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3,72

sur 188 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dernier livre lu pour mon challenge de l'été 2013, le manuel du serial killer, de Frédéric Mars, est un ouvrage un peu désarçonnant, et ce pour plusieurs raisons. J'avais découvert son auteur avec Non Stop, un thriller profondément addictif traitant du terrorisme, que j'avais beaucoup aimé, mais c'est un tout autre univers qu'on nous propose ici. C'est l'histoire d'un mec accusé de meurtre suite à la parution, sous son nom, d'une espèce de guide de l'apprenti serial killer. le truc, c'est qu'il prétend n'avoir jamais écrit ce bouquin !

A partir de là, l'auteur nous plonge dans une ambiance vraiment très bizarre. A cause de Thomas, le héros, pour commencer. C'est un jeune homme au passé trouble, aux souvenirs défaillants, doté d'une caractéristique physique qui le complexe énormément, et qui saigne du nez à la moindre émotion forte ! Atypique, pour le moins. En outre, dès le début de l'histoire, la suspicion s'installe. En lui, parce que rien ne justifie à ses yeux l'intérêt soudain qu'il semble susciter auprès des pontes de l'université ; en nous, parce qu'après tout… on n'est pas né de la dernière pluie, on sent bien que quelque chose se prépare !

Les zones d'ombre sont nombreuses. Ça part un peu dans tous les sens, il faut bien le reconnaître, et on ne sait plus où donner de la tête, ni en qui avoir confiance. La manipulation est omniprésente, c'est comme une chape de plomb qui nous pèse sur les épaules, on la sent, mais on est incapable de déterminer qui manipule qui. Thomas Harris est-il un menteur patenté ou bien la marionnette d'un pervers ? La narration à la première personne finit de nous perdre un peu plus, parce qu'elle lui donne toute l'apparence de la sincérité, mais aussi la possibilité de nous mener en bateau !

De ce côté-là, le manuel du serial killer est une belle réussite, aucun doute là-dessus. Malgré tout, ce petit côté « un pas en avant, deux en arrière » a fini par émousser un peu de mon intérêt, et je ne suis vraiment rentrée dans l'histoire qu'à partir de la moitié du livre. A trop nager en eaux troubles, on finit par ne plus espérer y voir clair ! Et puis certaines ficelles sont un peu trop grosses pour qu'on adhère sans réserve, et comme on devine parfois rapidement où l'auteur veut nous emmener, mon plaisir a été ponctué de hauts et de bas. de belles idées, un talent indéniable, mais un ouvrage un peu confus d'une manière générale, pour moi en tous cas, et un auteur qui me semble avoir, sur la fin, vaguement cédé à la facilité...
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Un polar qui m'a laissé dubitative ... D'abord j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, je n'ai pas trouvé les personnages très attrayants et la fin m'a laissée sur ma faim ! Un 3 pour l'originalité, encore que ...
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Tout commence excellemment : s'entremêlent le récit principal, le compte-rendu de séances de psychanalyse, et des extraits d'un parfait manuel de serial killer.
Mais au final, déception : le fin mot de l'histoire, s'il est original, ne va pas vous estomaquer. Vous serez plutôt agacé, et trouverez que l'auteur a peut-être un peu gâché son histoire.
Add. 2023 : 10 ans après, ce livre sort en poche chez Magnus.
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Thomas Harris est un jeune universitaire étudiant la littérature dans une des plus prestigieuses écoles : Harvard. Alors qu'il est plutôt rejeté par tous à cause son oeil blanc de verre, son professeure French lui propose de participer hâtivement à un journal qui répertorie les crimes, le Crimson. Il se retrouve mêlé à une enquête policière atroce, et ne peut pas continuer à travailler pour eux. Il informe donc son professeur, qui va lui trouver un nouveau lieu de travail : une maison d'éditions, Killin Publishing. En triant les livres que les auteurs envoient à cette maison d'édition, Thomas va découvrir un livre déroutant, le manuel du serial killer, qui va lui rappeler très nettement l'enquête à laquelle il a été mêlé quelques temps plus tôt...

Dans une ambiance noire et oppressante, Frédéric Mars nous tord l'esprit dans un roman psychologique et effrayant.

Un univers sombre, riche en rebondissements et retournement de situations. L'intrigue est bien menée, le suspense est tenue jusqu'au bout du livre, le lecteur ne s'ennuie pas une seule seconde ! J'ai d'ailleurs dévoré ce roman en un rien de temps, car chaque fin de chapitre donnait envie de découvrir le suivant.

J'ai trouvé les personnages vraiment mystérieux. J'avais l'impression qu'ils cachaient tous quelque chose, ils dissimulaient leur véritable identité. Je ne me sentais pas vraiment à l'aise en leur présence, je n'ai pas réussi à les cerner clairement...

/!\ SPOILER, ne pas lire, je dévoile la fin, le dénouement du roman.
J'ai retrouvé dans ce livre une copie un peu identique à Shutter Island de Dennis Lehane. le scénario est le même, il n'y a que l'histoire qui se différencie. Je trouve que sur ce coup-là, monsieur Mars a voulu essayé de reproduire l'oeuvre vraiment magnifique de Dennis Lehane, mais hélas, en moins bien... j'ai vraiment été déçue de cette fin ! Je m'attendais à beaucoup mieux. J'ai été tenue en haleine tout au long du livre, pour terminer sur une histoire déjà vue, telle que celle-ci... c'est vraiment dommage.
[FIN DU SPOILER]

Un roman psychologique riche en rebondissements, à faire sombrer le lecteur dans la folie...
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Le lien permanent entre le manuel du serial killer tel qu'il a été écrit par Frédéric Mars et celui découvert par Thomas Harris se manifeste à plusieurs niveaux.

Ainsi, j'ai aussi trouvé intéressant le fait que Frédéric Mars se serve de la théorie du tueur dans le chapitrage de son roman. On y distingue trois grandes parties :
- La révélation où la future victime (nous) se fait connaitre de son meurtrier (Frédéric Mars) en s'intéressant au roman et en entamant sa lecture ;
- L'apprentissage où l'un et l'autre font connaissance à travers le roman ;
- le partage : moment fatidique où le bourreau passe à l'acte avec le consentement de sa victime. Les éléments déterminants de l'affaire tombent alors les uns après les autres pour bluffer complètement le lecteur par un final vraiment étonnant.

Parce que c'est à la lecture des dernières pages que l'on se rend compte que ce un roman policier sort de l'ordinaire. le fait qu'il y ait deux « fins » est déjà en soi un concept original mais le fait qu'elles se distinguent de tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent ajoute à son aspect non-conformiste.

La narration à la première personne est aussi très efficace puisque l'on a l'impression que Thomas Harris s'adresse à nous, ce qui nous implique d'emblée dans le récit. Et si j'ai trouvé que le démarrage était plutôt lent, dès que les révélations ont commencé à tomber, je me suis prise au jeu et n'ai plus pu me détacher de ce roman. J'ai aimé le fait que l'auteur joue avec nos nerfs (Je vous raconte la suite ? Non, je vais plutôt vous parler de moi…).

Une autre particularité du roman est liée aux changements de rythme, qui me sont apparus plusieurs fois au cours de la lecture. On retrouve ainsi des chapitres où l'histoire s'accélère par la découverte successive de nouvelles informations tandis que d'autres sont extrêmement détaillés, ce qui a pour effet de ralentir la lecture et demande une adaptation continue.

Le manuel du sérial killer est une vraie découverte, qui me donne envie de lire les autres romans de l'auteur.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Un thriller comme je les aime, qui avait tout pour me plaire mais pourtant, ce ne sera pas tout à fait le cas...


Thomas Harris est devenu orphelin très jeune. Malgré tout, grâce à des aides, entre autres, il a réussi à intégrer Harvard et y étudie la littérature. La chance lui sourit encore : grâce à un grand journaliste et un policier, il va pouvoir tâter le terrain de journaliste sur une affaire criminelle, son petit penchant favori, aidé par une autre apprentie, Sophie. En effet, des meurtres peu communs concernant des petits garçons sèment la terreur... Thomas a bien du mal à gérer tout ce qu'il voit sur les scènes de crime et finit par occuper un emploi dans une maison d'édition, où il doit trier des manuscrits avant que ceux-ci ne soient transmis au comité de lecture. C'est ainsi qu'il tombe sur le manuel du serial killer, un manuscrit qui lui fait froid dans le dos et qu'il n'hésite pas à mettre à la corbeille. Thomas prend la fuite de ce nouvel emploi. Quelque temps plus tard, en librairie, sort un nouveau roman : le manuel du serial killer, signé de son nom. Thomas ne se rappelle pas avoir signé de contrat et passé l'enthousiasme de la probable célébrité, il prend peur. Surtout que ce roman à de grosses ressemblances avec les meurtres du moment...


On est dans le flou dès le début et ce, pendant un bon moment. Pour commencer, l'introduction qui est le résumé en bien plus développé, titille au maximum notre curiosité, on est déjà en plein coeur de l'action en quelque sorte. Puis on passe à la découverte de Thomas Harris, sa vie, son parcours... Rien n'a vraiment de sens pendant un moment, on ne sait pas du tout où l'auteur veut nous emmener pour, au final, nous surprendre à grande échelle ! C'est ce que j'aime le plus dans les thrillers, que l'on soit mener en bateau, que l'on soit complètement à côté de la plaque et subjugué arrivé à la fin. Celui-ci a donc tout cela pour plaire. Même si le procédé est du déjà-vu, ça marche toujours ! de plus, il y a quelques extraits des notes du psychiatre de Thomas et du Manuel, histoire de nous faire languir encore un peu...


Un thriller qui avait donc tout pour me plaire bien que ce ne soit pas totalement le cas. J'ai passé un bon moment dans l'ensemble mais j'ai eu du mal avec le style. Bien qu'il se lise vite et facilement, j'ai eu du mal à bien rester dans l'histoire tellement ça traînait en longueur par moments... le fait de tourner si longtemps autour du pot, m'a petit à petit détachée des personnages et de l'intrigue, et je n'ai pas su l'apprécier autant que je l'aurai souhaité à la fin de ma lecture.
J'avais déjà rencontré ce problème avec Shutter Island de Dennis Lehanne, que j'avais peiné à finir. C'est à peu près le même schéma...


Je le conseille donc malgré tout, à tous ceux qui aiment tomber de haut à la fin d'un thriller, à ceux qui aiment se creuser les méninges pour être bluffé au final et à ceux qui veulent un coupable extrêmement difficile à trouver !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Sorte de "Shutter Island" pour adolescent, "Le manuel du serial killer" n'est pas aussi terrible que son titre le laisse entendre. Narration à la première personne, on suit un étudiant d'Harvard sur quelques jours à la fin d'octobre 2011, pris dans la spirale d'une affaire de meurtre d'enfants.
Impossible d'en dire davantage sans trahir l'intrigue dont le dénouement en surprendra sûrement quelques-un.es. En soi, le roman accroche, je ne m'y attendais pas, contrairement à la résolution de ce "thriller" gentillet. Terminé en deux courtes après-midi, il suffit de se débrancher pour se laisser porter par le récit et ses grosses ficelles. Certes, la conclusion rationalise, intellectualise et clarifie tout cela mais bien que j'ai eu un petit plaisir à lire ce livre, je n'ai pas été dupe. Pas que je sois particulièrement finaud mais c'est tellement annoncé par l'éditeur, l'auteur et son texte, que c'est difficile de faire semblant de ne rien voir. Et puis, Denis Lehane est passé auparavant par ma PAL, donc c'est un peu comme connaître l'astuce sous-tendant le tour d'un illusionniste...
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je me suis laissée prendre au jeu. Suivre Thomas Harris dans son univers ne m'a pas déplu. Ce jeune homme, étudiant en quatrième année de Lettres (spécialisé en droit) à Harvard, se voit proposer une place de chroniqueur judiciaire dans le prestigieux quotidien du campus. C'est une super aubaine qui lui permettrait à terme de valider son année (sans même avoir à remettre son mémoire) et d'intégrer immédiatement la rédaction du journal. L'actualité judiciaire est justement extrêmement riche, puisqu'une série de morts suspects par empoisonnement concernant des enfants âgés de 8 à 11 ans occupe le devant de la scène. Cependant, il supporte difficilement la vue de certaines scènes et en vient à renoncer à son partenariat, pour être finalement redirigé chez l'éditeur Killin Publishing au service manuscrit, chargé de dénicher LE futur succès. Parmi la masse de feuillets, il tombe sur quelque chose : le Manuel du Serial killer… A partir de là, sa vie bascule (ce n'était déjà pas vraiment rose…) et, par un énorme concours de circonstances, le voilà accusé du meurtre des garçons. Accompagné de Sophie Harris (son binôme de travail), il va tenter de prouvé son innocence…

Voilà un sujet qui s'annonce passionnant, d'autant qu'un recoupement avec une affaire vieille de 10 ans (pour laquelle le suspect a été appréhendé et exécuté) vient pimenter l'intrigue. Ajouter à cela une histoire personnelle et familiale bien lourde et délicate, on est en droit de se poser beaucoup de questions. ......
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Imaginez le jeune héros à qui la vie sourie enfin sur LE plus grand campus de l'Université Harvard (rien que ça). Pauvre de lui, tout le monde est persuadé qu'il est coupable, sauf sa seule amie.

Bien sûr, il va tenter de se disculper, et nous de découvrir, en même temps que lui, le passé criminel de son père et de son grand-père (enfin pour le grand-père, c'est pas sûr).

Et l'auteur de nous faire envisager toutes les possibilités les plus folles, jusqu'à la dernière.

Mais voilà, c'est ici que mon adhésion au projet de l'auteur s'arrête, car Dennis Lehane nous avait déjà fait le même coup. Dommage.

Et puis, certaines considérations sur les serial killers semblent tout droit sorties de la somme de Stéphane Bourgoin sur les tueurs en série. Un savoir quelque peu encyclopédique dans un roman.

Ceci dit, l'écriture n'est pas déplaisante, mais voilà, j'ai trouvé le tout un peu "pompé".

De l'auteur, je préfère rester sur ma meilleure impression de son précédent roman plus original : "Non Stop".

L'image que je retiendrai :

Celle des longs trajets en voiture dans Boston, qui nous sont décrits par le menu.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Je veux rester très léger dans mon résumé, ne dévoiler aucun des rebondissements du livre, et des rebondissements, il y en a légion. Plus que dans deux ou trois thrillers réunis parfois. Jusqu'à quasiment l'ultime ligne. Un roman qui commence très fort par l'agonie d'une première petite victime, pas détaillée, donc très supportable (dans un roman uniquement bien sûr) ; l'hémoglobine n'est d'ailleurs pas le fond de commerce de ce livre ; Frédéric Mars suggère, décrit mais laisse l'imagination du lecteur faire son oeuvre. C'est très bien, drôlement bien mené et maîtrisé et si l'on sent au cours de l'histoire que certains détails ne collent pas ou si même on peut se sentir un peu perdu (ce qui a été mon cas assez régulièrement), c'est pour mieux servir le dénouement et l'explication finale. Les personnages sont assez complexes pour tenir la route jusqu'au bout, Thomas est un jeune homme coincé, phobique, Tous les autres, les seconds rôles peuvent à tout moment être des "amis" de Thomas ou des suspects, à chacun leur tour.

Voilà pour tout le bien que je pense de ce bouquin, mais je dois dire que si je l'ai trouvé très bon, je l'ai aussi trouvé long et bavard. Les à-côtés, les débuts de chapitre ralentissent le rythme et ne sont pas particulièrement indispensables au bon déroulement de l'histoire. Ils peuvent avoir plusieurs fonctions :

- grossir le bouquin (462 pages) ? Inutile à mes yeux, un thriller ne peut avoir que 300 pages et ne pas lésiner sur la qualité.

- faire des effets de style ? le thriller n'est pas le genre le plus littéraire qui soit (d'ailleurs F. Mars le dit lui-même dans son roman), et l'auteur à l'écriture agréable, fluide ne fait pas montre ici d'un style qui ferait passer ses apartés pour des petits bijoux littéraires inévitables.

J'avoue donc ici avoir lu pas mal de pages en diagonale pour ne pas rater l'intrigue, mais pour ne pas m'appesantir sur des considérations moins captivantes.

L'expérience néanmoins reste positive car F. Mars sait jouer avec nos nerfs, avec nos pensées. Il les dirige puis les emmène vers d'autres pistes pour les embarquer encore totalement ailleurs. du grand thriller -un peu trop délayé pour moi-, qui ne se lâche pas tant qu'on a pas la fin mot de l'histoire.

On en parle sur Babelio,

Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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