'intention de départ, louable, est très mal exploitée dans une série de scènes sans lien et sans beaucoup d'émotion. Avec une seule histoire, plus longue, faisant intervenir des personnages différents de la norme, Julie Maroh aurait pu bien plus nous émouvoir. Là, on a l'impression de lire un catalogue des relations possibles, un peu gnangnan sur les bords.

Lien : http://blogbrother.fr/corps-..
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(LX971) Des tranches de vie amoureuse qui tournent rapidement à plat. Cette succession de saynètes et leur brièveté m'ont empêché d'éprouver une réelle empathie ou émotion pour cette galerie de personnages. Même si j'ai trouvé certaines vignettes vraiment réussies, ça ressemble trop à un catalogue arty vantant les affres ou la cool attitude de la communauté branchée de Montréal, sorte de zapping love & hype à la sauce québécoise... Sans parler de deux ou trois scènes explicites qui risquent de faire grincer des dents, même pas sûr que ça plaise à nos élèves. Perso, non pour le Prix BDz'îles, mais en restant ouvert aux avis contraires ;)
(LP971, élève 2nde LGR) J’ai apprécié la lecture de cette bande dessinée. L’histoire n’est pas ennuyeuse car il y est représenté plusieurs scénarios. On y voit différentes rencontres amoureuses possibles et presque inimaginables. Il y a des couples de toutes les origines, des hétéros, des homosexuels, des transsexuels, des couples interraciaux etc... Ce livre est assez recherché dans le sens où, à mon avis, l’auteur a voulu faire passer un message de paix et de tolérance. Le rythme est agréable car la BD n’est pas surchargée en dialogues. Je me suis donc plus focalisée sur le graphisme en noir et blanc qui est artistique. Vu qu’il y a des scènes de sexe très osées qui y sont représentées, il me semble que cette bande dessinée est plus appropriée pour les lycéens. Je recommande cette bande dessinée pour la sélection Prix BDz’iles 2018.
(IK971) Pas trop emballée par cette série d'historiettes. Le graphisme de J. Maroh que j'avais trouvé correspondant bien à l'histoire dans le bleu est une couleur chaude, ici, me semble lourd et maladroit. Un peu décue donc malgré le parti pris engagé du thème. Non pour le Prix.

(SD976) Une BD de 300 pages aux 21 nouvelles en noir et blanc par Julie Maroh qui se situe à Montréal. Ces nouvelles relatent les jeux de Cupidon : rencontres amoureuses, séparations, affres du manque et du désir… Les corps vibrent, vivent, aiment, même passionnément, souffrent, se donnent ou se retirent.
Certes, cette BD ouvre l’esprit sur les différentes amours possibles, toutes aussi fortes les unes que les autres, mais elle est plutôt destinée à un public adulte ou de grands adolescents du fait de certaines scènes de sexe très réalistes.
A ne pas retenir pour la sélection du concours BDZ’îles.
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L'amour, l'infidélité, lhomosexualite..... je n'ai pas vraiment accroché :/
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Montréal : mégalopole dont l'identité pluriculturelle, riche de diversité, est choisie par Julie MAROH (autrice de « le bleu est une couleur chaude », prix du public au Festival de la bande dessinée d'Angoulême 2011) comme cadre spatio-temporel de son dernier roman graphique « Corps sonores » paru chez Glénat.
Je vous invite à découvrir ce petit bijou…

En couverture : la vue emblématique du centre-ville de l'île de Montréal depuis le belvédère du parc Mont-Royal (panorama tant convoité par tout touriste qui se respecte !). Au premier plan, un jeune couple s'embrasse : le ton est donné, l'amour sera au coeur du récit.
A Montréal, comme partout ailleurs, les couples se font et se défont. Foncièrement contemporaine, cette chronique sociale va au grès de ses corps en émoi : une véritable valse de corps criant de vérité auxquels on s'identifie avec facilité.

21 nouvelles de BD invitent à vivre les différentes étapes que peut connaître une relation amoureuse (de la rencontre à la rupture, en passant par le premier baiser et les disputes d'avant break, etc.) à travers 21 couples en tout genre. Enfin, le noir et blanc utilisé contribue au renforcement des émotions des situations sentimentales présentées.
Scénario universel qui donne à voir la réalité des rapports humains aussi complexes que beaux, tendres et fragiles.

En bref, une bande dessinée au féminin à découvrir !
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"Ce livre est un hommage rendu aux êtres amoureux qui vont à contre courant de ce qui est attendu d'eux...", une phrase introductive de l'auteur qui dit en peu de mots l'essence de ce livre. La palette des sentiments y est mise à nu avec beaucoup de sensibilité, sans fard et sans niaiserie. Tout simplement très beau!
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