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Ce roman est addictif, dés le début j'ai adoré. Quand on commence, il est très difficile de s'arrêter de lire car très bien écrit. J'ai hâte de commencer le tome 2. L'histoire est très bien, il y a plein de rebondissement.

C'était la première fois que je lisais du cyberpunk et franchement j'ai adoré ce style. Les créatures dont le nom est incertain sont vraiment représentatives de notre société j'ai trouvé car on cherche toujours à améliorer les humains avec la technologie.

On ne peut vraiment pas s'ennuyer. Nous embarquons dans une histoire géniale. On s'attache aux personnages. Je le recommande vraiment à toutes les personnes. La couverture m'a vraiment fait de l'oeil, elle est magnifique et donne très envie. La lecture est si fluide qu'on termine rapidement la lecture. Et évidemment, on en redemande.

Ce roman nous emmène dans un univers curieux dont on y retrouve un petit morceau de notre monde. Je suis absolument persuadée que ce livre vous plaira.
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S'il y a un sous-genre de la science-fiction que je n'ai que très peu exploré encore, c'est bien le cyberpunk … Pourtant, les thématiques abordées ont de quoi m'attirer : humanité plongée dans le chaos social suite à un progrès technologique et/ou politico-économique néfaste, intelligences artificielles, androïde, cyborg, société violente et décadente, multinationales ... Mais jusqu'à présent, je n'avais pas osé passer outre la mention « âmes sensibles s'abstenir » qui accompagne généralement les ouvrages de cyberpunk … En tant qu'hypersensible, je n'étais pas vraiment certaine d'être parée à plonger dans ce genre d'univers ultrasombre et violent. Mais finalement, après avoir survécu sans trop de séquelles psychologiques aux ouvrages d'Aurélie Wellenstein, je me suis dit qu'un peu de cyberpunk ne me ferait ni chaud ni froid, et j'ai allégrement accepté la proposition d'Ellen Raven Martin. Et j'ai vraiment drôlement bien fait : loin de me traumatiser, ce premier tome a su me divertir et me faire passer un bon moment de lecture !

Le Conglomérat. Une association de diverses industries essentielles au bon fonctionnement de la Fédération. Une association largement dominée par Pinxit Industries. Aryan Turner, PDG de cette multinationale fabriquant les meilleures augmentations cybernétiques du monde, propose à ses collaborateurs un projet qui, officiellement, leur assurera le soutien inconditionnelle de la Présidente, grande actionnaire du Conglomérat, et qui, officieusement, fera de lui un des hommes les plus craints et respecté du pays. Il s'agit du Projet Black Viper : créer des surhommes. Non pas de simples cyborgs augmentés, non pas de simples droïdes mus par une intelligence artificielle. Non. Les Vipers seront un mélange parfait entre l'homme et la machine, des agents plus efficaces que le plus efficaces des robots, capables de prendre des initiatives … mais totalement dévoués à leur créateur, incapables de trahir …

Entre auteurs, on dit souvent que « le personnage principal, c'est celui qui souffre le plus ». Autant vous dire qu'Ellen Raven Martin a appliqué ce dicton à la lettre : ceux que nous pouvons considérer comme les protagonistes centraux de cette histoire – à savoir, Blayne et Skylar – sont indéniablement ceux qui souffrent le plus. D'ailleurs, leur souffrance elle-même – physique pour le premier, psychologique pour le second – fait partie intégrante de l'intrigue : elle est au coeur-même du processus consistant à faire d'eux des Vipers. On ne va pas se mentir : certains passages sont tout simplement insoutenables. Briser. Soumettre. Renaitre. Telles sont les trois étapes que vont traverser nos deux « héros » – si l'on peut dire, car il n'y a pas une once d'héroïsme dans ce roman, rien que les plus sombres facettes de l'âme humaine. Petit à petit, on les voit renoncer à leur propre identité, à leur propre humanité. Blayne et Skylar deviennent progressivement le Centurion et l'Ombre. Au gré des tortures et des manipulations, au fil des expérimentations, des greffes et des formatages mémoriels, on est témoin de leur déchéance, de leur déshumanisation.

D'un côté, c'est un processus terrible : on souffre pour ces deux hommes, qui ne sont certes pas des saints, mais qui ne méritent clairement pas un tel traitement. Car les scientifiques chargés de « mettre au point » les agents Vipers sont de véritables monstres, qui aiment observer et produire la souffrance chez autrui. Ils n'épargneront rien à nos deux protagonistes : tortures physiques et psychologiques sont le lot quotidien de ces deux cobayes qui n'avaient rien demandé. C'est parfois à la limite de l'insoutenable … Et pourtant, deux choses viennent « atténuer » l'horreur de ces monstrueuses expérimentations humaines : l'insertion des rapports des scientifiques, factuels et détachés, qui créent une sorte de « distance » dérangeante (les sujets d'expérimentation ne sont plus que des matricules) mais bienvenue sur le plan émotionnel … et la personnalité de Zeera, la médecin que nous suivons le plus. Zeera est folle à lier, sadique à point, et elle a un sale caractère. Elle est détestable … mais je dois avouer avoir une once d'affection pour elle. Car sur bien des points, Zeera me rappelle la mère d'un de mes personnages de jeux de rôle textuel (personnage que j'ai tant aimé incarner que je compte lui donner une nouvelle vie dans un roman). de plus, sa folie a quelque chose d'assez … sympathique chez un personnage de roman, car on sait pertinemment qu'elle ne va pas sortir du livre pour nous disséquer, donc on peut se permettre de sourire à chacune de ses interventions.

Avec ce premier tome, Ellen Raven Martin nous invite donc finalement à faire la « connaissance » de ces deux individus qui vont devenir les deux premiers agents Vipers. Il s'agit indéniablement d'un tome introductif destiné à nous faire comprendre la genèse de ce projet dément et inhumain : transformer un être humain en machine. Il ne se passe finalement rien d'autre que la transformation physique et psychique de ces deux hommes en véritables « chiens de garde », agents implacables car dénoués de toute volonté autre que celle d'obéir aveuglément à leur « Père », Aryan Turner. Quelques intrigues secondaires sont mises en place, mais j'avoue qu'elles ne m'ont pas passionnées : j'avais le sentiment qu'elles n'étaient là que pour « pimenter » artificiellement la situation, et non pas de préparer le terrain pour les tomes à venir. Adeptes des rebondissements à répétition, sachez que ce premier tome est un peu « maigre » de ce point de vue-là … mais on sent que le meilleur reste à venir et que l'action est prête à débuter dans le tome suivant !

En bref, vous l'aurez bien compris, bien que ce ne soit pas un coup de coeur, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Il y a quelque chose d'assez fascinant dans ce processus de déshumanisation programmée, de déchéance planifiée, de deux hommes au fort caractère qui se transforment bien malgré eux en bras armés d'un homme dont on ne sait finalement rien. Derrière cette sombre histoire se cachent finalement la décadence de l'humanité, dont les nouvelles divinités s'appellent « argent » et « pouvoir ». Ellen Raven Martin nous plonge au coeur d'un univers où les hommes ne sont plus uniquement de chair, mais également de métal : prothèses de toutes sortes, implants cérébraux de traduction. Mais un homme est-il encore un homme si tout son corps n'est plus que technologie ? A vouloir « transcender » la nature humaine en créant un homme « parfait », sans la moindre infirmité ou faiblesse physique ou psychique, ne risque-t-on pas au contraire de tuer tout ce qui fait qu'un homme est un homme ? Une chose est sûre : les deux Vipers que nous présente ce livre n'ont plus rien à voir avec les hommes qu'ils étaient au début de l'histoire … Et il ne fait aucun doute que nous n'avons encore rien vu : heureusement que j'ai le second tome sous la main !
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Bon, j'avais une petite idée de ce dans quoi je m'embarquais en commençant la lecture de Project Viper - rencontre avec l'auteure au Summer Geek Festival de Mons - je me doutais donc que l'histoire serait sombre et bien souvent violente, mais je ne m'attendais pas à ce que les enjeux politiques et économiques soient aussi prononcés et développés. J'ai plongé au coeur d'un monde corrompu et malsain où la pleine puissance côtoie la misère, un univers futuriste au sein duquel les êtres que l'on appelle "augmentés" cohabitent avec des individus plus normaux, un récit qui voit la ferraille fréquenter la chair dans un cliquetis métallique.

Bienvenu dans les années 2070, vous n'avez qu'à fermer doucement vos paupières et vous vous retrouverez projetés dans un futur sombre et impitoyable. Plus que jamais les grands (par l'argent j'entends) de ce monde gouvernent tout. La société est découpée en districts plus ou moins pauvres, plus ou moins développés. Les grosses entreprises et superstructures, les gros organes de direction et notamment le Conglomérat régissent la vie de tout un chacun. Lors des réunions, les porte-feuilles et contacts des membres s'affrontent, c'est à celui qui aura un coup d'avance sur l'autre, à celui qui sera le plus craint et respecté. C'est également là-bas, en compagnie des puissances et de leurs idées que va naître le Project Viper, le noeud de cette histoire.

Je pourrais sans doute vous parler pendant des heures des enjeux de ce livre, de la rébellions et des rebelles qui tentent de renverser le pouvoir en place, des solutions et expérimentations mises en place par les puissants... Oui, cela me prendrait des heures tant l'univers est fouillé, tant on ressent une certaine densité ainsi qu'une profondeur non négligeable. Tout est solide et cohérent, cimentant les fondations de cette saga qui s'annonce vraiment surprenante. L'auteure nous chouchoute, nous dorlote mais attention, pas trop tout de même. Il ne faut pas négliger tout ce qui se trame ni la folie et la cruauté de quelques personnages... On sent, dans ce premier tome, comme une volonté d'accompagner le lecteur, de lui faire comprendre la naissance et l'intérêt des Vipers.

Ellen Raven Martin a opté pour des chapitres relativement courts qui permettent de suivre plusieurs personnages et de fluidifier l'intrigue. Nous nous familiarisons avec quelques noms tels que Skylar, Blayne, Zeera ou encore Aryan, des prénoms qui nous accompagnent et apparaissent comme des éléments de repères qui guident le lecteur. J'ai particulièrement aimé Skylar, son caractère et ce qu'il inspire, c'est un homme fort et honnête, capable de reconnaître ses erreurs, un individu qui n'hésite pas à se sacrifier pour sauver ceux qu'il aime. Son personnage est vraiment travaillé, j'ai assisté, impuissante, à la déchéance de cet homme, au calvaire qu'il a subi, a tout ce qu'il a enduré. L'auteur n'y est pas allée avec le dos de la cuillère concernant son traitement. C'est douloureux, cruel, violent, c'est un homme que l'on va briser.

Skylar n'est pas le seul que l'on va tenter de changer, par changer j'entends bien des choses croyez-moi. En parallèle de ce que subit Skylar, le profil de Blayne se dessine. C'est également un homme fort, courageux et déterminé. Ils peuvent sembler assez similaires mais bien des choses les différencient, ne serait-ce que la façon dont on va se servir d'eux... Aryan Turner, le gérant, le big boss, celui que tout le monde craint et respecte en même temps, celui que tout le monde haït également, veut mettre au point des sur-hommes... Oui, des sur-hommes ; des individus non seulement soumis mais aussi entièrement dévoués à sa cause. C'est là que les Vipers entrent en jeu.

Ce premier tome, selon moi, se divise en différentes parties bien que cela ne soit pas indiqué comme telle. le prologue introduit et contextualise l'histoire, puis nous découvrons Blayne ainsi que Skylar, ensuite survient leur mise en situation, les épreuves et les tests avant de finalement intégrer un nouvel environnement et assister à de croustillants affrontements. C'est un parcours bien juteux que celui proposé par l'auteure, un chemin complexe et dangereux où coups bas et trahisons sont légion. Certaines parties sont davantage enrichissantes et approfondies, d'autres sont plus orientées vers l'action et c'est tout aussi bien!

Ce livre c'est aussi des êtres que l'on appelle augmentés, ils ont en effet subi une augmentation, que ce soit à la suite d'un accident ou de manière intentionnelle et délibérée, ces augmentations se profilent comme des améliorations des capacités des individus. Elles peuvent aussi bien concerner les yeux que les bras et toutes les autres parties du corps, elles ne sont pas constituées de chair et d'os mais de métal, de câbles et autres joyeusetés. C'est donc un univers dans lequel la technologie occupe une place prédominante et vous n'êtes pas sans vous douter qu'une telle avancée dans le domaine des sciences puisse faire naître quelques réticences... On trouve donc aussi bien des réfractaires que des détracteurs à ces augmentations. Cette situation illustre parfaitement l'état d'esprit de la société, et ce peu importe l'époque, quant à l'idée de progresser, d'aller encore et toujours plus loin...

On se demande jusqu'où l'homme est-il prêt à aller ? À quoi est-il prêt pour dominer ses semblables ? Ellen Raven Martin, avec une plume totalement maîtrisée nous invite à plonger dans la noirceur du monde qu'elle décrit, elle instaure une ambiance très mystérieuse ainsi qu'une atmosphère que l'on devine parfois violente voire malsaine. Tout est loin d'être clair et les ambitions de certaines trouvent un écho dans le désir de quelques autres. L'argent et la folie permettent d'arriver à bien des finalités, et ce peu importe les moyens employés. Aryan Turner souhaite des Vipers, alors son souhait sera exaucé, quel qu'en soit le prix.

C'est une famille atypique qui va donc se créer autour du personnage d'Aryan Turner, autour de cet homme d'affaires surpuissant ; des êtres augmentés dont l'utilisation nous sera dévoilée plus tard. Les membres qui composent cette fratrie semblent autant d'armes dont dispose le père pour mener à bien ses projets. Bien qu'il s'agisse d'êtres humains, d'hommes et de femmes réunis autour d'une même personne, les sentiments occupent peu de place, à l'inverse des manipulations et trahisons. On se prend à vouloir en connaître plus sur cette famille, à arpenter les sinueux sentiers du passé à la recherche de ce qu'ils étaient...

Plusieurs réflexions nous viennent à l'esprit, ce livre nous interroge sur la "création" ainsi que les expérimentations et processus qui mènent à elle. On en vient à se poser des questions en matière d'éthique et de morale : pourquoi la torture ? Pourquoi un traitement spécifique ? Dans quel but ? Cela est inextricablement mêlé à la problématique du pouvoir et la façon dont on l'utilise, aux raisons qui nous poussent à en faire usage. On se retrouve donc avec de multiples thèmes et interrogations... L'humanité des individus prend elle ou non le pas sur ce qu'on souhaite qu'ils deviennent ? Je laisse le deuxième tome y répondre.

En définitive, avec le premier tome de Project Viper nous plongeons au coeur d'un univers sombre et violent qui ne laisse pas de répit aux personnages. Entre manipulations, pouvoirs et rébellions, les enjeux politiques de ce livre sont colossaux. On se plaît à suivre la création de ce qu'on appelle le Project Viper, de sa conception à sa réalisation en suivant de nombreux stades - parfois assez cruels. L'auteure possède une plume maîtrisée et très fluide qui nous entraîne au coeur de la noirceur de la société, sans toutefois négliger d'y apporter une pointe de douceur par moments. J'ai hâte de retrouver Skylar et Blayne, les principaux personnages de cette série, dans le prochain tome!
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Je remercie Simplement Pro et Ellen Raven Martin pour l'envoi du service presse. Merci Ellen également pour le tome 2 que je lirai avec plaisir à la rentrée.
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Ellen Raven Martin nous présente un ouvrage cyberpunk (Le cyberpunk est un genre de la science-fiction très apparenté à la dystopie et à la hard science-fiction. Il met souvent en scène un futur proche, avec une société technologiquement avancée (notamment pour les technologies de l'information et la cybernétique) de qualité.
Ce premier tome "Rising" nous plonge au coeur d'un univers futuriste (divisé en Districts) où la violence est le lot de tous les jours. le monde est dirigé par le Conglomérat et la Fédération. le premier trouve à sa tête Pinxit Industrie, autrement dit Ayran Turner un homme d'affaires sans pitié, et l'autre la despotique Présidente Erika Lawson. Entre les deux: la rébellion.
Comme le Conglomérat se réunit, il, ou plutôt Ayran Turner, décide de voter en faveur du projet "Black Viper": des cyborgs dotés d'une âme humaine. Ce qui dépasserait de loin les IA (Intelligence Artificielle) habituelles.
Si Turner dit vouloir par ce biais fournir des "armes parfaites" à la Présidente pour mater la rébellion, on peut naturellement se douter que ses projets sont plus personnels.
Ceci validé, les premiers cobayes aux expérimentations scientifiques arrivent au Centre de de recherche de l'Harmattan. Ils se retrouvent vite entre les mains de Zeera et / ou du docteur Cordier. Leur point commun? Leur goût prononcé pour la souffrance d'autrui et la cruauté.
Ainsi, débarquent Blayne et Skylar qui subiront (le mot a toute son importance) les "transformations nécessaires" à leur renaissance.
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J'ai vraiment bien aimé ce premier tome. On est vite happé par la lecture et les personnages haut en couleur. Cordier est une vraie pourriture. Ce que subit l'un des deux cobayes (vous verrez lequel en lisant ce livre) est absolument révoltant. Si Zeera semble un peu moins "cruelle", ne vous y trompez pas: ce n'est qu'une façade. Elle est capable de tout, surtout du pire, pour parvenir à ses fins.
Blayne et Skylar sont deux rescapés d'une certaine façon, totalement manipués et reconditionnés pour n'obéir qu'à une seule et même personne: Ayran Turner. Jusqu'où ira leur dévotion? J'ai hâte de le découvrir. Malgré toutes leurs souffrances, j'ai bon espoir pour eux car ils sont parvenus à garder leur humanité… et certains souvenirs. Notamment celui de leur vrai nom. J'espère sincèrement que cela les aidera.
J'ai une petite préférence pour Skylar, plus… torturé. Mais tous les personnages sont très bien décrits (Blayne, Skylar, Zeera, Cordier, Turner, M. V, les mécha-chien (prononcé Méca-chien)etc.) tant physiquement que psychologiquement. Cela permet pour la plupart de pouvoir se les représenter et s'y attacher (ou les détester).
L'univers est plutôt bien construit bien que l'histoire des Districts, du Conglomérat et de la Fédération aurait mérité un prologue à part entière pour plus d'explications et une meilleure compréhension pour le lecteur.
De même, il y a un petit souci dans la chronologie de certains faits. Principalement quand Skylar rejoint Turner en laissant L Harmattan ainsi que Blayne derrière lui. Lorsque celui-ci le rejoint à son tour, on a l'impression qu'il ne s'est passé que quelques jours, alors qu'il semblerait que ce soit plusieurs semaines si ce ne sont des mois. En effet, Blayne apprend que Turner aurait "élevé" lui -même son "fils aîné" (c'est ainsi que Turner nomme les Vipers: ses "fils"). Or pour ce faire cela demande du temps. Temps qui n'a pas semblé se dérouler. Bon, je vous rassure, cela n'empêche absolument pas la lecture de ce premier tome très, très prometteur.
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En bref:
un très bon ouvrage cyberpunk avec un univers qui reste encore à découvrir plus en profondeur et une plume qui nous happe avec une facilité déconcertante.

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Une histoire que j'ai malheureusement trouvé très moyenne... L'intrigue est dans l'ensemble brouillonne avec des passages parfois inutiles, incohérents ou tirés par les cheveux. Il y a aussi beaucoup trop de personnages et de noms, selon moi. C'est vraiment un premier tome très introductif. J'espère que le tome 2 sera meilleur...
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Le commentaire de Martine :
Ce roman d'Ellen Raven Martin est un bon roman de science-fiction, qui m'a intriguée et me captivée, dès les premières pages, j'étais totalement embarqué dans l'intrigue. Mais on sent qu'elle nous introduit doucement dans son imagination, on ne se retrouve pas dans un roman rempli de grosses actions, mais on sent que tout est à venir, que ce tome nous introduit dans un concept très futuriste et scientifique bien installé dans le projet Viper.
C'est dans un contexte post apocalyptique, où les gouvernements actuels sont déchus. le monde semble être gouverné par le Capitole, mais c'est le conglomérat qui en tire les fils, quelle triste réalité. L'Homme n'apprend jamais qu'il faut se prendre en main, puisqu'une fois de plus, ce sont les plus riches qui gèrent, règnent, et gouvernent, on comprend que l'argent fait pression sur le pouvoir. C'est que vu, ces gérances, la rébellion fait rage. C'est la raison pour laquelle le conglomérat propose le Project Viper. le Project Viper, le projet qui crée des Hommes parfaits, des cyborgs dotés de compétences spéciales qui serviraient les intérêts du gouvernement.
Ellen Raven Martin nous présente une saga qui mérite d'être lu, une oeuvre qui nous présente des personnages attachants, déterminants pour la survie et aussi marquants. Mon personnage préféré que j'ai aimé suivre, c'est Zeera qui est une femme assez dérangée, mais qui m'a fait sourire quelques fois. Les deux protagonistes masculins de Blayne et Skylar sont totalement différents et opposés, qui vont se rencontrer et se retrouver. C'est un roman prometteur dans la littérature du roman d'anticipation, du cyberpunk.
L'auteure a une belle écriture, limpide et fluide, c'est facile à lire tout en étant une lecture addictive. Elle a axé cette partie à développer les personnages qui sont assez complexes. J'adore ce genre de roman qui me fait travailler les méninges, et qui a un côté psychologique assez développé.
Je vous recommande ce récit qui allie tolérance et compassion.
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Excellent de bout en bout, j'aimé. J'attend que le tome deux arrive.
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A travers cette chronique, je vais partager avec vous mon avis sur le livre « Project Viper, tome 1 : Rising » écrit par Ellen Raven Martin. Je remercie chaleureusement l'auteure de m'avoir offert ce roman en SP. J'ai été agréablement surprise par le scénario de cette histoire et j'ai donc passé un agréable moment de lecture.

Ce premier tome fait office d'introduction. En effet, il est truffé d'informations concernant le monde futuriste et la fondation du project viper. Par conséquent, l'auteure a privilégié les descriptions et la psychologie des personnages au détriment de l'action, ce qui n'est pas pour autant dérangeant puisque le scénario, malgré quelques petits défauts, est logique et bien construit.

Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'ai eu un peu de mal à me plonger dans l'univers. En effet, je n'arrivais pas à comprendre les liens et l'évolution entre les différentes découpes. Les descriptions restaient très vagues et j'avais l'impression d'avoir été jetée au milieu du quotidien tumultueux de Skylar sans bouée de sauvetage. Heureusement, par la suite, le scénario a trouvé un certain équilibre qui m'a permis de savourer ma sombre lecture.

Le roman se passe dans un futur proche, en 2071. Des guerres ont ravagé le monde, mettant le gouvernement en péril. Dans les villes à moitié détruites, des groupes de rebelles émergent pour tenter de contrer l'influence des grandes industries technologiques visant à créer des augmentations de qualité pour rendre les humains plus puissants et les améliorer. La technologie est donc fort présente dans cet univers, notamment grâce aux androïdes, aux mécha-chiens et aux cyborgs dotés de prothèses métalliques de toutes sortes. La richesse incarnée par Pinxit Industries crée un contraste saisissant avec le reste de l'univers plongé dans la débauche.

Les personnages, quant à eux, présentent des psychologies distinctes et uniques. Entre force et faiblesse, entre détermination et lâcheté, les héros nous en font voir de toutes les couleurs ! A travers ces derniers, l'auteure personnifie des valeurs contraires qui ne peuvent que heurter la sensibilité des lecteurs. Les protagonistes sont nombreux dans cette histoire, mais certains sortent vraiment du lot. Tout d'abord, Skylar est un héros qui éveille l'empathie du lecteur. En effet, ce courageux rebelle va tomber entre les mains du gouvernement et subir d'épouvantables tortures qui le détruiront petit à petit jusqu'au plus profond de son âme. Je me suis immédiatement attachée à ce héros pour la sensibilité qu'il dégageait, mais son comportement à la fin de ce premier volet m'a vraiment déçue. Brisé et soumis, j'ai vraiment eu l'impression qu'il n'arrivait plus à penser par lui-même et ce personnage d'abord très important c'est par la suite laissé écraser par les autres jusqu'à n'être plus qu'une ombre sans réelle consistance. Au contraire, Blayne, un rescapé, se révèle être un homme au tempérament volcanique et sa tolérance face à la souffrance fera de lui un cyborg puissant. Pourtant, malgré sa force, il sait faire preuve de compassion et de droiture envers ses pairs. Ensuite, Aryan Turner, dirigeant de Pinxit Industries, semble être le stéréotype de l'homme d'affaire sûr de lui et déterminé. Pourtant, sa vision d'une humanité améliorable fait de lui un personnage atypique et intrigant. J'ai hâte d'en découvrir plus sur ses desseins à travers le project viper, tome 2. Enfin, Zeera Kinglsey incarne une scientifique faisant preuve d'un sadisme et d'une folie excentriques. Travaillant dans une base militaire peuplée de vauriens et réputée pour ses expériences démentes, sa personnalité aliénée fera d'elle une héroïne aussi détestable que fascinante qui a retenu mon attention tout au long de ma lecture. Il faut attendre la fin de ce premier tome pour que les autres membres du project viper fassent leur apparition. J'ai trouvé dommage qu'ils n'aient pas été introduits plus tôt dans le récit car cette avalanche de nouveaux protagonistes perd un peu le lecteur et ne lui permet pas de s'attacher. En effet, leur psychologie n'est pas approfondie comme il se doit et laisse le lecteur sur sa faim.

Concernant la plume de l'auteure, je l'ai trouvée très fluide, malgré quelques petites maladresses. le vocabulaire est à la fois simple et adapté au contexte. Les descriptions sont claires et concises, ce qui permet de bien s'imaginer les décors et les scènes, même les plus sanglantes.

En résumé, il s'agit d'un roman mettant en scène un univers surprenant et des personnages variés. Je n'ai pas souvent eu l'occasion de lire des romans appartenant au genre du cyberpunk et j'ai été ravie de découvrir cet ouvrage. le tome 2 est d'ailleurs déjà commencé...
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Nous sommes dans un futur proche où les augmentations sont assez courantes. Il faut comprendre par « augmentations » des prothèses de hautes qualités et fonctionnalités. Pour autant, la plupart n'accroissent pas les capacités physiques à quelques (nombreuses ?) exceptions près. le pays est sous la tutelle d'une présidente et du Conglomérat dont la société Pinxit est la plus puissante (elle crée des augmentations bien sûr).

Aryan Turner, le dirigeant de cette entreprise, initie le projet Viper consistant à recruter des hommes de valeur pour en faire des guerriers cybernétisés de premier ordre capable de servir le Conglomérat à travers lui.

Bien malgré lui, Skylar, un résistant opposé au Conglomérat, se retrouve intégré de force au projet. Quant à Blayne, presque mortellement brûlé sur l'ensemble du corps, la scientifique Zeera l'introduit dans ses expérimentations sans son accord et pas seulement par altruisme.



Le tome 1, Rising, est clairement une introduction au monde de l'autrice et à ses deux personnages principaux. Ne vous attendez donc pas à trouver l'une des missions de l'équipe Viper, mais une mise en place de l'origine des personnages jusqu'à ce qu'ils intègrent l'équipe. Certains trouveront peut-être que 400 pages, même avec une mise en page assez lâche, c'est assez long. Pourtant et malgré l'intrigue de Monsieur V qui n'a qu'un intérêt limité (si ce n'est mettre un peu de suspens), l'ensemble se lit bien. La déstructuration psychologique de Skylar vaut bien ce choix de l'autrice de prendre le temps de l'installer. Une descente aux Enfers puissante qui nous tient en haleine et constitue l'intérêt principal du recueil. Moins forte, l'évolution de Blayne n'en est pas moins attachante.



En toute fin de recueil, les autres membres des Viper nous sont présentés. Un panel bien choisi, aux aptitudes complémentaires et aux personnalités variées, qui nous promet - pour la suite - une équipe à la hauteur de nombreux défis. Mon petit bémol est que la description de leurs origines et de leurs capacités nous sont toutes présentées à la suite, presque comme un catalogue. Sans être indigestes, peut-être que ces tranches de vie auraient pu être réparti dans tout le roman.



Est-ce que l'utilisation des termes « district » et « Capitole » par l'autrice est très gênante ? Un débat qui semble avoir lieu. Bien sûr, ils nous rappellent Hunger Game, mais il ne s'agit pas là d'un copié-collé, mais simplement de mots génériques. Peut-être eût-il été préférable de ne pas associer les deux pour éviter les fâcheux ou prévenir que des images s'imposent à nous. Mais ce n'est vraiment là qu'un point de détail.



J'ai acquis ce roman dans un salon où je me trouvais en dédicace à côté d'Ellen Raven Martin, jeune autrice qui – pour l'instant – manque un peu d'allant pour présenter son roman. Je l'avais acquis par curiosité et par la sympathie que j'avais pour Ellen mais sans grande conviction, si ce n'était celle apportée par les propos d'une autre autrice et chroniqueuse qui avait aimé ce récit (Gabrielle Viszs pour ne pas la citer).

Après l'avoir lu, je ne regrette absolument pas cette acquisition. le récit est prenant, les personnages intéressants et l'écriture plus que correcte. Bref un roman qui commence joliment cette série cyberpunk.

À suivre bien sûr.

Le deuxième tome "Faceless" est déjà paru.
Lien : http://fredericgobillot.over..
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« Rising » est le premier tome, et déjà je suis fascinée par l'univers en général de l'histoire. J'ai déjà lu des livres et vu des films de ce genre, mais franchement Ellen Raven Martin se classe au-dessus de ce que je connaissais déjà. C'est, pour moi en tout cas, du haut level, et je ne ense pas réussir à trouver une parution du genre qui me plaira plus que celle-ci, et je n'ai lu que le premier tome, je le précise.

C'est vrai que ce premier tome n'est pas dans le rythme éffréné, il pose les bases, nous permet de rencontrer les différents protagonistes, connaître leur passé, le pourquoi de leurs présences en tant qu'enfants de grand Aryan Turner. Mais déjà pas mal de choses sont mises en place, certaines nous font frémir, d'autres nous insurger, d'autres encore nous donnent envie de nous rebeller à la place des personnages. C'est « calme » et pourtant intense en même temps. Pour faire plus court, c'est un véritable paradoxe dans mon esprit, mais c'est la réalité de ce que ce livre m'a fait ressentir.

Je suis blanc et noir en même temps, telles les chevelures de nos deux protagonistes que vous apercevez sur la couverture.

Le lecteur assiste au déroulement du quotidien de Blayne et Skylar, qui à la base sont deux hommes on ne peut plus humains, comme vous et moi, et pourtant les choses vont faire qu'ils vont se retrouver dans le même laboratoire, dans la même galère, sauf que le traîtement qui leur est réservé est bien différent. Malgré tout, le but ultime est le même pour chacun d'eux, et ce n'est qu'un début ! Ils vont être détruits afin d'être mieux reconstruits, plus facilement malléables, n'ayons pas peur des mots, ils vont vivre un véritable enfer. Cela va jusqu'au point qu'ils ne se reconnaissent même pas alors qu'ils se connaissaient avant ce calvaire.

Toute cette souffrance dans quel but ?

La réponse est dans le résumé ;-p

Ah oui, une dernière petite chose avant de vous laisser 🙂 Ellen Raven Martin est une auteure qui a franchement de l'avenir dans ce domaine, dans ce style littéraire, je peux aller jusqu'à dire qu'elle excelle dans ce style, un véritable phénomène qui vous donnera quelques sueurs froides, et parfois des envies de la maudire pour ce qu'elle fait subir à ces personnages. Et pourtant, tout comme moi, vous n'aurez pas envie de lâcher votre livre avant la fin, cette fin qui vous donne envie d'en savoir encore plus et de poursuivre avec le tome 2. C'est effet garanti !
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Qui a écrit 1984

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