Attiré par le sujet et par les critiques positives sur ce livre, j'ai voulu découvrir ces frères Lehman.
C'est très intéressant, bien documenté, on apprend plein de choses et on comprend mieux pourquoi le capitalisme en est là aujourd'hui.
La taille peut rebuter (plus de 800 pages) mais le style en forme de vers rythme la lecture et on a l'impression de lire un roman de 350 pages.
Le style venons en, même si j'ai bien aimé l'histoire sur le fond, j'ai été rapidement agacé voire excédé par la forme, qui bien qu'originale, m'a fatigué.
J'y reconnais néanmoins un certain talent à l'auteur mais le style m'a empêché d'apprécier cette saga à sa juste valeur.
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Intéressant et instructif. Bonne initiation au capitalisme effréné du XIXe et XXe Siècle aux États-Unis. La forme est originale et inventive. Heureux de l'avoir lu mais cette lecture ne sera pas à marquer d'une pierre blanche. Elle ne changera pas ma vie.
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Je dois avouer que ce livre m'a déçu. Je m'attendais à quelque chose de plus sérieux, genre biographie romancée écrite sur un mode traditionnel. Tandis que l'auteur de ce long "poème" nous entraine dans une fantaisie qui nous apprends bien peu sur la manière dont cette illustre famille a façonné le visage économique de l'Amérique. La crise financière qui mit fin à la domination de ces champions qui se mérite seulemt ces quelques mots: et ils ont fait faillite.
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Voilà un livre pas ordinaire. Certes la traduction ne rend qu'une partie de l'original en italien mais la disposition en forme de poème en prose rend la lecture facile et ce pavé de 840 pages un peu plus digeste.
Ce livre raconte l'histoire de la famille Lehman, les banquiers nés éleveurs de bestiaux en Allemagne, Bavière.
Henry un des fils de ces paysans décide d'émigrer vers les Etats Unis en 1844. Il s'en suit une galerie de portraits mêlant grotesque, cynisme et survie dans un pays en pleine transformation. le commerçant en tissus se mue en intermédiaire entre planteurs de coton et industriels, puis il ajoute le café, le charbon, le pétrole, les trains, l'industrie, etc. Les fils sont malgré tout élevés dans la tradition juive rigoureuse et tous portent les stigmates d'une éducation rigide et obsessionnelle à propos des affaires, de l'argent, pour être le meilleur, le plus riche, au premier rang au temple...
Les portraits tiennent de la farce, mais dévoilent le coeur de leurs préoccupations où l'amour n'a guère de place. Tout est affaire de calcul et les descendants semblent aussi furieusement fêlés que leurs pères. Réjouissant !
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