- (...) Je n’arrive pas à aller de l’avant, parce que c’est impossible d’oublier. Pathétique, mais vrai.
Je me tourne de l’autre côté. Il me manque déjà. Je veux qu’il s’allonge près de moi, comme la nuit où il s’est glissé dans ma chambre. Je veux savoir qu’il est là, avec moi. Je veux sentir la chaleur de sa peau. C’est tout ce dont j’ai besoin.
Je crois que c’est à ce moment précis que je comprends que je l’aime.
J'observe le tatouage sur son omoplate et je pose un doigt dessus.
- Je dirais plutôt que tu es perdu.
- Comment ça ?
- Oui, je crois que tu es paumé.
- Qu'est-ce qui te fait croire çà ?
Je trace son tatouage jusqu'au bas de son dos avant de remonter sur l'autre épaule.
Un bras autour de lui, je ferme les yeux.
- Parce que tu n'as aucune idée de ce que tu fais ni d'où tu vas, je chuchote.
Quelques instants plus tard, je me rendors.
Et à 7 heures du matin, il a disparu.
1ère phrase: Si les films et les livres m'ont appris une chose, c'est que Los Angeles, ses habitants et ses plages sont ce qu'il y a de plus cool sur cette terre.
Dernière phrase: - A l'été prochain, Eden.
Rester tranquille au fond d'une salle de concert à écouter un groupe indé l'emporte sur une soirée où tout le monde se drogue
Elle m'adresse un sourire triste. J'ai toujours trouvé ça bizarre, les gens qui sourient alors qu'ils sont tristes. Un sourire triste ça n'existe pas, c'est juste un sourire courageux.
- Je ne... Je ne sais pas ce que c'étais, je balbutie. Je suis désolée. J'essayais de... de te distraire... je...
Ses lèvres s'écrasent à nouveau sur les miennes, avec une telle force que je perds l'équilibre. Il me plaque contre le mur, mon visage dans ses mains, ses pouces sur ma peau, ses doigts dans mes cheveux, ses lèvres ardentes, déterminées. Et fantastique. Je me laisse faire, mon corps entier tremble à son contact.
Je dirais plutôt que tu es perdu.
Comment ça ?
Oui, je crois que tu es paumé.
Qu'est-ce qui te fait croire ça ?
Je trace son tatouage jusqu'au bas de son dos avant de remonter sur l'autre épaule. Un bras autour de lui, je ferme les yeux.
Parce que tu n'as aucune idée de ce que tu fais ni d'où tu vas, je chuchote.
Mais c'est moi qu'elle regarde. Et voilà, elle va révéler notre secret à tout le monde parce qu'elle n'a plus aucune raison de se taire.
Je suis en vrac à cause de toi, mais je m’en fiche, parce que c’est moi. Je suis dans un sale état. Et ce que j’aime c’est qu’avec toi, j’ai le droit d’être en vrac, parce que je te fais confiance. Tu es la seule qui se soit jamais souciée de me comprendre. Je veux être en vrac… avec toi.