- Euh...je tenais à m'excuser pour l'autre soir. Je me suis très mal comporté avec vous...Quand je pense que je vous ai hurlé dessus...ça me dépasse.
...
- Ne vous en faites pas...On a tous nos petits coups de moins bien. C'est déjà oublié. N'en parlons plus, d'accord ?
- Euh...je tenais à m'excuser pour l'autre soir. Je me suis très mal comporté avec vous...Quand je pense que je vous ai hurlé dessus...ça me dépasse.
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- Ne vous en faites pas...On a tous nos petits coups de moins bien. C'est déjà oublié. N'en parlons plus, d'accord ?
De toute ma vie, je n'avais jamais imaginé que je ne pourrais plus danser. Inconcevable. Me retirer la danse, c'était me retirer de moi-même. Aspirer de mon corps ma substance, la raison même de mon existence. Sans la danse, j'étais une coquille vide.
Il fallait danser, danser et encore danser jusqu’à en crever. Il nous poussait dans nos retranchements, il voulait savoir ce que nous avions dans le ventre, et testait nos limites en permanence. Son credo : nous faire raconter une histoire lorsque nous dansions. Il attendait de nous qu’on traque et qu’on libère les émotions enfouies au plus profond de notre être. Nous avions à peine droit au repos, mais il était si extraordinaire que nous cédions à toutes ses demandes, aucun de ses élèves – pourtant de nature rebelle – ne se révoltait jamais.
J'étais avec Aymeric, j'étais celle qu'il voulait que je sois. Je m'étais perdue dans mon amour pour un homme dont je n'avais rien à attendre, jusqu'à preuve du contraire. Je m'étais modelée en fonction de lui, de ses goûts, de son plaisir, parce qu'il comblait le vide de ma vie, en tout cas, c'était ce que je ressentais jusqu'alors.
Peut-on être heureux quand on se ment à soi-même ?
On parlait tout bas, comme si nos voix devaient étouffer la teneur de nos paroles. (Page 227)
- J'ai peur Hortense, peur de ce qui nous tombe dessus.
- Moi aussi, mais je crois que j'ai encore plus peur de passer à côté.
C'est comme ça, dans la vie, il y a des rencontres qui ne doivent rester que des rencontres.C'est comme ça, dans la vie, il y a des rencontres qui ne doivent rester que des rencontres.
On était simplement bien, là, tous les deux. La vie normale de deux amoureux qui partagent un petit déjeuner le dimanche matin, après une soirée entre amis et une nuit d’amour. Nous avions apprivoisé le quotidien avant de vivre pleinement la naissance de nos sentiments. Un peu comme si nous faisions tout à l’envers. (Page 320)