Citations sur À la lumière du petit matin (84)
- Je n'ai rien fait, rien construit, je ne fais que t'attendre depuis trois ans.
-Pardon...
- Je n'ai pas de famille, je n'ai pas d'enfant, je n'en aurai jamais.
- Mais...
- Je vais avoir quarante ans cet été, j'ai raté ma chance... Tu le sais aussi bien que moi. Je suis fatiguée.
- Mais nous?
- Nous...
(p.229)
- Tu sembles ailleurs depuis un moment... Pour tout dire, je ne te reconnais plus... Quand je passe à l'école, je t'observe, on dirait un fantôme qui erre dans les couloirs, un peu perdue. Tu es détaché de tout... Comme si tu ne savais plus où aller... (p.94)
- C'est comme ça, dans la vie, il y a des rencontres, qui ne doivent rester que des rencontres.(P.38)
J'avais fait ma fière tout le week-end, refusant de flancher devant mes amis. Pourtant le manque, je le ressentais dans ma chair, j'avais mal de lui, de son corps, de ses rires, de ses bouderies et caprices en tout genre, et je n'avais même pas le droit de l'appeler pour récolter une miette, une miette de lui.
Le bonheur ne se raconte pas, il se vit...
A cet instant, je sus que je ne pensais qu'à moi, ce n'était ni pour plaire à Elias - de toute manière, je n'avais strictement aucune idée de ce qui lui plaisait - ni pour jouer un rôle quelconque. Fini, la séduction jusqu'à épuisement. Juste pour être moi. C'était la seule chose que je souhaitais, désormais, dans ma vie : être moi, ne plus faire en fonction des autres.
Oui, parfois la douleur était salvatrice, avait du bon. Je me sentais enfin vivante.
- Je ne peux pas imaginer que tu sortes de ma vie... Tu m'aimes encore ?
- Bien sûr que je t'aime... Je t'aimerai toute ma vie, malheureusement ça ne suffit pas toujours...
- On va se retrouver, me dit-il d'une voix presque inaudible.
Aymeric avait beau être l’homme le plus organisé que je connaisse, il était presque toujours en retard ; un dernier appel, un dernier mail à envoyer, une dernière situation de crise à gérer. Je ne lui en voulais pas, il réglait toujours le maximum de choses avant de me retrouver pour qu’on ne soit pas dérangés
Sandro était un bourreau des cœurs, il les lui fallait toutes, les jeunes, les moins jeunes et les autres. Il s’appliquait à ne faire aucune discrimination. Avec son accent charmeur, il nous expliquait régulièrement qu’une femme était une femme, qu’une femme était belle, mystérieuse et désirable quel que soit son âge, son tour de taille ou son bonnet de soutien-gorge. Par moments, Bertille et moi tentions de le raisonner, mais rien n’y faisait.