La maison de chair

A San- Fransisco, un vieux monsieur, vient se plaindre de bizarres nuisances dans sa demeure auprès des services d'hygiène municipaux. Il ne s'agit ni de cafards, ni de rats, mais de bien autre chose...
Le reste c'est du Masterton cuvée 1978, pas son meilleur roman, mais on y trouve déjà la plupart des éléments qui feront sa griffe, la magie indienne notamment, qui sera au coeur de sa fameuse trilogie du Manitou...
Pour le livre en lui même, j'ai l'édition "Néo" de ce titre. Les amateurs connaissent cette superbe collection des années 80, avec les illustrations de couvertures démentes de Nicollet. Il s'agit déjà de la réédition du roman paru au Masque Fantastique. Un détail, m'a laissé songeur, la traductrice de l'époque nous gratifie d'un "Pont doré" (sic) en parlant du "Golden Bridge" , en 1978, le lecteur français connaissait ce monument sous son nom anglais, non ?

Apparut sous le titre original de Charnel House en 1978, la maison de chair est l'un des premiers livres de Graham Masterton. D'après les notes de l'auteur, ce récit lui aura été maléfique, beaucoup de faits étranges se sont déroulés lorsqu'il écrivait, comme par exemple deux accidents, la disparition d'un parent proche et perte d'objet, étonnant donc.
Imaginé lorsque vous êtes seul chez vous et que tout d'un coup vous entendez une respiration, c'est ce qu'il est arrivé Seymour Wallis. Sa maison le rend dingue au point où il décide d'aller voir les services sanitaires. John Hyatt intrigué décide d'aller se rendre compte sur place en compagnie de son ami Dan Machin.
Comme la majorité des romans de Graham Masterton, on a affaire à une lutte homme/démon. Ce démon n'est pas n'importe lequel puisqu'il est l'un des plus maléfiques et perfides des croyances indiennes. J'ai lu pas mal de livre de cet auteur, et je suis toujours surpris avec quelle imagination il arrive a provoquer des morts atroces a ses personnages. Ce livre est écrit à la première personne. J'ai bien aimé ce livre, il m'a procuré de bons moments, mais je le trouve bien en deçà de « Démences » qui restera une référence.

Je mets trois étoiles pour le début et parce que certains passages m'ont fait sourire. Bravo à l'auteur qui,malgré tout, a été capable de tenir ma curiosité en éveil pour que je termine le livre. Mais en lisant la fin du livre j'ai l'impression d'avoir été dupée. Une fin vraiment tirée par les cheveux (ceux qui l'ont lu me comprendront :-) et je ne mets que deux étoiles pour ce dénouement. Bref un roman qui met en appétit mais qui ne rassasie pas.

Ce n est pas le roman du siècle mais on se laisse volontier prendre dans cette histoire de maison qui respire.le livre se lit en quelques heures et l écriture est très fluide.pas le meilleur masterton mais agréable moment de lecture,divertissant.

Comme d'habitude, l'idée initiale reste intéressante. "Secouer le monde contemporain par l'intermédiaire de mythes et légendes indiennes". Une fois encore, on est plus prêt d'un scénario des contes de la crypte que d'un roman d'horreur digne de ce nom...

Je m'attendais vraiment à autre chose, et en mieux. le 1er tiers est pourtant prometteur, cette maison qui respire, qui paraît si vivante…
Et puis on bifurque sur les légendes, les croyances, et là ça se gate. Les personnages adhèrent un peu trop vite à mon goût, ce qui est peut être dû à la quantité d'alcool qu'ils ingurgitent, mais rien ne les surprend plus de 30 secondes. On ajoute des noms de démons sortis de je ne sais ou et une fin pliée en 2 temps 3 mouvements et le livre est fini.
Je lirai d'autres Masterton, mais celui ci m'a laissée un peu perplexe.