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On prête à Robespierre bien plus qu'il ne fit et bien plus qu'il ne fut. Sans doute sert-il, commodément, pour beaucoup de libéraux, de bouc-émissaire sur qui s'essuyer les pieds des crimes commis un peu par lui, mais bien plus par ceux qui l'ont finalement abattu. Et c'est pour le condamner aux yeux de l'opinion que ceux qui ne l'aiment pas lui ont fait une réputation, et lui ont donné de l'importance, mais dans la caricature, celle d'un homme qui aurait fait régner la terreur par intransigeance et par esprit de surenchère et de "toujours plus" dans la rectitude morale et le fanatisme, ce qui en aurait fait un modèle admiré pendant un certain temps pour mieux le qualifier ensuite de "monstre" assoiffé de sang, que l'on aurait enfin fini par démasquer et un saboteur des principes d'équité et de justice dont il s'était longtemps revêtu comme d'habits qui lui auraient permis de se donner les apparences de la vertu. C'est le tableau dressé par ses adversaires plus que par ses admirateurs ou par lui-même. L'image noire qui est restée dans nos mémoires s'est alimentée à cette source déformée, qui ne nous laisse que peu voir le personnage réel, bien plus complexe, au fond, que le criminel en perruque auquel ses ennemis ont voulu réduire sa personne. Qu'il est fréquent encore de nos jours d'entendre des libéraux et des bourgeois, ses principaux contempteurs, qui sont presque tous de totale mauvaise foi quand ils l'attaquent, faire son procès et voir en lui presqu'uniquement le parangon d'une Révolution outrancière dans ses actes et dévoreuse de ses propres enfants, selon une image bien connue et bien installée, au détriment de la réalité, en opposition à une révolution qui aurait été lumineuse alors qu'elle ne fut qu'intéressée et qu'elle a érigé le respect quasiment sacro-saint de la propriété et de la liberté d'entreprendre derrière le faux-nez de la liberté de penser. Jean-Clément Martin a le mérite de montrer que Robespierre fut soucieux du sort du plus grand nombre, ce dont les puissants et les possédants n'avaient pratiquement rien à faire, comme il en est de tout temps. Eux avaient fait de la liberté d'entreprendre et du droit de propriété leurs seuls dieux . Robespierre : La fabrication d'un monstre de Jean-Clément Martin a le mérite de traiter l'ensemble du sujet, entre ombres et lumières, réalités, refabrications/déformations, légendes et fantasmes. Robespierre ne fut certes pas un saint, n'exagérons rien, et il a lui aussi sa part de sang sur les mains, mais il faut lui rendre cette justice que la fraternité et l'égalité l'emportèrent souvent chez lui sur le principe de liberté si cher à une certaine élite bourgeoise installée et jalouse de ses acquis.
Robespierre mérite plus de considération que la réduction à l'image du monstre froid et sanguinaire dans laquelle on tente à toute époque de l'enfermer.


François Sarindar
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« Robespierristes, antirobespierristes, nous vous crions grâce ; par pitié, dites-nous simplement : quel fut Robespierre ? » suppliait l'historien Marc Bloch. Jean-Clément Martin, grand spécialiste français de la Terreur et de la guerre de Vendée, tourne la question autrement : « Dites-nous ce qu'on en a fait ? » En effet, Robespierre est l'un de ces hommes dans la figure réelle se confond tellement avec la légende qu'il est devenu extrêmement difficile de dissocier l'une de l'autre. Depuis des siècles, les chercheurs de tout poil s'entredéchirent sauvagement pour trancher entre le tyran et l'humaniste, le boucher et le martyr, le monstre et le saint (au passage, je ne peux pas m'empêcher de vous raconter l'anecdote de cet historien communiste qui déchira rageusement sa carte du parti en apprenant que Staline préférait Danton à Robespierre. Comment osait-il, cet ignoble moustachu ?!).

L'ouvrage de Jean-Clément Martin sera-t-il celui qui mettra fin à des décennies de polémiques ? Grave question. A laquelle je serai infoutue de répondre d'ailleurs. A mon avis, il y a quelque chose de si profondément viscéral dont le lien entre Robespierre et l'écrasante majorité de ses biographes que les amateurs d'eau tiède peuvent aller au diable : contre vents et marées, les robespierristes resteront robespierristes et les antirobespierristes idem. Les autres liront sans doute avec intérêt cette courte biographie qui tente de replacer l'homme dans son siècle en le comparant à ses pairs et à leurs idées, dont il se distingue finalement assez peu – du moins pendant les premières années de la Révolution.

Repoussant tout jugement anachronique, Martin montre que la légende du « Révolutionnaire monstrueux » a été en majeure partie forgée par les Thermidoriens, soucieux de justifier leur prise du pouvoir et de trouver un bouc-émissaire à la Terreur. Il considère également que la légende dorée découle directement de la légende noire : si Robespierre est présenté comme l'unique responsable de la Terreur, pourquoi ne serait-il pas également responsable de tout ce que la Révolution a produit de beau et de bon ? Idées intéressantes auxquelles on adhérera ou pas, mais qui ont le mérite d'être exposées avec clarté et de façon convaincante.

Reste que la biographie m'a paru assez difficile d'accès. Jean-Clément Martin s'adresse clairement à un public averti, connaissant déjà les événements clés de la Révolution et ses très nombreux protagonistes. Si la période m'intéresse beaucoup, mes connaissances viennent presque intégralement de la lecture d'Alexandre Dumas (qui, comme on le sait, nourrissait un rapport très décomplexé à la vérité historique) et j'ai été rapidement un peu perdue sous cette avalanche de dates et de faits assénés à toute vitesse et sans s'embarrasser d'explications. « Les fédérés ? Gné ? C'est qui les fédérés ? Et les sections ? Mais quelles sections ? Et c'est quoi encore ce nouveau comité ? Ils en n'ont pas ras-le-bol d'inventer des comités ? ».

Autre problème à mon goût : « Robespierre – la fabrication d'un monstre » est une biographie politique. Si les opinions de Robespierre y sont disséquées en détail, l'homme lui-même reste un mystère devant lequel l'auteur avoue parfois son impuissance. A force de vouloir éviter la psychanalyse de bazar et peut-être par excès de prudence (surtout ne pas se classer dans un camp ou dans l'autre…), Martin construit finalement un portrait sans relief et échoue à donner une dimension humaine à son sujet. A la fin de cette biographie, je suis comme Marc Bloch : je ne sais toujours pas qui était Robespierre. Mais j'ai peut-être effleuré du doigt ce qu'il n'était pas, c'est déjà un progrès…
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ROBESPIERRE, LA FABRICATION D'UN MONSTRE


Jean-Clément Martin présente le parcours de Maximilien Robespierre. Il démontre que loin d'avoir dominé toute la Révolution, il était l'un des révolutionnaires et non le plus connu pendant les premières années.
Puis il explique comment les thermidoriens en ont fait l'ogre de la Révolution et le bourreau de la Vendée.

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Une bonne bio mais poeu être un peu indulgente sur le personnage. J'avais eu l'occasion de lire celle de Laurent Dingli également, un des livres les plus terrifiants qu'il m'ait été donné de lire.
Bon j'exagère sans doute un peu, mais l'évolution de cet homme depuis son enfance, sa carrière ratée, et l'opportunité de la révolution qui agit sur lui comme un philtre révélateur et puissant... c'est glaçant.
ça m'a fait penser au parcours de Goebbels. Là c'est une version plus factuelle et érudite, on rentre moins dans le personnage.
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Les deux principales images communément retenues de Maximilien de Robespierre sont celles de l'Incorruptible et du Tyran. Son action politique hante toujours les discussions intellectuelles et historiques plus de deux cent vingts ans après sa mort, tant il fut l'un des principaux moteurs de la Révolution au point de l'incarner. Aujourd'hui encore, aucune artère parisienne ne porte son nom. C'est dire la gêne ressentie face à l'héritage robespierriste par les autorités républicaines successives depuis 1794.

Jean-Clément Martin, professeur émérite à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne nous propose un livre « éminemment politique » consacré à cette personnalité hors du commun. Il revient sur le parcours extraordinaire de Robespierre, commencé à Arras et terminé Place de la Révolution, tête défigurée au vent et conspué par la foule (1). Cette dernière célébrait la mort de celui qu'elle considérait comme un despote et se montrait heureuse de retrouver cette liberté tant chérie après des mois de tension et de crainte.

Beaucoup associent le nom de Robespierre à la Terreur, mais ils négligent ou méconnaissent l'envergue de ses prédilections politiques. L'oeuvre intellectuelle de Robespierre ne peut être cantonnée à ce seul aspect. Il suffit de lire les plus grands discours de Maxime (surnom donné par ses intimes) pour s'en rendre compte. Les Thermidoriens l'accusèrent très vite d'avoir été le seul instigateur de cette politique ultra répressive et le condamnaient comme seul responsable pour la postérité. Cependant ce réquisitoire a-t-il un réel fondement historique ? Ou au contraire s'agit-il d'une reconstruction à postériori de la part des adversaires de Robespierre ? Ces deux questions exposent parfaitement la thèse centrale de l'ouvrage. Martin explique, loin de tout esprit partisan et de tout sentimentalisme, que le « Robespierre monstre » fut en réalité littéralement fabriqué par ses adversaires.

En effet, comme le rappelle Martin, dès les premières pages de son très bon ouvrage, cette caricature fut imposée par les vainqueurs du 9 thermidor (2) : « dès le lendemain (de la mort de Robespierre), tandis que soixante et onze autres robespierristes sont exécutés à leur tour, Barère, député à la Convention et membre influent du Comité de salut public, assure que la France vient de supprimer le tyran et sort de la dictature ». Tallien, un autre conventionnel célèbre, déclame à la tribune que : « le 9 thermidor, le pays s'est débarrassé du système de terreur en chassant du pouvoir Robespierre qui en avait été l'instigateur et l'organisateur ». La mort de Robespierre qui n'était finalement qu'un membre parmi d'autres du Comité de Salut Public : « devient une des journées – après celle du 14 juillet et du 10 août – qui firent l'histoire de France, puisqu'il est régulièrement admis depuis que la Révolution française commencée en juillet 1789 s'achève – pour sa phase proprement révolutionnaire – en juillet 1794 ».

L'auteur prend le soin de préciser que les personnes qui envoyèrent Robespierre sur les genoux de la grande faucheuse refusaient d'assumer les violences de la guerre civile et son cortège de morts, même si pour la plupart ils y participèrent allègrement, tout en désirant conserver les avantages que la Révolution leur avait procurés. Il est indiscutable que Robespierre a exercé des responsabilités politiques lors des événements de 1793, tout en mettant en place – paradoxe robespierriste ? – un système permettant le contrôle des révolutionnaires les plus violents ou fanatiques (Carrier, Collot d'Herbois, Fouché, etc. ). Il faut comprendre son exécution comme le paroxysme d'une rivalité politique entre différentes factions pour le contrôle des destinées de la Révolution. Curieusement et aussi étonnant que cela puisse paraître, l'association responsable de la chute de Robespierre fut composée de modérés et de membres de l'extrême gauche. Selon les tendances et couleurs politiques, ses accusateurs lui reprochèrent son extrémisme ou sa modération.

Robespierre a de son vivant suscité des commentaires divers voire opposés. En effet, il se présente tout à la fois comme : un homme secret et solitaire, un puissant politique disposant d'un réseau aux ramifications très étendues, adulé des foules notamment des femmes mais craint par de nombreux révolutionnaires, monstre et bouc émissaire. de fait comment discerner la réelle personnalité de Robespierre ? Martin développe l'idée suivante : « la personnalité publique de Robespierre est indissociable des images, louanges, accusations et calomnies qui lui ont été accolées après le 9 thermidor, mais aussi dès 1789. Il est alors d'autant plus difficile d'accéder à l'individu lui-même que les sources authentiques sont peu nombreuses et très connues ». L'objectif que se fixe Martin est clairement énoncé : « ne cherchons pas le vrai Robespierre sous les oripeaux qui le masqueraient, mais essayons plutôt de comprendre comment et pourquoi les éléments de sa courte vie ont pu servir à bâtir l'échafaudage proprement monstrueux qui l'a enseveli – et immortalisé, ce qui ne se produisit pas pour ses contemporains, même ceux qui furent ses proches, ses soutiens et ses concurrents ».

Pour Martin, Robespierre se présente telle une véritable énigme. En effet, ce petit avocat arrageois devint un homme dont le nom fut redouté de son vivant en France et à l'étranger. Une fois mort, son souvenir inspirait encore effroi, inquiétude et également de l'enthousiasme. Après son exécution, il eut de nombreux défenseurs (3). Effectivement plusieurs personnalités politiques, encore aujourd'hui, se réclament de sa pensée. Pourtant, Martin pose une question fondamentale : « comment se fait-il qu'un homme dont la vie personnelle se résume à si peu de chose, qui vécut sans argent, qui ne disposait pas de relations remarquables, qui n'eut jamais de pouvoirs exceptionnels, ait pu jouer un rôle si extraordinaire ? ». En lisant cet ouvrage, nous comprenons – entre autres – par quels moyens et procédés Robespierre sut gravir les échelons de cette société d'Ancien Régime et s'imposer comme l'une des figures majeures de la Révolution.

Etudier et écrire sur Robespierre revient en définitive à étudier et à écrire sur la Révolution. Martin établit le constat suivant : « l'individu-Robespierre a été ainsi coulé de force dans le personnage-Robespierre, lui-même assimilé au destin national, si bien que retracer son histoire conduit à entreprendre une sortie d'histoire parallèle de la Révolution française ». Chacun sait que la France conserve une forte tradition révolutionnaire que ce soit en esprit ou dans les institutions. Nonobstant cet état de fait, notre pays rencontre encore la plus grande difficulté à regarder ces années (1789-1794) dans le blanc des yeux. Il ne s'agit nullement d'un hasard ou d'un malentendu. La République éprouve toujours de l'embarras dès qu'on évoque son passé ou son acte de naissance…

Cette biographe ne présente pas de découvertes documentaires inédites, mais elle nous propose une étude historique et politique passionnante éloignée des poncifs thermidoriens qui ont gravé dans le marbre l'idée d'un Robespierre « sanguinaire » et unique responsable du totalitarisme révolutionnaire. Rappelons qu'il s'était prononcé contre la peine de mort au début de sa carrière politique même si, lors des discussions concernant le sort à réserver au roi Louis XVI, il avait dit : « Louis doit mourir pour que la patrie vive ». Ainsi va la vie ou la mort.



Franck ABED
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Je mets quatre étoiles pour son auteur Jean-Clément Martin, le spécialiste notamment des guerres de Vendée, pour ses connaissances et son style très fluide.
Très clair, et très bien présenté chronologiquement.




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Une biographie qui se base sur les faits historiques en ne éliminant toute analyse psychologique..
Le résultat est un Robespierre subissant plus les événements que les provoquant.. Un Robespierre idéaliste en décalage de plus en plus avec la Révolution...Loin du tyran abreuvé de sang..un livre érudit et instructif...
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Maximilien Robespierre, voilà un personnage qui laisse l'historien bien pantois. Comment le qualifier ? le mot venant le plus rapidement à l'esprit semble être : tyran ! Vraiment ? Jean-Clément Martin, Professeur émérite de l'Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l'Institut d'Histoire de la Révolution française, publie, aux éditions Perrin, ce remarquable, instructif, et presque touchant Robespierre. La fabrication d'un monstre.

« La fabrication »… là est l'une des clés de notre perception de ce personnage adulé puis décrié (le mot est faible). Finalement la chanson est connue, une fois l'homme de pouvoir tombé, il est toujours de bon ton de nier que nous ayons été en accord avec lui. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Et si en plus nous pouvons le rendre responsable de toutes les misères du monde, pourquoi s'en priver ?

Nous ne le répéterons jamais assez, le travail de l'historien est de se fonder sur des sources ! Concernant Robespierre elles sont assez peu nombreuses et ont été minutieusement décortiquées, trop même ! Et de ce fait l'auteur n'a « pas cru bon de traquer les mystères supposés de sa personnalité, estimant par exemple, que son goût pour les oranges et son habitude de boire de l'eau rougie n'expliquaient rien de son action politique. » Et de ça, nous le remercions.

Mais nous voilà bien avancés. Comment pouvons-nous essayer d'en dresser un portrait le plus fidèle possible sans donner foi aux « racontars » d'après 1794 ?

La suite sur : www.actualitte.com
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Tout l'intérêt de ce livre réside dans son sujet, tout l'ennui qu'on y trouve appartient à son auteur.
Certes, ici ou là, on trouvera quelques idées fortes (cf. ma citation sur 1793-1917), plutôt vers la fin du livre pour être bien cachées. Mais dans son immense majorité, le texte de J.-C. Martin est plombé par sa peur de froisser des sensibilités (quitte à aseptiser son propos), sa manie de nuancer la nuance (au risque de rendre le récit désincarné et chiant), et son style d'écriture parfois bizarre. Donc, d'un point de vue littéraire, ce livre n'est pas recommandable.

D'un point de vue historique, ce n'est pas non plus une référence. La thèse générale du livre consiste à banaliser les actions de Maximilien et de ses comparses (députés, membres du CSP, juges, sans-culottes, etc). Lui, comme les autres, a agit comme il lui semblait logique et naturel d'agir, en se dépatouillant énergiquement entre la tournure des évènements et les stratégies politiciennes. Il a fait comme il a pu. Il est un homme normal, ni un saint, ni un diable.

Pour le reste, l'explication de son élévation puis de sa chute (l'irrésistible tendance vers les idées égalitaires dont il est le meilleur avocat dès 1789, l'immense purge qu'on nomme la Terreur y mettant fin, puis la "centrisation" de la vie politique dont il est victime, enfin sa personne érigée en bouc-émissaire après sa mort) est classique (cf. Penser la Révolution française de François Furet qui est, à mon sens, un des meilleurs livres d'histoire de l'Histoire... et c'est un lecteur marxisant qui vous le dis).

En somme, peu de choses apprises, peu de plaisir à la lecture. Reste la vie même de Robespierre et le récit des années 1793 et 1794 que je ne peux relire sans ressentir un furieux sentiment d'injustice.
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Le fil rouge de ce livre est une tentation de réhabiliter Robespierre, l'incorruptible devenu un monstre aux regards de l'histoire.
N'étant pas personnellement suffisamment documentée sur les évènements de cette période de l'histoire française, très agitée, avec son lot quotidien de nouveautés, de changements et de rebondissements, j'ai tout simplement perdu le fil de l'histoire, et je n'ai pas terminé la lecture de ce livre.
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