Durant les années 1990 j'ai été un manga addict enchaînant titres sur titres… avant de finalement passer à autres choses avec la généralisation des séries dépassant les 50 tomes. Maintenant que la médiathèque municipale est bien achalandée dans ce domaine, je m'y remets de plus belle. En tant qu'amateur fantasy, mon premier s'est porté sur le phénomène "Fairy Tail"…
L'univers des mangas est pleins de conventions à et de gimmicks éculés, et la galaxie shonen est de loin la plus touchée par les effets de modes en étant régulièrement victimes de guerres des clones… Je ne connaissais pas du tout l'auteur
Hiro Mashima, et pourtant j'ai l'impression de le connaître son style et ses idées depuis une éternité tellement tout est repiqué d'ailleurs. C'est quand même bien dommage pour un mangaka qui n'a jamais subit l'influence d'une école ou d'un mentor de n'avoir pas su apporter de véritable plus-value personnelle à ses nombreux emprunts / hommages…
Dès le départ, le procès d'Erza est saboté par l'intervention de Natsu qui vient foutre le binz. Mais bon, ce n'était qu'un rebondissement de transition…
Ensuite
Hiro Mashima fait du teasing avec le puissant Jycrain, membre des dix sages sacrés, qui semble avoir un passé commun avec Erza Scarlett, le laconique Mist-Gun, le fort en gueule Luxus Draer, ainsi qu'avec le mystérieux l'Autre (là on tombe vraiment dans la facilité ^^).
Dans ce tome Natsu se met en tête d'achever une S-Quest, un niveau de difficulté sanctionné par la mort en cas d'échec.
Il s'agit d'aller sur l'île de Galuna, île maudite éclairé par la lumière d'une lune violette où les habitants se transforment lentement en démons… En fait il ne s'agit que des conséquences d'une opération menée par les membres de la guilde de Lamia Scale, dirigée par l'Empereur Zéro, qui veulent libérer Deliora, démons des calamités. Et comme Nastu et Lucy n'ont pas le niveau requis, Maître Makaroff envoie Grey les ramener au bercail. Mais comme celui-ci s'embarque aussi dans le délire, c'est la mère fouettarde Erza qu'on appelle en renfort…
Un tome assez plaisant qui emprunte sur le fond à l'héroïsme de
Masami Kuramada ("Saint Seiya") et aux délires d'Hajime Kanzaka ("Slayers"), et sur la forme à
Yoshihiro Togashi et à
Akira Toriyama.
Ben oui, les cryomanciens rivaux (Grey et Léon) qui vont régler leurs comptes au nom de leur sensei bien aimé (Oul), c'est la relation Hyoga / Isaac / Camus revue et corrigée, le mangaka allant jusqu'à piquer des répliques à son aîné… ^^