Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins Noir de m'avoir envoyé
le Corbeau d'Oxford.
À la lecture du résumé, j'ai tout de suite retrouvé plusieurs ingrédients de la série de
Julia Chapman, Les Détectives du Yorkshire, avec tout de même des différences.
Néanmoins, mon avis est en demi-teinte…
Ce roman serait le premier d'une saga autour des enquêtes de Loveday et Ryder, donc l'auteur
Faith Martin établit le décor. Pendant les deux premiers tiers du livre, l'intrigue passe au second plan, si ce n'est au dernier. Il m'a manqué une certaine dynamique dans la progression de l'histoire pour m'y plonger et vivre au rythme de l'Oxford des années 60. Alors, certes le troisième tiers devenait intéressant, mais je me suis sentie perdue au milieu de ces personnages que je ne connaissais finalement pas.
L'investigation à proprement parler n'est pas d'une grande originalité, mais elle a le mérite de tenir la route. Cependant, certains passages n'ont pour but que de combler un vide dans le récit ; je pense, en particulier, au dialogue entre Loveday et Ryder dans lequel ce dernier pousse la jeune policière à exposer les raisons qui l'incitent à soupçonner l'un des protagonistes. Ou la résolution des enquêtes.
Ayant lu la traduction depuis l'anglais, je ne pourrais pas parler d'écriture. Et elle ne m'a ni accrochée ni convaincue. Mon attention n'était pas capturée par l'histoire.
Je ne suis pas sûre de retenter l'expérience avec un autre tome, si tant est qu'il y en ait un…