« Comprendrait-elle
la déraison, le Grandiose destructeur que j'avais vécu et qui m'avait changée à jamais ? »
Une femme aux portes de la mort.
Un homme incapable d'en finir avec la vie.
Leurs deux voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons, et plus que tout l'amour fou. Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
Vous connaissez mon amour pour les écrits d'
Agnès Martin Lugand, j'ai donc naturellement craqué sur le petit dernier pour le découvrir au plus vite.
Dans ce roman, on découvre Joshua et Madeleine, deux personnages, deux vies, chapitre après chapitre.
Quelque part, un homme rongé par le chagrin, seul avec son piano dont il ne joue plus, prêt à mettre fin à ses jours. Autre part, une femme, ayant mené une vie de voyages pour son agence, entourée de ses proches, qui essaie de profiter du temps qu'il lui reste à vivre.
J'ai aimé découvrir ces deux personnes, et ces deux points de vue autour du thème finalement commun qu'est la fin de vie. Tout avait bien débuté, mais je crois qu'après
La Datcha, j'en attendais trop. Finalement l'histoire prometteuse s'est révélée (trop) prévisible et, certains mystères ne se sont pas totalement levés.
J'attendais plus d'émotions, plus de détails et d'anecdotes sur l'amour construit et destructeur. Car oui, malgré le thème, on y parle d'amour.
Même si je salue à nouveau la plume de l'auteur, fine, sensible et d'une immense délicatesse, cette fois-ci pour moi le rendez-vous n'a pas eu lieu.