Alix, tome 7 : Le Dernier Spartiate

Nous retrouvons notre héros faisant route vers la Grèce. Avec son équipage, ils vont subir des naufrageurs et se retrouver esclave de Grecs rebelles refusant la colonisation des Romains. J'ai beaucoup aimé cet épisode, avec une intrigue intéressante, de l'aventure, la recette idéale d'un bon moment de lecture.

Un superbe épisode d'Alix, qui sortait das l'hebdomadaire Tintin en même temps que ...Vol 714 pour Sydney.
A l' époque, Jacques martin collaborait aux studios Hergé à la réalisation des aventures du petit reporter à la houppe!
Jacques Martin ne chômait pas.
Ce Dernier spartiate est cruel et émouvant, d'une beauté crépusculaire comme tous les peuples qui disparaissent.

C'est un très bon tome des aventures d'Alix qui nous mène dans la Grèce éternelle auprès de la célèbre cité de Sparte ou tout au moins de spartiates avec leurs valeurs guerrières et leur société hiérarchisée organisée autour de monarques.
C'est l'occasion d'aborder des thèmes comme la résistance à l'envahisseur, la noblesse des valeurs, mais aussi la confrontation des cultures. En effet, spartiates et romains ont des modes de vie différents et ne se comprennent pas.
L'aventure est au rendez-vous tout comme les sentiments comme en témoigne la fin de l'album. C'est également le premier album où apparaît le personnage d'Héraklion que l'on retrouvera dans de nombreuses aventures par la suite.

Un des meilleurs épisodes, si ce n'est LE meilleur, de la série Alix, par Jacques Martin, destinée aux ados.
Il s'agit pour Alix de délivrer son ami Enak, capturé pour servir d'ilote (esclave) à la construction d'une nouvelle Sparte, dissimulée à l'intérieur des terres, et dirigée par une reine inflexible et cruelle.
Ne pas se fier aux décors et aux apparences : on n'est pas ici dans une série et des épisodes historiques, le lecteur n'apprendra rien que de très superficiel sur la Rome ou la Grèce antique, les Gaulois, mais bien dans une série à caractère de drame psychologique pour ados.
On a souvent daubé sur l'homosexualité sous-jacente de Jacques Martin ou de sa série. Celui-ci s'est bien gardé de démentir. Quoi qu'il en soit, la sexualité dans l'Antiquité -et pour le coup, il s'agit d'histoire-, n'était pas vraiment réglementée comme aujourd'hui.
Les pratiques homosexuelles avérées de Jules César sont difficilement comparables aux revendications identitaires ou sociales d'aujourd'hui en la matière.
Et puis surtout, beaucoup de scénaristes le savent, les adolescents perçoivent l'amour et les relations humaines comme étant beaucoup plus pures quand elles sont apparemment dépourvues de connotation sexuelle. C'est un moyen de forcer la dramaturgie, et d'éviter les histoires de flirt de lycée dont la télévision régale son public.

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