Le vase où meurt cette verveine

belle correspondance

Mum, ci dessous a ecrit pour sa critique "très beau livre avec une fin surprenante....."
Quant à moi je dirais "il aurait pu etre un très beau livre SANS cette fin surprenante"

QU'il aurait été beau ce livre si l'auteur s'etait contenté de ces lettres sublimes entre ces deux vieux epoux séparés jusqu'à l'heure de leur mort. Et en decrivant si justement ces familles qui pensent bien faire ou de leur mieux en recueillant chez eux l'un OU l'autre de leurs parents, en omettant qu'ils séparent en realité deux êtres qui s'aiment. C'etait siffisant au vue du talent de l'ecriture à en faire un livre inoubliable, une grande histoire d'amour d'autant plus forte et touchante que les deux personnages sont vieux et fragiles devant la mort.

Quel besoin de rajouter comme un cheveu dans la soupe, cette fin qui en gache toute la beauté.

Il n'en aurait eu que plus de force de garder dans toute sa simplicité et sa profondeur une histoire malheureusement devenue banale à notre epoque sans y ajouter du dramatico-sensationel.

La séparation de ces deux êtres est en soit déchirante et leur grand amour est parfaitement ressenti à travers leurs lettres. Et je repense alors aux années ou mon grand pere etait à l'hopital et ma grand mere à la maison ....

Bref ! Dommage.

Lecture difficile et éprouvante avec ce roman qui débute comme une tendre correspondance entre deux amoureux de 75ans,
qui passe par les réflexions sur la vie, l'amour, la difficulté de vieillir,
et qui sombre peu à peu dans le drame.
L'auteur nous fait plonger dans les zones d'ombre de chacun et frôler leur part monstrueuse.
(lu 2013)

Cet échange épistolaire entre Zita et Joseph, un couple fusionnel contraint à la séparation à cause de la maladie, commence avec beaucoup de tendresse, de douceur. Leurs lettres sont très émouvantes, poétiques.
Mais l'éloignement qu'ils croyaient temporaire dure et leur amertume grandit.
Peu à peu les rancoeurs apparaissent et on découvre la difficulté de leur relation avec leurs enfants, particulièrement leur fille, qui a tellement souffert de leur amour exclusif.
Le malaise grandit jusqu'à l'explosion finale.

On en ressort sonné. On est bien loin de la famille idéale. Ce serait plutôt famille je vous hais.

Le titre est issu d'un poème de Sully Prudhomme, "Le vase brisé".
Lien : http://leslivresdechris.blog..

Beau et terrible

Comment vivre la distance après presque 60 ans de mariage? Voilà le dilemme de Joseph et Zika!
Échange épistolaire destiné à raconter à l'autre son ressenti face à la situation tout en se souvenant de moments clés de leur vie ensemble...
C'est aussi l'occasion pour eux de découvrir une autre facette de leurs enfants et la façon dont ces derniers les perçoivent.

Se retrouveront-ils?

Seront-ils de nouveau réunis?

Séverine