Citations sur Did I mention I love you ?, tome 1 (156)
- J’avais un ami... appelons-le Bobby. Donc ce pote, Bobby, était un sacré type. On créchait dans la même résidence à la fac, et Bobby étudiait le droit. Et vous savez quoi ? Bobby détestait le droit. Bobby voulait jouer dans une comédie musicale, mais il continuait le droit, et vous savez pourquoi ? Parce que la société, c’est de la merde.
Il secoue la tête puis poursuit :
- Bobby a vécu l’enfer pour terminer ses études. Il a gâché quatre ans de sa vie à faire quelque chose qu’il ne voulait pas faire, tout ça parce que pendant le lycée, il s’était fait insulter à cause de sa passion. Et vous savez comment se sent Bobby maintenant ? Il en a ras le bol d’être coincé avec sa connerie de diplôme de droit. Alors que ceux qui vous jugent, vous et vos choix, aillent se faire voir. Vous êtes gay ? Allez-y, acceptez-vous ! Vous voulez monter votre propre magasin de peinture ? Allez-y, montez votre magasin de peinture ! Ne vous empêchez pas d’être vous-même !
J'ai toujours trouvé ça bizarre, les gens qui sourient alors qu'ils sont tristes. Un sourire triste ça n'existe pas, c'est juste un sourire courageux.
No one guets a home run at a start of the game
- Pourquoi ? Eden ? Est-ce que je dois te faire prendre la pilule ?
Je reste interdite une seconde. C'est tout ma mère, ça : très, très directe.
- Bon, maintenant je vais raccrocher, Maman, salut et s'il te plaît ne me parle plus jamais, je ne pourrai plus jamais te regarder en face. C'était cool de faire ta connaissance, bisou.
Ses lèvres descendent sur mon cou, je passe les mains dans ses cheveux. Ses baisers dans ma nuque me lancent des décharges jusqu'au bout des doigts. Lentement mais fermement, j'incline son visage vers le mien. Je m'approche de son oreille, le cœur au bord de l'implosion.
- Tu n'as même pas besoin de demander.
- Je ne... Je ne sais pas ce que c'étais, je balbutie. Je suis désolée. J'essayais de... de te distraire... je...
Ses lèvres s'écrasent à nouveau sur les miennes, avec une telle force que je perds l'équilibre. Il me plaque contre le mur, mon visage dans ses mains, ses pouces sur ma peau, ses doigts dans mes cheveux, ses lèvres ardentes, déterminées. Et fantastique. Je me laisse faire, mon corps entier tremble à son contact.
Au bout d'une longue second, elles les effleurent enfin et des frissons me parcourent. Son souffle chaud chatouille ma joue, il s'arrête un instant. Je crois qu'il attend que je le repousse ou que je l'embrasse à mon tour. Je n'ai même pas besoin d'y songer.
Ma bouche trouve la sienne, mes paupières se ferment et e sens sa main au bas de mon dos. On n'entend plus que la voix de Simba en fond sonore.
Désolée, ça ne marche pas comme ça. Le pardon, ça se mérite.
- Ne bois pas trop . Toi non plus , Eden . tes parents savent que tu bois de l'alcool ?
- Mes parents sont divorcés , dis-je impassible .
[...] Dawn se décompose .
[...] - Le coup du divorce c'était parfait , fait Rachel [ ...]
- Je vais l'utiliser plus souvent .
Ses lèvres s'écrasent à nouveau sur les miennes avec une telle force que je perds l'équilibre. Il me plaque contre le mur, mon visage dans ses mains, ses pouces sur ma peau, ses doigt dans mes cheveux, ses lèvres ardentes, déterminées. Et fantastiques. Je me laisse faire, mon corps entier tremble à son contact. Je ressens l'intensité de sa colère. Je ne sais pas pourquoi je ne m'écarte pas. Je sais qu'il le faudrait, je sais que ça ne devrait pas arriver, mais je suis envoûtée, je ne peux pas m'arrêter. Une main au creux de mes reins, il m'attire à lui un court instant.
Et se ravise.
Sans prévenir, il arrache ses lèvres des miennes, me relâche et recule. L'instant cesse aussi vite qu'il a commencé.
- Merde, souffle-t-il doucement.
Ça résume très bien ce qui vient de se passer.
Et merde.